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Un auteur dont j'aime parcourir la production, variée et qui me surprend à chaque fois.
Un objet, un essai qui reste littéraire, pour aborder les problématiques du monde numérique et y apporter des points de vue personnels, étayés.
Brillant, de la part de cet auteur qui nous fait partager ses réflexions, et qui nous propose son interprétation des faits, positionnée à l'opposé de l'interprétation couramment véhiculée.
Un renversement de paradigme selon le vocabulaire consacré : le monde numérique n'est pas la cause des changements de mentalités, il en est la conséquence.
Une nouvelle forme d'intelligence aurait ainsi émergé, qui a généré cette « insurrection numérique ». Alexandro Baricco n'en élude pas les conséquences : une nouvelle façon pour chacun d'être au monde avec ces outils, le renversement des élites, qui sont avant tout les dépositaires des Vérités, et les risques de manipulation de l'information (outil de pouvoir toujours présent dans toute l'histoire de l'humanité, sous tous les cieux et sous toutes les cultures).
On peut s'interroger sur ce sujet grave, qui aboutit à un conditionnement de notre espèce, et qui érige d'autres murs entre les individus, avec des groupes prêts à s'affronter.
Une lecture passionnante pour qui veut décoder l'histoire (récente) de la mise en place de notre monde numérique, et qui se révèle parfaitement accessible à des non-techniciens du sujet. Un essai, original dans sa construction et sa présentation, éclairé par un réel souci pédagogique, avec un texte accompagné des « cartes du territoire » pour mieux visualiser.
Un essai riche en personnages ; ce sont les évocations des tycoons de cette aventure à travers leurs actes, leurs discours.
Une aventure irréversible. L'antichambre d'un nouveau monde.
C'est la fin du « monde d'hier ».
La nostalgie ne serait plus de mise selon ces propos pétris d'un certain optimisme… auquel on voudrait adhérer,…
Mais il y a 5 ans, les temps changent et … si vite !

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Au même titre que Christophe Galfard, dans son ouvrage "L'Univers à portée de main", Alessandro Baricco propose une expérience de pensées sur l'émergence des nouveaux outils numériques ; sur la manière dont ces outils ont été conçus pour nous permettre de nous retrouver dans un deuxième monde, où le corps expérimente en permanence les effets physiologiques du jeu (identité transposée, rapport Homme-Machine-Ecran, compétitions et recherches de likes…) : The Game.
Plutôt que de réitérer un discours alarmiste sur l'inquiétude d'un monde qui n'est pas appréhendé par tous de la même manière, l'auteur nous invite à réfléchir aux causes de la création (mouvement de libertés pour contourner les discours élitistes) et de l'engouement (simple pression du pouce) de ces nouveaux objets du quotidien, devenus des extensions corporelles, augmentant les capacités de l'être humain par leur simplicité d'usage et la facilité avec laquelle tout devient possible, rapide, presque immédiat.
L'écriture oscille entre l'expérience de pensées, la poésie et l'humour ; et dresse au fur-et-à-mesure des chapitres, une carte de l'évolution des nouvelles technologies, depuis la création du jeu vidéo Space Invaders : une belle mise en abîme de l'univers du gaming, dont l'acmé réside dans la présentation du premier IPhone par son créateur Steve Jobs !
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J'ai adoré les romans de cet auteur. Alors pourquoi pas un essai?
Son analyse est passionnante, et révèle un pan qui m'était demeuré caché de l'ère "internet". Tout va si vite, et pour preuve la chronologie de notre addiction est réduite! Les iPhone ou autres ersatz ne sont pas vieux, et pourtant tout le monde (autour de nous) ou presque en a un!
L'historique décrit est très intéressant, et fait référence à des idéologies progressistes un peu utopique. La connaissance, la musique,.. à la portée de tous et gratuitement s'est vite changée en machine à fric! Et par ces mêmes inventeurs utopistes!
Et maintenant deux mondes coexistent, le réel et The Game, le virtuel. Qui deviendrait prédominant.
C'est cela que décrit ce livre.
Pourtant, un pan entier n'est pas décrit. Tout l'envers du décor : qui fabrique ces ustensiles de nos rêves virtuels, qui extrait les métaux rares qui leur sont essentiels et surtout dans quelles conditions!? Et aussi, qui construit notre monde réel? Car ce Game ne saurait remplacer, je pense, nos besoins d'être protégés de la pluie, de manger, ...
Donc en résumé un essai brillant, documenté, drôle mais qui pour moi contient quelques lacunes.
Je le recommande tant à ceux qui sont scotchés à leur téléphone, qu'aux autres qui les détestent ou s'en passent.
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Attention, ce livre n'est pas un roman, mais un essai sur notre condition d'êtres numériques. Il retrace les grandes étapes de ce qu'il faut bien appeler une révolution, même si elle ne s'est pas imposée comme telle, ni aussi brutalement que les révolutions proprement dites. le ton est un peu agaçant, mais Baricco met le doigt sur les bouleversements cognitifs et sociologiques fondamentaux que des gamers un peu cinglés de la silicone valley ont provoqués, sans avoir semble-t-il la moindre idée des transformations civilisationnelles qu'ils allaient déclencher. C'est l'un des rares essais, à ma connaissance, qui aborde la question sous cet angle, la plupart se situant en général dans le camp de la technophobie et dénonçant - souvent à juste titre - les dangers d'une "gouvernementalité algorithmique". Baricco, lui, met l'accent sur le changement de point de vue qui s'est opéré entre une "ancien monde" structuré par des pouvoirs pyramidaux, dans tous les domaines, et un monde nouveau, où ces pouvoirs se sont horizontalisés, anonymisés, démocratisés. Il y a bien d'autres idées passionnantes développées dans cet essai, à lire par ceux qui voudraient ne pas se contenter d'une hostilité de principe à l'égard du phénomène numérique, fût-il argumenté. La critique que je lui adresserais, in fine, serait que son enthousiasme pour le gaming apolitique lui fait oublier la très préoccupante concentration de cette nouvelle puissance entre les mains de quelques acteurs devenus intouchables : les GAFAMI, pour ne pas les nommer.
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Depuis la création du jeu vidéo "Space Invaders" le monde est entré dans une nouvelle ère celle de la numérisation ou digitalisation. Plus qu'une révolution c'est un changement quasiment anthropologique. unique dans l'histoire de l'humanité.
Pour en arrivé à cette thèse Alessandro Baricco part donc du jeu "Space Invaders" et retrace toute l'évolution du numérique jusque à aujourd'hui, et se demande si tout cela ne serait pas qu'un jeu ?

