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Merci à toi, Luxi, de m'avoir fait découvrir Leigh Bardugo par l'entremise de son diptyque Six of Crows. Milan a publié son recueil de six contes, le Chant des Ronces, dans une édition particulièrement soignée avec couverture cartonnée et entoilée dun bleu sombre, frappé d'or cuivré et de bleu clair pour les titre, auteurs et quelques ornementations. L'intérieur n'est pas en reste puisque chaque récit est illustré de façon évolutive par Sara Kippin. Un bel objet à tenir en main et à admirer tout son content.

La qualité ne s'arrête bien sûr pas à la forme. Leigh Bardugo a créé six contes en rapport avec son univers fantasy des Grishas et des autres peuples. J'ai pensé à Tolkien et à sa Terre du Milieu, centre de tous les récits qu'il inventa des années durant. Plutôt que des préquelles à ses séries Grisha et Six of Crows, l'auteure a imaginé un fonds légendaire qui serait propre à son monde, des contes que les enfants fjerdans, grishas et autres auraient écouté le soir à la veillée.

Et ces six histoires sont formidables à lire. On y retrouve, de façon voulue, nombre de références à des contes célèbres comme Casse-Noisette ou La petite sirène. D'une manière générale, Leigh Bardugo s'approprie les codes du merveilleux traditionnel des Grimm, Andersen et autres, pour s'en jouer et se les approprier. le résultat est surprenant et fascinant tant les morales emblématiques de ce type de récit peuvent évoluer entre ses mains expertes.

J'ai beaucoup aimé chacune des histoires pour cette originalité dans le traitement des personnages. C'est comme l'utilisation d'un négatif photographique; Leigh Bardugo renverse certaines valeurs codifiées et montre combien les apparences et les évidences peuvent s'avérer trompeuses et dangereuses.

L'écriture de l'auteure donne envie de lire ses récits à voix haute tant chaque mot, chaque phrase est ciselé et mérite d'être declamé. Un pur bonheur que ce recueil où l'on rencontre des reines malheureuses, un renard bien malin, des sirènes enchanteresses, une vieille sorcière en forêt adepte de la pâtisserie, et j'en passe. Laissez-vous charmer par la douce mélopée de ces contes extraordinaires, vous n'en reviendrez pas!
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Cela faisait un petit moment que le chant des ronces était dans ma bibliothèque. J'avoue avoir totalement craqué sur cette édition reliée avec un très gros travail au niveau de la mise en page, qui rappelle beaucoup les livres anciens de contes. J'ai aussi prévu de commencer Grisha, et donc me plonger dans le folklore de cet univers juste avant me semblait une bonne idée.

J'ai lu les contes les uns à la suite des autres sans les entrecouper avec d'autres lectures. Je me suis très vite prise au jeu, et pour moi, il n'a pas été difficile d'enchaîner les courtes histoires. Les univers sont assez différents, les récits cohérents et bien menés du début à la fin sans laisser le lecteur sur sa faim. Bien qu'il y ait une morale à chaque fois, je n'ai pas trouvé le côté moralisateur quelque fois trop prégnant dans ce genre littéraire. Bien au contre, le tout est fluide, moderne, fait réfléchir en nous exposant seulement les faits. Il y a des bons et des méchants, c'est peut-être seulement ce côté un peu noir ou blanc sans trop de nuances qui appuie beaucoup sur le style conte. Mais franchement, pour moi, cela n'a pas été gênant.

Une chose que j'ai beaucoup apprécié aussi : trouver de quels contes Leigh Bardugo s'était inspirée pour ses histoires. Si certains sont tout de suite flagrants comme Quand l'eau chantait le feu avec La petite sirène, d'autres sont plus subtiles et mélangent même plusieurs « héros » bien connus. C'était amusant, d'une part de trouver des éléments que l'on connait, mais aussi intéressant car il était ainsi plus facile de voir les choix artistiques de l'auteur. Par exemple, le prince soldat fait clairement référence à Casse-Noisette, mais j'ai aussi trouvé qu'il y avait une part de Pinocchio dissimulé et avec des rôles inversés entre la marionnette et son créateur. Intelligent et donnant ainsi plus de relief qu'une simple réécriture.

