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3,92

sur 7147 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ayant beaucoup aimé "La nuit des temps", j'ai souhaité découvrir d'autres oeuvres de l'auteur. Mais ma lecture a été cette fois-ci beaucoup plus mitigée.

Barjavel est brillant dans la description des technologies futures, il est assez visionnaire en 1942. J'ai pris plaisir à imaginer les inventions que nous pourrions bientôt avoir et celles qui me paraissent irréalisables actuellement.

Il est intéressant aussi de lire la façon dont l'apocalypse s'est abattue sur le monde, avec les différentes difficultés à surmonter pour trouver une terre moins hostile où les hommes pourraient s'installer et rebatîr une civilisation.
Barjavel prône ici le retour aux valeurs simples, saines et essentielles.

Néanmoins, je n'ai pas aimé le personnage principal que j'ai trouvé tyranique et trop violent. Était-ce nécessaire de faire couler autant de sang ? Et j'ai été gênée par cette adoration sans fin à son encontre, tel le Messi arrivé pour sauver le monde.

De plus, et je sais qu'il faut recontaxtualiser les évènements et l'époque, la place de la femme m'a mise mal à l'aise. En 1942, nous sommes loin de l'égalité des sexes, cependant les femmes pourraient servir à autre chose qu'a simplement repeupler la planète. Barjavel écrivait des romans d'anticipation, il aurait pu anticiper aussi dans ce domaine selon moi.

Pour conclure quelques points positifs, d'autres plus négatifs. Mais peut-être devons-nous également lire ce roman en ayant pour prisme l'invasion et l'occupation de la France par les nazis. Serait-ce une métaphore ?

Je serais curieuse d'avoir l'avis des autres lecteurs.
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J'avoue avoir été déçue par ce roman de Barjavel. J'avais adoré "La Nuit des temps" et "L'enchanteur"...
Si je trouve cette histoire d'effondrement d'une société hyper-technologique intéressante (et plutôt réaliste), je n'ai pas aimé la suite.

Bref, je n'ai pas aimé !
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Bonjour amis lecteurs ! La semaine dernière j'ai décidé de donner sa chance à la science-fiction, en découvrant René Barjavel avec Ravage paru en 1943, ici publié chez Folio. Et je dois dire que je n'ai pas vraiment été convaincue par cette oeuvre, malgré la réputation de pionnier de la science-fiction en France qu'a l'auteur.

Imaginez un Paris futuriste se retrouvant du jour au lendemain privé d'électricité, mais surtout ravagé par les flammes. C'est ce à quoi doit faire face François Deschamps, le héros de ce roman. Contraint à fuir la ville et le chaos qui y règne, il va tout faire pour sauver sa peau et celle de ceux qui l'accompagnent dans son périple.

Pour ce qui est du récit en lui-même, je dois dire que je n'y ai pas vraiment trouvé d'intérêt, même si la morale portée par Barjavel dans les derniers chapitres est très intéressantes et toujours autant d'actualité, elle était compréhensible dès les premières pages et l'histoire n'y apporte pas grand-chose selon moi. Ajoutons à cela le décalage entre les époques, qui m'a frappé au début de ma lecture. Ce décalage est créé d'un côté par le langage utilisé, à la fois par les personnages et dans la narration, et d'un autre côté par les "idéaux" et la manière de penser de la société qu'a créé l'auteur dans son récit. Alors certes Barjavel s'est inspiré de la société parisienne des années 40 dans laquelle il vivait pour écrire son livre, mais tout cela mis bout à bout laissait penser que l'histoire se déroule plus dans cette décennie qu'en 2052, j'ai donc eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire.

Ensuite, en ce qui concerne les personnages, je dois avouer que j'ai été très déçue par le traitement des personnages féminins, dès le début et tout au long de l'histoire. Les femmes n'ont pas de place dans cette société, elles n'existent qu'en tant qu'épouses ou mères et plus on avance dans l'histoire, moins elles y ont de l'importance. Blanche, qui deviendra la femme du personnage principal, est une des rares qui a de l'ambition au début. Elle ne souhaite pas la vie à laquelle toutes les autres femmes se destinent sans rien dire, et souhaite être une artiste. Mais elle n'arrivera malheureusement jamais à ses fins et finira par tomber dans l'oubli au fil des chapitres, c'est plutôt décevant. Ajoutons à cela que les personnages masculins, François en particulier, deviennent de plus en plus détestables au cours du récit, je n'ai donc absolument pas réussi à m'attacher aux personnages.