Fourni, parfois dur à suivre avec des schémas abscons (du moins pour moi) des explications sibyllines ce dont l'auteur à parfaitement conscience, il le dit à plusieurs reprise, cela dit, très pertinent sur la chronologie.
On ressort de la lecture un peu hagard ave un arrière gout désagréable comme si l'on avait perdu son temps.
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Je connaissais le romancier, mais aussi l'essayiste ("Next") et je me suis toujours intéressé à la diversité de l'oeuvre d'Alessandro Barico. Certains de ses romans m'ont déplu, d'autres m'ont enthousiasmé.

Avec "The game", j'ai passé un moment formidable.
J'ai eu le sentiment de m'assoir en face d'un professeur anti-conventionnel, passionné et impatient de partager sa proposition sur le sujet.

Face à l'ouragan du numérique et des écrans, j'ai depuis longtemps adopté une position de méfiance, me plaçant malgré moi dans le camp des vaincus, réfractaires et un rien bougons. Bien qu'étant entouré d'outils du numérique, j'ai toujours prêté une oreille aux mises en gardes, sentant que ce bouleversement des usages n'apportait pas que des améliorations à notre vie. Mais cela faisait de moi un sceptique peu enclin à profiter des avantages de ce cette nouvelle donne. Je jouais le jeu, mais sans joie.
L'arrivée du numérique fut soudaine, énorme, et on ne reviendra plus en arrière. Pourquoi alors ne pas essayer de comprendre comment c'est arrivé...

"The game" m'a enthousiasmé car il m'a proposé une vision lumineuse sur le sujet. Barico expose sa théorie avec un remarquable sens du récit, qui fait que j'ai dévoré son livre avec la même excitation qu'un enfant qui découvre les aventures des trois mousquetaires.
Le propos est fulgurant, clair, documenté, parsemé de repères chronologiques propres à remettre en perspective les moments décisifs de cette révolution.

Sans juger, étant même plutôt disposé à démontrer à quel point cette nouvelle ère s'est construite en opposition aux systèmes de cloisonnements du XXème Siècle, Barico décortique les étapes, lève le voile sur les personnalités majeures de cette révolution, et arrive à la conclusion que nous vivons dans une ère imaginée par des créateurs de jeux vidéo.
"Space Invaders", le jeu de salle, constituerait selon lui le socle sur lequel tout serait arrivé. La position homme-clavier-écran est née de là, et se serait ensuite répétée et diffusée dans toute la mécanique d'invention des services du numérique.
Nous vivons dans un monde ludique, parsemé de voyants affichant des scores. Tout est simple, sensuel, instinctif, conçu pour la mise en mouvement, en opposition à l'immobilisme et au cloisonnement caractéristiques du siècle passé (qui a engendré son lot d'horreurs, comme chacun sait)
En ce sens, c'est une révolution, car en proposant un système de mouvement perpétuel, de partage du savoir, de manipulation tactile et ludique, les créateurs du numérique ont piétiné la position dominante des élites du siècle passé.
Barico parle de la post-expérience comme d'un phénomène qui nous pousse, grâce aux nouveaux outils, à multiplier les usages et les actions, dans une sorte de transe créative inédite.
Il souligne qu'une nouvelle élite est en train de s'affirmer, composée de personnes qui savent aller au delà de la simple utilisation pour aller créer de nouvelles expériences, dont la conscience navigue en permanence entre le monde réel et celui du monde dématérialisé.