Je ne saurais trop dire lequel est mon préféré. Quand l'eau chantait le feu et La sorcière de Duva sûrement. L'un parce qu'il nous narre l'histoire d'un personnage qu'on a aimé détesté, en nous brisant le coeur, l'autre parce qu'il est subtil et plein de faux semblants, avec un côté horrible et glaçant mais pas forcément là où on l'attendait.

Un recueil réussit pour moi. le chant des ronces est parvenu à me charmer et me donne encore plus envie de découvrir le monde dans lequel ces légendes existent.
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J'avais repéré cet ouvrage avant sa sortie et avais prévu de me le procurer d'une façon ou d'une autre, en espérant autant apprécier ce recueil de nouvelles que la saga Grisha. Alors, lorsque j'ai vu que j'avais été sélectionnée pour cet ouvrage dans le cadre d'une masse critique, j'ai sauté de joie. C'était Noël avant l'heure ! Merci encore à Babelio et aux éditions Milan pour cet envoi. Comme je m'y attendais, ce fut une bonne lecture. Je retiendrai surtout le fait que ce soit un livre-objet superbe : on distingue une belle couverture épaisse en relief et avec des dorures ! À l'intérieur, on distingue plusieurs dessins et, surtout, des illustrations se complétant progressivement au fil des pages. le concept est à la fois génial et réussi ! C'est un véritable plaisir visuel. J'ai rarement eu en main un ouvrage aussi beau ! du côté des textes, j'ai globalement apprécié les ambiances, les personnages ainsi que les scénarios proposés. On retrouve le savoureux mélange de magie, de mystère, de terreur et de morale des contes d'antan. Souvent, il y a eu beaucoup de retournements de situation surprenants, ce qui était très appréciable ! Certes, il y a forcément des récits que l'on apprécie plus que d'autres cependant, l'ensemble est vraiment de qualité. Je recommande vivement cet ouvrage aux adeptes de contes originaux, de contes revisités ou, tout simplement, de la plume de Leigh Bardugo.

« Ayama et le bois aux épines » est ma nouvelle favorite. Les seuls reproches que je pourrais faire sont la passivité du personnage principal au début ainsi que la romance un peu trop rapide à mon goût car, si je comprends leur attirance, je ne conçois pas que l'on puisse parler d'amour après deux ou trois échanges de quelques minutes… le fait qu'Ayama soit une héroïne peu jolie et rejetée m'a plu, car cela sort des schémas traditionnels où la belle paysanne rencontre le prince charmant. Ici, Ayama est le mouton noir de la famille. À la manière de Cendrillon, elle s'occupe des tâches ménagères et vit dans la misère. Cela dit, comme Cinder dans les Chroniques lunaires, elle n'entretient pas de haine ou de jalousie à l'égard de sa soeur, ce qui est très rare. Au contraire, elle ne souhaite que le bonheur de sa famille et qu'on la laisse tranquille. Elle est douce et a également du caractère. Envoyée dans les bois pour négocier l'avenir de son royaume avec une terrible bête à moitié humaine, elle va faire preuve de courage, d'intelligence et d'imagination. Les échanges entre le loup et la jeune fille m'ont passionnée. J'ai aimé la mise en abîme avec les récits contés ainsi que le dénouement qui change de ce que l'on a l'habitude de voir…

« le renard trop rusé » fait également partie des textes que j'ai préféré. L'habileté, la fourberie et la ruse de ce petit renard est vraiment agréable à suivre. Il m'a rappelé « le Roman de Renart », un livre de mon enfance. le voir s'extirper de tous ses problèmes ou négocier avec les puces m'a plu. Par ailleurs, la fin m'a vraiment surprise ! J'avoue que l'auteure m'a fait tomber de haut. « Petite lame » est également un récit prenant une tournure inattendue. Celui-ci met en scène la belle Yeva que tout le monde souhaite épouser. Semyon, un grisha souhaitant sa main, va être aidé par l'eau afin de remporter plusieurs épreuves. le dénouement m'a autant ravie qu'il m'a surprise. de plus, l'illustration finale est réellement somptueuse. « Quand l'eau chantait le feu » m'a également séduite, car il met en scène des sirènes (ici des sild), des créatures peu exploitées dans la littérature de l'imaginaire. L'évolution des personnages (Signy, Ullla et le Prince Roffe), leurs échanges, les liens troubles qu'ils entretiennent et leurs décisions au fil de l'intrigue ont su me captiver. L'auteure a réellement creusé la personnalité des protagonistes tout en proposant une chute peu commune.

