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sur 7102 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
La grande catastrophe

En 2052 l'électricité disparait. Pourquoi ? L'auteur ne nous le dit pas… Mais dans cette société imaginée par l'auteur 110 ans plus tôt (le livre a été écrit en 1942), sans électricité, point de salut, c'est l'apocalypse, la grande catastrophe…
Je salue l'effort d'imagination (visionnaire ?) de René Barjavel, son écriture, mais désolée, je n'ai pas du tout adhéré à l'histoire… Les personnages m'ont semblé creux, le héro, François, n'a pas (ou peu) de consistance… Tout au long du roman, nous sommes abreuvés d'un discours sexiste voire misogyne… Je veux bien remettre le roman dans le contexte de l'époque mais tout de même !
Pourtant, les récits post-apocalypse m'ont toujours intéressée mais là, je suis déçue, désappointée, je m'attendais à autre chose…
Quant à la fin… Que dire ?
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Passionnée par ce livre ? Non. Par contre, j'ai été interpellée par le côté visionnaire, violemment visionnaire et dérangeant de l'histoire.
Ce roman ne tend-il pas à se rapprocher de la réalité dans ce qu'elle a de plus négatif ? Peut-être.
Ne sonne-il pas comme un avertissement ? Sans doute.
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Beaucoup de descriptions au début pour présenter un monde futuriste. Puis l'électricité disparaît et les éléments naturels s'abattent sur les hommes, qui doivent s'organiser pour survivre. Nous allons alors suivre un petit groupe de survivants en quête d'un territoire moins hostile. Malheureusement je ne me suis pas du tout attaché aux personnages. François est un chef un peu trop superhéros. Et on ne sais pas grand-chose de ses compagnons de route (qui sont remplacés aussi vite qu'ils meurent). A part 2 ou 3 inventions imaginatives du futur, le reste ne présente pas un grand intérêt.
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En Résumé : Au final je dois bien admettre que je suis sorti déçu de ma lecture de ce Ravage de barjavel. J'ai eu clairement l'impression de plonger dans un récit bancal, creux, mal construit. L'intrigue repose sur un Deus Ex Machina tellement facile et énorme qu'il en perd tout intérêt permettant juste à l'auteur de construire ses réflexions. Sauf que les idées et thématiques soulevées m'ont paru très mal amenée, tellement guidées par l'auteur en décriant un système dès la première page pour mettre l'autre sur un piédestal, que cela n'a jamais fonctionné avec moi. L'univers a, certes, quelques idées intéressantes pour l'époque, mais comme l'univers est une caricature, manquant franchement de profondeur et de soins il n'a jamais réussi à me convaincre. Je ne parlerai même pas de l'aspect politique qui ne représente qu'un chapitre, est présenté comme une farce et est oublié très vite, ni des nombreuses idées inutile qui parsèment ce livre comme par exemple ces « morts » qui n'apportent rien du tout. Concernant les personnages seul notre héros est un minimum construit, sauf que vu son évolution, son penchant à considérer une femme comme sa propriété et son côté antipathique et j'ai des idées débiles, il m'a laissé de marbre. J'avais de l'espoir avec Blanche, mais une fois embrasée de force par le héros elle tombe en pâmoison et disparait littéralement du récit. Après, je ne le nie pas, l'auteur sait écrire, il a une plume qui se dégage clairement et amène quelques fulgurances à travers par moment des descriptions saisissantes, mais c'est trop peu.Je peux entendre que parfois il faut pousser un récit à l'extrême pour faire réfléchir, mais ici ce n'est jamais le cas vu que tout est construit de telle façon qu'on ne doit qu'adhérer à l'idée de l'auteur. Dommage.


Retrouvez la chronique complète sur le blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Ayant beaucoup aimé "La nuit des temps", j'ai souhaité découvrir d'autres oeuvres de l'auteur. Mais ma lecture a été cette fois-ci beaucoup plus mitigée.

Barjavel est brillant dans la description des technologies futures, il est assez visionnaire en 1942. J'ai pris plaisir à imaginer les inventions que nous pourrions bientôt avoir et celles qui me paraissent irréalisables actuellement.