L'auteur parvient à communiquer son enthousiasme, et nous guide au travers de son analyse originale du sujet.
On en ressort éclairé, et par là même, ce fut mon cas, débarrassé de cette méfiance nourrie durant des années par une réflexion qui manquait de hauteur. Barico ne manque pas cependant d'émettre des réserves quant à une tendance à l'atrophie du phénomène, mais dans l'ensemble, l'approche vise à nous aider à comprendre, et donc à accepter cet immense changement dans nos anciens repères.

Remarquable !
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Posons le décor : je suis fan absolu de Baricco dont j'ai lu beaucoup de fictions et de « non fictions » ; j'ai même pu interpréter au théâtre le personnage de Savigny - inspiré d'un rescapé du radeau de la méduse - dans son oeuvre majeure « Océan Mer » !
donc je ne suis pas objectif… !
mais qui l'est dans une critique sur Babelio ou ailleurs ??

Je crois aussi que je peux me permettre de comparer entre ses oeuvres. Selon moi, dans cet essai, il réussit parfaitement à marier son talent de conteur, de peintre de l'âme humaine, avec un travail impressionnant de chercheur et de vulgarisateur scientifique (qu'il avait esquissé dans ses précédents essais sur les nouveaux barbares). Et tout ça avec un humour décapant et une pseudo légèreté assez inégalés dans cet exercice à quelques rares exceptions. Je pense à ce que fait Alexandre Astier dans ses exoconférences et avec lequel Baricco partage aussi une formation en musique.

Légèreté, humour, vulgarisation certes … mais aussi de la profondeur, des références nombreuses et une complexité assez impressionnantes. Et cela rend aussi certains passages assez ardus à ingurgiter : je songe aux longs développements des « commentaires » qui concluent et prolongent les différents chapitres.Il faut s'accrocher parfois et parfois relire certains passages ; d'ailleurs Baricco nous y invite régulièrement dans une forme de pédagogie répétitive ou circulaire …

Et sur le fond justement, il y a de magnifiques trouvailles et des thèses défendues qui sont plus que brillantes. lumineuses ! … elles donnent un éclairage sur ces « deuxièmes mondes » numériques qui tournent comme des réalités parallèles mais aussi emboîtées les unes dans les autres. Très surprenante aussi l'hypothèse des origines, des intentions émancipatrices et des ruptures sémantiques voir philosophiques des fondateurs (hélas des hommes,blancs, ingénieurs et américains dans leur immense majorité !)

Fulgurante aussi la trouvaille d'avoir nommé ce deuxième monde The Game (LeJeu pour les anglophobes !!) car ce nom se décline en multiples facettes et ramifications.

Allez voir aussi la description de la « posture zéro » homme/clavier/écran (avec le passage du Baby foot à la console Space Invaders !) , de l'aérodynamique des « vérités-minute », des pyramides inversées que sont les applications avec leurs icônes qui flottent à la surface de nos écrans comme la partie immergée de véritables icebergs technologiques…

j'ai lu que certain-es critiques reprochent à Baricco dans cet ouvrage une forme de complaisance béate, voire d'idolâtrie et de naïveté vis à vis de ce monde numérique dans lequel il semble nager avec bonheur. c'est vrai en partie . mais alors il faut aussi prendre le temps de lire ses développements lucides sur les insurrections indispensables pour lutter contre les dérives constatées : une nouvelle forme d'élite et de concentration de pouvoirs entre quelques milliardaires (principalement les boss mégalo des GAFA…) … Il en appelle d'ailleurs aux plus jeunes générations nées dans le Game qui seules pourront le renouveler en lui apportant notamment une vision plus diversifiée : femmes, jeunes, cosmopolites, artistes

Et pour terminer je ne résiste pas à recopier ici un passage que je pense beaucoup d'entre vous devraient apprécier (pages 391 et 392 de l'éditions poche ! sur 410 pages !).
Baricco y constate et célèbre l'incroyable survie et vitalité d'un objet totalement anachronique dans The Game

« … Nous ne nous perdrons jamais vraiment tant que nous aurons des livres entre les mains. Pas pour ce qu'ils racontent, non. Pour la façon dont ils sont faits. Ils n'ont pas de liens. Ils sont lents. Ils sont silencieux. Ils sont linéaires, vont de gauche à droite, de haut en bas. Ils n'affichent pas de score. Ils commencent et se terminent. Tant que nous saurons les utiliser, nous serons humains. C'est pourquoi le Game les place entre les mains des enfants. du moins il attend qu'ils posent leur PlayStation, puis il les place entre leurs mains »

Tiens, je vais demander à mon libraire préféré (pour mémoire le Relais de Poche à Verniolle /Ariege !!!) s'il veut l'afficher dans sa vitrine !
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Très intéressant, enthousiasmant par moments, rassurant plutôt.

