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3,78

sur 163 notes
Un polar que l'on pourrait qualifier de classique, une enquête au petit goût d'Agatha Christie ( que j'aime tant ) où les déductions et la réflexion sont les principaux ingrédients de la réussite de l'enquêtrice amateur Joséfa.
Les personnages sont attachants, on se prend au jeu de les soupçonner à tour de rôle en espérant que nos chouchous ne soient pas coupables.
Une lecture très agréable qui m'a en plus donné envie de découvrir l'Ardèche.
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Hélène Vitarelle est à la tête d'une entreprise de renom du parapluie. Elle est une femme d'affaires redoutée et redoutable ; elle est exigeante, autoritaire. Lorsque l'on retrouve Hélène morte, je peux vous dire que les suspects, il y en a des tonnes ! Malgré les suspects en pagaille qu'il peut y avoir, l'enquête sera vite résolue car il semblerait que ce soit le gendre de cette dernière qui l'aurait assassiné... Jacques, son gendre s'est suicidé en prison, voici une preuve de sa culpabilité toute trouvée...

Joséfa et Nina sont de la même famille, elles sont très proches et partagent beaucoup de choses ensemble. Pourtant, elles ont des caractères bien différents mais c'est justement ce qui fait que leur relation est solide. Joséfa, la tata est plus posée, calme, mature ; elle aime écouter, observer, regarder ce qui l'entoure tandis que Nina, la nièce est plus fougueuse, vivace ; elle a le sang chaud, un tempérament de feu ! Elle ferait mieux parfois de réfléchir avant d'agir. Mais leur duo de choc fonctionne parfaitement, surtout lorsqu'il s'agit de résoudre des enquêtes étonnantes.



Nina était la maîtresse de Jacques et cette dernière est persuadée qu'il est innocent. Elle est bien déterminée à prouver l'innocence de son défunt amant, parti trop tôt. Nina va convaincre Joséfa à l'aider à prouver l'innocence de son Jacques mais pour se faire, elle va devoir infiltrer la demeure des Vitarelle. Joséfa va réussir à se faire embaucher comme femme de ménage.



Le coupable n'a qu'à bien se tenir car ce sont les deux femmes qui vont faire la pluie et le beau temps dans la demeure d'Hélène ! Elles vont mener l'enquête avec beaucoup de précautions, malgré tout, elles vont faire une terrible erreur, s'attacher à certains membres de cette famille... Frédéric est le personnage le plus touchant de tous, certainement parce que c'est un jeune garçon âgé d'une dizaine d'année qui vient de perdre son papa chéri. Maintenant, il porte une terrible étiquette sur le dos "meurtrier d'Hélène", sa grand-mère qui était très autoritaire avec lui. Quand à sa maman, elle est hospitalisée car elle est fragile psychiquement parlant. N'ayant plus de repère, Frédéric est livré à lui-même mais heureusement que Joséfa est là pour aider cet enfant innocent qui n'a rien demandé. Joséfa va lui donner tout l'amour et la confiance qu'il a besoin pour grandir. Leur relation qui s'installe au fil du temps est belle à voir, on ressent tout l'amour qu'il y a entre eux.



Le nouveau roman de Sylvie Baron est une très belle découverte pour ma part, comme toujours d'ailleurs. Ici, on va en apprendre beaucoup sur l'industrie du parapluie. Vous n'avez pas idée de la complexité et du nombre de personnes qui participent à la confection de cet objet que nous utilisons dès qu'il pleut.



Par ailleurs, ça fait longtemps que je n'avais pas été surprise de la sorte dans une lecture ! Nos enquêtrices amatrices au grand coeur ont réussi à mettre en lumière, avec beaucoup d'ingéniosité le coupable mais aussi la vérité sur cette famille Vitarelle qui avait beaucoup de choses à nous révéler. La plume de l'auteur est belle, fluide, émouvante et très agréable à lire. La trame de l'histoire est bien menée et est addictive.



Tout ça pour vous dire qu'en commençant ma lecture, j'étais loin de m'imaginer la tournure qu'allait prendre cette histoire qui m'a totalement passionné ! Sylvie Baron nous offre un récit dense, fort avec une fin étonnante. A découvrir de toute urgence !
Lien : https://leslecturesdeladiabl..
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Une enquête traditionnelle comme on peut en lire dans pas mal de polars actuels... Pas réellement d'originalité mais une histoire qui tient debout avec des personnages bien campés comme la tante Joséfa, un personnage solide, original qui mène bien l'enquête ...et qui a des airs sur Agatha Christie.
L'histoire, l'entreprise familiale, la famille Vitarelle et ses parapluies sont des éléments inhérents à la narration et qui apportent une couleur particulière à l'enquête. On découvre également toute une galerie de portraits, bien décrits psychiquement et physiquement parlant. Pas désagréable à la lecture mais pas très original sur le fonds.
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Les cosy mystery ne font pas partie de mes lectures habituelles, et pourtant pour cette dernière lecture de l'année 2021, je me suis laissé tenter par le parapluie de la discorde de Sylvie Baron. Ne versant pas dans ce genre littéraire, je ne connaissais pas cette autrice, mais je vais vous expliquer pourquoi je commence par celui-ci : tout simplement car l'histoire se déroule dans un coin de France que je connais bien, le Cantal. Et il faut avouer que c'est intéressant d'être capable de se représenter en détails les lieux où se passe l'histoire !