La seule chose que j'ai vraiment apprécié c'est la plume de Barjavel, son rythme entraînant et sa musicalité ont été les seules éléments qui m'ont poussés à continuer cette histoire. En effet, même si les événements qui se déroulaient dans l'histoire n'avaient pas vraiment de sans pour moi, cette plume les animait d'une certaine vie, et donnait tout de même l'envie de savoir la fin de cette aventure. C'est pourquoi je ne désespère pas de découvrir une autre oeuvre de René Barjavel susceptible de me plaire un peu plus, peut-être dans un genre différent?

Je conclurai donc en disant que me plonger dans une oeuvre de science-fiction dystopique du siècle dernier n'était peut-être pas la meilleure des solutions pour me faire apprécier le genre, cependant je sais que la plume de René Barjavel mérite tout son succès, et qu'elle est grandement susceptible de me plaire dans un autre genre. Je ne peut pas vous conseiller Ravage avec un grand enthousiasme, mais si vous êtes amateur de science-fiction et que vous ne l'avez pas encore lu, il serait dommage de passer à côté de ce classique !

A tous ceux qui l'on lu, j'aimerais connaître votre avis ! Pour les autres, avez-vous envie de vous lancer dans cette histoire ?

Sur ces mots, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter de très belles lectures !
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Il y a de bonnes idées. Mais je me suis ennuyée, le style a vieillit et est très machiste, sexiste ! Par moment c'était insupportable ! À moins que mal interprété, serait-ce une ironie ? La question peut se poser...
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Beaucoup de descriptions au début pour présenter un monde futuriste. Puis l'électricité disparaît et les éléments naturels s'abattent sur les hommes, qui doivent s'organiser pour survivre. Nous allons alors suivre un petit groupe de survivants en quête d'un territoire moins hostile. Malheureusement je ne me suis pas du tout attaché aux personnages. François est un chef un peu trop superhéros. Et on ne sais pas grand-chose de ses compagnons de route (qui sont remplacés aussi vite qu'ils meurent). A part 2 ou 3 inventions imaginatives du futur, le reste ne présente pas un grand intérêt.
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L'apocalypse selon (Saint) Barjavel, tout commence à Paris, l'électricité tombe en panne définitivement, détruisant au fil des jours la vie de tout un chacun. Nous suivons le périple de quelques personnages fuyant la ville, dans des conditions atroces, tout n'est plus qu'incendies, canicules, cendres mortelles, rixes, meurtres, pillages. Ces personnages vont finir par s'établir dans une campagne quelque peu sauvegardée pour y recréer une vie rurale, où règne le patriarcat, la polygamie (afin de perpétuer la race humaine), le rejet de tout centre urbain, l'abolition des livres (qui représentent le savoir par lequel le malheur est arrivé). Ce roman a été écrit en 1942, il est absolument visionnaire, notamment en ce qui concerne le tout électrique, les énormes concentrations d'habitants dans les villes, la climatisation dans les appartements, la densification, influence des médias, la célébrité vite fabriquée, le rejet même de l'idée de la mort, en conservant les ancêtres tels quels dans des salles de congélation à l'intérieur des habitations.
On pense à un film catastrophe, et on ne s'attache pas franchement aux personnages, tant il ya une avalanche d'évènements. Pour le sujet de la fin d'une civilisation, mieux vaut lire toutefois "La route" de Mc Carthy.
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Décidément, je crois que les livres de René Barjavel ne sont pas faits pour moi. J'avais été dérangée par les remarques racistes et misogynes dans La Nuit des temps. Dans ce roman, de nouveau les femmes sont reléguées à des rôles de potiches sans cervelle. Elles ne servent à rien. Finalement, à la fin du livre, on leur trouve une utilité, faire des enfants pour repeupler le monde. La fin du roman est complètement saugrenue. le personnage principal se transforme en dictateur. Il aurait mieux valu ne pas rédiger le dernier chapitre.
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J'éprouve de la répulsion pour ce roman, à l'instar de Barjavel qui éprouvait de la répulsion pour les mathématiques et les sciences. Barjavel était pétainiste. le roman a d'abord été publié en feuilleton dans le journal antisémite "je suis partout" . J'ai lu dans "le soir" : "Barjavel publie son roman en 1942, chez Denoël. L'éditeur belge, installé à Paris, est – et de loin – le plus collabo. Auparavant, Barjavel a publié le roman en feuilleton dans une des pires revues de l'époque, Je suis partout, dirigée par Robert Brasillach. Je suis partout est la revue la plus fasciste de France.". Toutefois certaines critiques atténuent le pétainisme de Barjavel. Apres ces réflexions, il m'est difficile d'aller plus loin dans l'analyse du roman. Néanmoins je me suis posé des questions sur les "cônes" que l'on trouve dans le faisceau de lumière du phare d'une voiture, le faisceau d'une veilleuse qui dessine une hyperbole sur un mur, dans le roman "le voyageur imprudent" et que je suppose faire allusion aux mathématiques des coniques. Des habitations de science fiction en forme de cône...On trouve déjà une habitation en forme de cône dans "ravage" , des maisons aux formes variees : " ...au tronc de cône
d'acier..." . Beaucoup de "lumière" dans ravage, 68 occurrences du mot,7 lumineux et 10 lueur,8 bougie (s). Une clinique psychiatrique est perturbée par l'absence d'électricité. Un dément qui se prend pour le Christ s' écrie : "— Que la lumière soit !". 22 fois le mot électricité. le roman fait allusion à la formule d'Einstein E = mc2 : "la matière et l'énergie ne sont qu'un" . On retrouvera cette allusion dans "La nuit des temps". Curieuse interprétation de la formule d'Einstein dans ravage : si l'électricité disparaît, la matière disparaît ! Donc l'électricité se manifeste sous une autre forme. ..La première pile atomique à été créée en 1942 aux États Unis, et la première bombe atomique en 1945. Barjavel n'imaginait pas les conséquences de la formule d'Einstein dans ravage ! Dans la nuit des temps il inverse son usage...