Les textes auxquels j'ai le moins accroché sont « La sorcière de Duva » et « le prince soldat ». En ce qui concerne le premier, j'avoue que je suis complètement restée de marbre. J'ai tenté de le lire une seconde fois, mais sans succès ! Il n'y a que l'illustration qui m'a plu… Pour le conte qui revisite la célèbre histoire de « Casse-Noisette », j'ai eu un peu de mal avec la narration alternée. de plus, je ne me suis pas spécialement attachée aux protagonistes. C'est une réécriture sombre, insolite et un peu folle. J'ai trouvé le résultat assez moyen… Néanmoins, les thématiques soulevées par cette nouvelle sont plutôt intéressantes !
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Je n'ai jamais rien lu de Leigh Bardugo et ce livre de contes m'a donné l'envie d'en lire plus.
J'ai beaucoup aimé cette lecture à consonance slave.
Entre réécriture de contes et totale originalité, l'univers de ce livre rend addict.
En plus cette édition est magnifique, soignée. Les illustrations sont magnifiques et de grandes qualités.
Je ne manquerai pas de le re-lire par une froide soirée d'hiver, sous un plaid avec une tasse de tisane fumante et d'en faire une lecture à haute voix.
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Un prince monstrueux retiré dans un bois d'épines enchanté ; Deux soeurs, une belle comme le jour, l'autre pataude, mais courageuse ; Un renard rusé et un chasseur cruel ; Une guérisseuse aux fourneaux toujours garnis ; Une belle-mère moins mauvaise qu'on le penserait ; Une jeune fille trop belle et son père trop vaniteux ; Des prétendants orgueilleux et avides de richesses ; Une rivière fière et puissante ; Un horloger inquiétant et un brave casse-noisette ; Une créature marine au chant créateur ; Un prince ambitieux et cynique.

Leigh Bardugo réécrit des contes que nous connaissons tous. Son hommage est sanglant, viscéral et poisseux. « Tu étais un bébé quand je t'ai pris dans un orphelinat. Je t'ai nourri avec de la sciure jusqu'à ce que tu deviennes plus bois que garçon... » (p. 113) Ce parti pris est intéressant, mais les contes originaux sont déjà très cruels, sans besoin d'effusions de sang ou d'expliciter les ressorts du mal. Il est donc un peu dommage de rendre le sous-texte visible au lieu de laisser au lecteur la possibilité de le saisir subtilement au fil des pages. Toutefois, ce recueil rappelle l'immense pouvoir des histoires et leur caractère performatif : les mots que l'on prononce forment le monde que l'on imagine, toute bonne sorcière vous le dira ! Mais parlez à vos risques et périls... « La magie ne demande pas de beauté. [...] La magie facile est jolie. La grande magie exige qu'on trouble les eaux. Elle exige le désordre et la révolution. » (p. 128)

En dépit de leur patine macabre, ces contes sont très moraux. Ils dénoncent l' inanité du pouvoir quand il est mal utilisé et célèbrent la noblesse des actes et non celle du rang, la beauté du coeur et non celle du visage. Ce recueil se lit vite et sans déplaisir, mais je doute d'en retenir grand-chose. Point positif à noter : cette lecture m'a donné envie de me replonger dans les contes des frères Grimm.
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> https://booksandrap.wordpress.com/2018/12/04/le-chant-des-ronces-leigh-bardugo/


Oh mon dieu, oh mon dieu, oh mon dieu, un nouveau livre de Leigh Bardugo, j'hyperventile ! J'ai adoré. Comment faire autrement ? Dès que je l'ai reçu je me suis littéralement jetée dessus. Je n'avais qu'une envie : découvrir chacun de ces contes, découvrir ces nouveaux personnages, me replonger dans cette ambiance magique et dangereuse propre aux écrits de cette auteure.


Je vous le recommande chaudement. Tout d'abord pour la qualité des histoires. Encore une fois Leigh Bardugo créer des contes à la fois glauque, dérangeant et sanglants qui m'ont totalement happée de la première à la dernière page. C'est bien écrit, c'est immersif, les histoires sont toutes différentes les unes des autres et pourtant on retrouve ce même sentiment à la fin de chacun. Je les ai honnêtement tous adorés même si j'ai un petite préférence pour « la sorcière de Duva » et « Ayama et le bois aux épines ». J'ai savouré chaque page. J'ai pris mon temps, lu chaque ligne avec attention pour ne pas aller trop vite. Et qu'est-ce que j'ai bien fait. Je pense que « le chant des ronces » n'est pas un livre à dévorer d'une seule traite. J'ai apprécié découvrir un conte de temps en temps, entre plusieurs lectures. Cela me permettait de réellement les apprécié, les garder en mémoire et le faire durer un peu plus longtemps.