Le bémol selon moi est la non considération des enjeux écologiques ou les impacts du Game sur ces enjeux... Pas d'allusion, pour exemple, au stockage (réel, physique, énergétique massif) des données et l'utilisation éventuelle du web ou autre aspects du Game pour faire avancer la planète dans telle ou telle prise de conscience et actions... Pourtant essentiel, car si le support physique qu'est la terre nous devient invivable, le Game disparaîtra.
De même, dans ce livre manque - et pour cause ce livre est antérieur - l'impact du sanitaire, singulièrement l'impact du covid sur les relations réelles, sur la mise à mal de la "culture", sur le développement voire l'imposition du télétravail, sur un éventuel renversement des valeurs, la mise en avant du sécuritaire, à tout prix... Baricco ne l'a pas vu venir du tout, n'en parle pas du tout. (Enfin, en cela il n'est pas le seul...) Un coup d'accélérateur ou de frein, imprévisible ? en tout cas im-prévu..

Sinon, j'apprécie beaucoup et suis en accord avec la démarche ("historique" ou plutôt géologique) de compréhension, notamment l'inversion de la causalité, la volonté de fuir un 20e siècle atroce, etc. qui a poussé à systématiquement chercher à squizzer l'autorité, les élites, et les intermédiaires... Pousser à l'efficacité fluide, à la vibration par superposition de couches (post-expérience...), lisez, vous comprendrez : Baricco est très clair/explicite.

Je partage aussi le côté positif-optimiste : ce sont les enfants du Game, nés dans le Game qui trouveront les solutions aux problèmes posés... On va devoir un peu ronger notre frein...
Ou encore l'idée qu'on ne cesse de chercher à ajouter de la vie à la vie. On ne supprime pas quelque chose, on ajoute des strates. Et si l'être humain a toujours fait ça, par le rêve, le livre, le cinéma, le théâtre, il est ici bien plus accessible que jamais dans l'histoire. Enthousiasmant, oui.
Et puis, tout ça va clairement dans le sens d'un "ferme ta gueule homme blanc occidental, tu as déjà tout dit et tout abîmé, ta gueule", que je cautionne absolument.

Enfin, sur ce, je vais essayer de me maintenir au courant, d'observer et encourager cette génération qui est et qui vient, pour qu'elle nous em-porte vers quelque chose de Beau et d'Humain.

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Ce livra m'a été proposé dans le cadre d'une masse critique.
Ce n'est pas le genre d'ouvrage vers lequel j'irai dans un premier temps.

Il s'avère que j'ai été agréablement séduit.
Séduit par le sujet, quelque peu vulgarisé, mais qui permet de suivre aisément l'analyse faite par l'auteur. Il nous plonge dans un univers parallèle à notre monde, le "deuxième monde", nous en dévoile les rouages, les connexions, les points forts et les plus faibles.
Séduit par un propos sans jugement, sans connotation et sans prise de position
Séduit par un humour omniprésent qui permet un détachement nécessaire pour pénétrer avec facilité dans son discours
Séduit par des exemples concrets, qui ramènent au réel et à la vie courante

Baricco dresse une historique des étapes qui ont permis cette révolution numérique, des acteurs et des protagonistes qui l'ont engendrée.
Il mêle à cela avec brio une pensée davantage philosophique, et déborde avec aisance du cadre pour créer un parallèle pertinent avec nos vies respectives.

Si, de prime abord, il m'a été difficile d'entamer cette lecture, j'avoue en ressortir avec un certain plaisir de lecture.
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Très très intéressant ! Je connaissais Baricco le romancier, mais je ne savais pas qu'il avait fait des études de philosophie. Et c'est en philosophe qu'il aborde l'histoire de la naissance de la révolution numérique et de ses principaux développements jusqu'en 2018. Bien documenté, ce livre nous apprend beaucoup sur ce qui a présidé à l'apparition d'internet et du web, à sa manière de fonctionner et aux attitudes qui en découlent. Il se tient loin des jugements et décrit avec brio les mécanismes qui ont fait de cet univers un monde plein de beautés et d'écueils, mais un monde à parfaire à la lumière de ce que ses inventeurs ont voulu qu'il soit. Seuls quelques sujets que j'aurais aimé lui voir aborder ont été oubliés, mais ce n'est peut-être que partie remise. J'ai beaucoup aimé.
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