combien ce serait beau si, pour chaque mer qui nous attend, il y avait un fleuve pour nous. Et quelqu'un - un père, un amour, quelqu'un - capable de nous prendre par la main et de trouver ce fleuve - l'imaginer, l'inventer - et nous poser dans son courant, avec la légèreté de ce seul mot, adieu.
Aterdel leva les yeux sur le père Pluche. C'était un peu plus qu'un regard. C'était une visite médicale.
Ils se sont emparés d'un tonneau, et le vin s'est emparé d'eux.
La mer semblait, tout à coup, les avoir attendues depuis toujours. À en croire les médecins, elle était là, depuis des millénaires, seperfectionnant patiemment, dans la seule et unique intention de s'offrir comme onguent miraculeux pour leurs peines, de l'âme et du corps.
Je l'avais oublié la poésie de ce roman a aussi inspiré un groupe italien néoclassique Ashram. Je vous laisse découvrir, peut être cette chanson pourrait vous accompagner sur cet océan mer ?
http://www.youtube.com/watch?v=u_g8X_P_XSU
Tout le reste était encore néant. L'inventer- c'est ça qui était merveilleux.
Elle marchait,et elle savait vers quoi.C'était ça l'important.Une sensation merveilleuse.Quand le destin finalement s'entrouvre,et devient chemin visible,trace indéniable,et direction certaine.Le temps interminable de l'approche.Ce moment où l'on accoste.On voudrait qu'il ne finisse jamais.
10. Océan mer, aquarelle, 20,8 x 16 cm
Coll. Bartleboom
Description.
Entièrement blanc.
« Et à présent qu’il est parti, il n’y a plus assez de temps. L’obscurité suspend tout. Il n’y a rien qui puisse dans l’obscurité devenir vrai. »