Outre les contes, ce qui fait aussi la spécificité et la qualité de ce livre ce sont bien évidemment les magnifiques illustrations d'origines. Les éditions Milan ont fait un travail incroyable avec ce livre ! Un hard back soigné, qui attire tout de suite l'oeil et donne l'eau à la bouche. J'ai trouvé absolument génial le fait que chaque page soit orné d'une illustration correspondant à l'univers du conte en question. Les tons bleutés et rouges apportent réellement une sensation de froid et de glacial au récit. Je suis totalement sous le charme et je ne me lasse pas de le feuilleter.


Vous l'aurez compris je ne suis pas restée insensible à cette petite pépite. C'est encore une fois du très beau et du très bon. Et pourtant ce n'était pas gagné d'avance. Je ne suis pas fan de nouvelles, je suis davantage romans, j'aime pouvoir voir s'épanouir un univers et prendre le temps de m'attacher aux personnages et pourtant même si vous êtes comme moi, tentez-le. Vous ne serez pas déçus. Ces contes sont ensorcelants et vous apporte bien entendu de très belles morales à la fin. À offrir ou à se faire offrir, ce merveilleux objet livre ravira les amoureux des adeptes de Grisha et ceux qui ne le sont pas encore !


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Ce livre m'a attiré dans ses filets... Il faut dire qu'il est vraiment beau et les illustrations à l'intérieur qui évoluent au gré des pages tout simplement magnifiques. Je me suis revue sur mon lit d'enfant en train de découvrir les livres de contes que ma mère m'avait acheté.
Comme je fais toujours les choses dans le désordre, je n'avais pas vu en l'achetant que l'on entrait dans le Grishaverse, univers fantastique de la trilogie Grisha ( j'ai fait des recherches ;) ) et cela ne m'a en rien gêné dans ma lecture.
Il y 6 contes inspirés des contes classiques mais totalement réappropriés par l'auteure. Il y a donc 6 contes totalement inédits et c'est un régal.
Ils ont des côtés beaucoup plus sombres et des morales pas toujours joyeuses qui suscitent les réflexion.
Et si en lisant telle histoire, les méchants sur le papier étaient les gentils? Et si les gentils n'étaient en fait qu'illusoirement gentils? Et si les hommes commençaient à se poser les bonnes questions?
J'ai beaucoup aimé lire ces contes et ce fut très rapide. Cependant j'avoue avoir eu du mal avec celui du prince soldat.
Une vraie merveille ce livre qui vient compléter les jolis livres de contes illustrés de mon enfance.
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Ce livre est une préquelle au premier roman de l'auteur, se déroulant dans le même univers, le Grishaverse, mais plutôt comme les contes que l'on raconte aux enfants dans cet univers...

L'autrice reprend intelligemment les éléments de nos contes les plus connus, et les questionne, les interroge, mettant le doigt sur les habituels incontournables que l'on attend de ce genre de récit, et soulignant les étrangetés, les malaises...

Je voulais juste lire quelques pages pour voir de quoi il en retournait, et j'ai terminé le livre dans la foulée, happée par ces monstres qui se révèlent plus humains que des rois, ou des sorcières à l'allure de pâtissières... ne vous fiez pas aux apparences !
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Fan du GrishaVerse, j'ai lu Grisha et Six of Crows, j'ai aussi vu et adoré la série TV, il me reste encore à lire le diptyque King of Scars sur ce cher Nikolaï. Cela faisait très longtemps que je voulais ce superbe recueil de contes, en hardback avec plein d'effets (dorure...), au toucher particulier et c'est désormais chose faite !

Il s'agit d'un ensemble de contes, six au total, originaires des différents peuples : 3 sont ravkans, un zemeni, un kerch et un fjerdan : Ayama et le bois aux épines (z), le Renard trop rusé (r), La Sorcière de Duva (r), Petite Lame (r), le Prince Soldat (k) et Quand l'eau chantait le feu (f).