Il est intéressant aussi de lire la façon dont l'apocalypse s'est abattue sur le monde, avec les différentes difficultés à surmonter pour trouver une terre moins hostile où les hommes pourraient s'installer et rebatîr une civilisation.
Barjavel prône ici le retour aux valeurs simples, saines et essentielles.

Néanmoins, je n'ai pas aimé le personnage principal que j'ai trouvé tyranique et trop violent. Était-ce nécessaire de faire couler autant de sang ? Et j'ai été gênée par cette adoration sans fin à son encontre, tel le Messi arrivé pour sauver le monde.

De plus, et je sais qu'il faut recontaxtualiser les évènements et l'époque, la place de la femme m'a mise mal à l'aise. En 1942, nous sommes loin de l'égalité des sexes, cependant les femmes pourraient servir à autre chose qu'a simplement repeupler la planète. Barjavel écrivait des romans d'anticipation, il aurait pu anticiper aussi dans ce domaine selon moi.

Pour conclure quelques points positifs, d'autres plus négatifs. Mais peut-être devons-nous également lire ce roman en ayant pour prisme l'invasion et l'occupation de la France par les nazis. Serait-ce une métaphore ?

Je serais curieuse d'avoir l'avis des autres lecteurs.
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C'est le premier roman de René Barjavel (1911-1985) que j'ai lu, et je dois dire qu'il est possible que ça soit aussi le dernier.

Ce roman d'anticipation catastrophiste commence plutôt bien, et demeure intéressant jusqu'à la fin de la première partie (). La description de la ville futuriste, avant sa destruction, est intrigante et amusante, surtout dans l'exercice de la recherche des différences technologiques ou d'urbanisation avec le monde actuel.

La suite est beaucoup moins inspirée : la traversée de la France à pied est très longue, mais l'auteur semble trouver intéressant de décrire les paysages et les cendres…

J'ai quand même poussé l'effort jusqu'à la fin, curieux de savoir comment cette catastrophe se terminerait. Bien mal m'en a pris, car la conclusion de l'histoire est consternante, avec une morale incroyablement réactionnaire. Sans blaguer le moins du monde, Barjavel vous expliquera, Mesdames, que dans le monde qui renaîtra, . Amies féministes, qu'en pensez-vous?

Je mets 1,5 étoiles pour la totalité du roman, car plus de la moitié du roman est juste bonne à être jetée à la poubelle. S'il n'y avait que le début, ça vaudrait bien un 2,5 voire un 3, malheureusement la boîte à idées de Barjavel était vide et il s'est vraiment laissé allé sur la fin.
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Ce court roman me laisse dans un état dubitatif…

Ce qui est sûr, c'est qu'il porte bien son titre. Les pages sont une succession de malheurs et de catastrophes. Un vrai carnage !

René Barjavel a imaginé notre futur d'une manière qui ne m'a pas vraiment convaincue. Les situations me semblent peu crédibles et les événements se sont enchaînés dans ce qui parait une surenchère de noirceur.

Il n'y a aucun approfondissement dans le dessin des personnages, auxquels je n'ai ressenti aucune empathie (j'attendais presque avec impatience leur trépas, pour rester dans la logique du récit).

La présence d'un roi noir tout puissant et malfaisant en Amérique du sud, couvert d'or et de pierres précieuses, n'a fait que rajouter un côté niais et illogique, dans un monde du futur censé être à la pointe de la technologie.

Et puis cette manière de considérer les femmes n'a fait qu'exacerber mon agacement. D'un côté il y a Blanche, la future mère pondeuse du héros, très jeune, vénale, pas très maligne, mais néanmoins charmante, et de l'autre, François, le héros donc, grand, brun, très intelligent, courageux, la force virile dans toute sa splendeur, il va prendre le destin de l'humanité en main…

Hummm Charal

Bref, au final je suis bien contente d'en avoir terminé. Il est temps de passer à autre chose.

Lien : https://lebouddhadejade.blog..
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Ravage est un roman post-apocalyptique se déroulant en 2052 et voyant toute la société sombrer dans le chaos suite à la disparition de l'électricité. Privé d'eau, de machines ou de moyens de déplacement, François Deschamps, à la tête d'un petit groupe, décide de quitter la capitale en proie aux flammes et à la violence, pour regagner son village d'enfance en Provence.