Lien : https://www.lesoir.be/art/80..
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L'idée de départ aurait pu donner un résultat qui transcende les décennies, mais là, non. Tous les clichés sont (très) développés.
Les villes sont 100% artificielles, mais les campagnes sont encore au 19° siècle. Les agriculteurs du début du 20° siècle doivent bien se marrer en découvrant le futur imaginé pour eux par l'auteur.
La place de la femme reléguée à la reproduction (et le repos du guerrier bien sûr). le mâle qui devient naturellement chef et appelle les autres "mes enfants". Les chefs de villages, tous mâles. Mais aussi un étrange mélange de mépris total pour la vie humaine, avec des exécutions plus que sommaires, associées à de la sensiblerie parfois franchement en décalage. Sans oublier la bêtise, qui est bien la chose la plus partagée par les citadins.
Je suis arrivée au bout non sans peine, et je pense que je vais clore ici ma séquence Barjavel, après 2 déceptions.
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La grande catastrophe

En 2052 l'électricité disparait. Pourquoi ? L'auteur ne nous le dit pas… Mais dans cette société imaginée par l'auteur 110 ans plus tôt (le livre a été écrit en 1942), sans électricité, point de salut, c'est l'apocalypse, la grande catastrophe…
Je salue l'effort d'imagination (visionnaire ?) de René Barjavel, son écriture, mais désolée, je n'ai pas du tout adhéré à l'histoire… Les personnages m'ont semblé creux, le héro, François, n'a pas (ou peu) de consistance… Tout au long du roman, nous sommes abreuvés d'un discours sexiste voire misogyne… Je veux bien remettre le roman dans le contexte de l'époque mais tout de même !
Pourtant, les récits post-apocalypse m'ont toujours intéressée mais là, je suis déçue, désappointée, je m'attendais à autre chose…
Quant à la fin… Que dire ?
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