J'ai beaucoup aimé les trois premiers contes, encore plus la dernière qui est ma préférée et un peu moins les deux autres qui ne m'ont pas captivé plus que ça.

Ce sont des contes très sombres, macabres, fantastiques et classiques dans le sens où il y a une morale à chaque histoire, des messages cachés. Ces contes sont indépendants les uns des autres. J'adore aussi le fait qu'ils font référence à certains contes que nous connaissons bien comme La Belle et la Bête pour Ayama et le bois aux épines, Hansel et Gretel pour La Sorcière de Duva, La Petite Sirène pour Quand l'eau chantait le feu... Tout ce que je peux dire, c'est que les apparences sont trompeuses !

Les dessins sont vraiment superbes, dans les tons bleus et rouges, très détaillés, parlants. Au fil des pages, ils se modifient, grandissent pas à pas jusqu'à la fin de l'histoire avec l'illustration finale sur deux pages. le graphisme est tout de même particulier mais en lien avec chaque conte tout de même et il se prête bien à l'univers.

En bref, j'ai beaucoup aimé ma lecture, assez surprenante. Les contes sont très intéressants, les illustrations de toute beauté. Ce n'est clairement pas indispensable pour la compréhension du GrishaVerse, les contes sont donc accessibles à tout lecteur. C'est vraiment un bel ouvrage de collection.
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Un recueil de contes dans l'univers de Grisha ? Je dis oui, mille fois oui. Surtout quand on voit la beauté de l'ouvrage et les illustrations intérieures. Et pour ne rien gâcher, tous les contes sont merveilleusement écrits. J'ai un peu moins accroché au dernier, mais il n'empêche que c'est un recueil à découvrir de toute urgence !

Vous savez maintenant mon amour pour Grisha, alors il était évident que cette beauté allait atterrir dans ma bibliothèque. Et à peine commencé, je savais que j'allais aimer cette lecture. J'ai savouré chaque conte, avec ses particularités, ses histoires et ses morales. Car oui, ce ne sont pas que des contes pour enrichir un univers déjà bien complet, mais bien plus. Derrière chaque histoire, un message. Et derrière chaque message, des personnages tout aussi différents les uns des autres.

Autant, beaucoup de livres sont intéressants par leur contenu et l'histoire qu'ils proposent, autant, celui-ci est encore différent. J'ai eu la surprise en le commençant, de me retrouver entièrement dans une bulle, comme si je faisais partie de chaque conte, comme si j'étais l'un des personnages. J'étais hors de la vie réelle, et je peux vous dire que c'est une sensation plutôt très agréable ! Il m'est compliqué de vous parler de chaque histoire, car j'estime que ces dernières méritent d'être découvertes par chaque lecteur, et non pas avec un avis qui pourrait ôter le plaisir de découvrir de nouvelles histoires. Bon, je vous préviens tout de suite : nous sommes ici dans des contes, alors ne vous attendez pas à croiser les personnages que nous connaissons tous grâce à Grisha ou encore Six of Crows.

Mais attendez-vous plutôt à de courtes ou moyennes histoires, avec toujours ce petit message, prévenant, prévoyant. Alors, oui, vous allez me dire : « Oui, mais c'est de la fantasy ». Cela n'empêche pourtant pas de faire passer des messages, bien que ce soit un monde imaginaire. Ça apporte une petite touche de réalisme qui n'est pas de trop, bien au contraire.

Pour cette lecture particulière, je vous conseille juste de vous laisser porter, de voyager et d'imaginer tous ces contes, comme si vous y étiez. Promis, ce ne sera pas difficile, car dès les premières pages, ce sera comme si vous y étiez. Et puis bon, avouez qu'il est difficile de passer à côté d'une telle couverture ! Et ensuite, quand vous ouvrez le livre, vous en prenez plein les yeux. Des illustrations, oui, mais qui ont toujours un rapport avec le conte en cours et, surtout, qui évoluent en même temps que l'histoire. Et de ce côté-là, je crois bien que Pages Turner a fait quelque chose d'exceptionnel !​

​En résumé, un recueil de contes dans l'univers Grishaverse que je ne peux que vous conseiller de découvrir. Pour le plaisir des yeux, pour commencer, et ensuite, pour le plaisir de voyager et rencontrer toutes ces personnalités et toutes ces histoires merveilleuses. Alors, qu'attendez-vous ?
Lien : http://lire-une-passion.weeb..
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