Paru en 1943, en plein pendant l'occupation, Ravage a été publié à l'époque dans le journal « Je suis partout », dirigé par Robert Brasillach, principal journal collaborateur et antisémite sous le régime de Vichy. Et ça se ressent fortement dans le roman !
Au-delà de la forme, très réussie et brossant un monde en pleine apocalypse avec beaucoup de succès, Ravage est avant tout un texte totalement anti-progrès et pro-retour à la terre, avec les « valeurs saines » qui vont avec, patriarcalisme et natalisme en tête.
Difficile de voir s'il s'agit là d'une volonté de l'auteur ou de thématiques dictées par l'air du temps, mais toujours est-il que Ravage laisse une impression assez gerbouleuse aujourd'hui.
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René Barjavel nous prouve que la science-fiction ne date pas d'hier. Publié pour la première fois dans les années 1940, Ravage est ce qu'on pourrait nommer un roman d'anticipation (même si un certain nombre de choses divergent du monde que l'on connait aujourd'hui).

Nous sommes en 2052, et les avancées technologiques ont prit le pas sur l'Homme. Tout est géré par l'électricité, la technologie, qui ont même remplacé l'agriculture. En apparence, tout semble pourtant être mieux, mais ça n'est pas le cas. Vers le début du roman, une soudaine coupure d'électricité, des énergies, à Paris (et dans le Monde entier, même) va chambouler ce monde nouveau. Les Hommes sont privés d'eau, d'électricité, de lumière... Et cela va réveiller leurs instincts primaires. L'apocalypse va réveiller leur côté sauvage, cruel et individualiste.

François, un jeune homme, va mener avec lui tout un groupe, dans le but de sauver leur peau. Sur le chemin, beaucoup d'entre eux vont mourir mais François, devenu dictateur, leur ordonne de continuer, de ne pas pleurer leurs morts maintenant. Ceux qui l'accompagnent vont exécuter tous les ordres, sans se poser plus de questions que ça. C'est étonnant, et ça nous prouve à quel point les gens on ce besoin d'être dirigé, et la façon dont on peut égoïstement fermer les yeux, même devant les pires des horreurs.

Oui, ce roman critique non seulement les avancées technologiques, mais aussi la société qui se laisse dicter par ses nouvelles technologies, qui ne pense plus par elle-même.

J'ai beaucoup aimé ce roman apocalyptique, qui me fait réaliser que René Barjavel était un visionnaire. Je m'interroge maintenant : sans ressources énergétiques, serions-nous comme ces personnages, devenus sauvages ? Reviendrons-nous en arrière ? Et je pense que oui, que l'individualisme régnerait encore plus, que ce serait la loi du plus fort.

Ce roman est vraiment très intéressant et très bien écrit.
Lien : http://leslecturesdanais.blo..
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Écrit initialement en 1943, le récit a été révisé en 1975, soit 10 ans avant sa mort. Étonné par les premières pages et de sa vision d'un monde futuriste, ce récit laisse sourire lorsque l'on voit comment notre monde a évolué comparer a celui imaginé par l'auteur. L'histoire se déroule donc dans un futur, la date n'étant pas mentionné, mais serait approximativement en 2050, l'avancé technologique est-elle que les campagnes ont été vidées au profil de mégapole. François (cocorico) étant amoureux d'une jeune demoiselle du nom de Blanche vit dans un petit appartement à Paris. Blanche voulant devenir une star et vivre dans le luxe quitte prématurément son ami pour un directeur de radio du nom de Seita. Puis, l'électricité n'est plus, tout est détruit le monde dans lequel ils vivent. S'en suit la destruction de Paris.
Ce récit est écrit en quatre parties bien distincte. Alors que la première est intéressante, on y découvre ce que pourrait-être le future, avec des anachronismes et des délires comme par exemple, le Pays est dirigé par des vieux ministres dont un délégué à la guerre. La deuxième se lit, quant au deux dernières, ça devient du n'importe quoi. Seul François devient un membre important, Blanche disparaît non pas en physique, mais en personnalité, l'auteur se plaît même a écrire des paragraphes misogynes.
Ce livre se voulant une réflexion sur l'humanité, je n'ai pourtant pas apprécié sa finalité.
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