Nous allons suivre l'enquête de Joséfa et de Nina, sa nièce, qui se font embaucher comme domestiques dans la villa de la famille Vitarelle. Leur objectif ? Découvrir l'assassin de la cheffe de famille Hélène Vitarelle. Jusqu'à sa mort, cette dernière était à la tête de l'entreprise Vitarelle, fleuron de la production française de parapluies. Avec son caractère froid, manipulateur et autoritaire, elle régnait sans pitié sur son petit empire, menant à la baguette son mari et ses trois enfants. Nina va tout faire pour disculper son ex-amant et père de ses jumeaux, Jacques Naucelle, accusé du meurtre d'Hélène.

Sylvie Baron dresse ici les portraits de personnages touchants et justes. Nina est lumineuse et pleine de vie, ses dialogues avec le vieux jardinier de la villa m'ont attendri. L'évolution de l'état du petit-fils de la défunte, Frédéric, est bouleversante et décrite avec justesse. C'est drôle de voir des personnages totalement effacés du vivant de la tyranne reprendre vie après sa mort. A croire que le crime profite à toute la famille… D'autres personnages sont plus inégaux. Les enfants Vitarelle, pour commencer : j'ai bien aimé Hugo, repoussant au début mais qui saura devenir attachant (pour une raison que je ne vais pas spoiler ici), j'ai moins aimé Sophie qui est une caricature de sa mère, et enfin Laure est totalement inexistante du fait de sa maladie. le personnage principal, Joséfa, ne m'a pas totalement convaincu. Dès les premières pages, elle m'a fait penser à Joséphine Ange Gardien, et ce n'est pas un compliment (s'il faut le préciser). Elle brille dans le genre fouineuse et excelle à mettre son nez dans tout ce qui ne la regarde pas ; et, bien évidemment, elle distille sa morale et ses conseils à tout-va.

L'intrigue se révèle être assez classique et mêle histoires de famille, liaisons amoureuses et secrets industriels, rien que ça. Habitué aux polars noirs, thrillers, Thilliez & compagnie, l'enquête parait forcément un peu simple (-iste ?). Mais je pense que c'est inhérent au genre cosy mystery donc je ne serai pas trop critique à cet égard-là. On se croirait dans une enquête d'Agatha Christie, loin des scènes avec effusion de sang et violence à gogo. le duo d'enquêtrices va découvrir de nombreux secrets de famille, suspecter tour à tour les membres de la famille et faire la lumière sur ce(s) mort(s).

J'ai beaucoup aimé cette petite lecture rapide, légère et reposante. L'autrice a su retranscrire la beauté des paysages cantaliens et du village de Vic-sur-Cère. Nul doute que la prochaine fois où j'y serai, j'imaginerai la villa Médard en bord de Cère, derrière les terrains de tennis municipaux. Bien évidemment la famille Vitarelle sera là avec ses indémodables parapluies d'Aurillac. Par contre, pas sûr que les cosy mystery soient forcément mon genre de prédilection.
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Je remercie les éditions J'ai Lu pour cette superbe réception qui paraîtra le 8/9. J'ai découvert la plume de Sylvie Baron avec " le cercle des derniers libraires " et cette lecture ne m'avait pas convaincue. CEPENDANT, le parapluie de la discorde est écrit d'une façon plus nette, plus confiante et plus fluide. Je me suis laissé prendre dans cette enquête avec Joséfa qui est une sacrée bonne-femme et Nina, la jeune mère détruite par Jacky, l'homme aux 1000 conquêtes. L'autrice nous emmène dans le monde de les confections via une famille menée à la baguette par la mère avant que celle-ci ne soit assassinée. Dure, froide, un coeur sec, Hélène Vitarelle est un être abject et bons nombres auraient le mobile parfait... Jacky ? Hugo ? Charles ? Sophie ? le tyran n'est plus, mais elle laisse des traces. L'enquête est très bien ficelée dans ce roman et beaucoup plus approfondie. Sylvie Baron mène l'intrigue, aborde les liens familiaux, le suicide, la dépression, l'absence... Ce roman se lit avec facilité tout en ayant de la profondeur, ce qui me réconcilie avec la plume de l'autrice ! Dans un cadre champêtre, laissez Joséfa vous emmenée avec elle sur sa mobylette pour menée l'enquête ! Coup de coeur assuré !
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Je n'ai pas résisté à l'attrait de la couverture de ce roman lorsque je l'ai vue sur le compte Instagram de mes libraires. J'ai flashé sur le parapluie, l'hiver, la neige... J'adore. Et puis, je suis allée rencontrer l'autrice lors d'une séance de dédicaces... Un tête à tête fort sympathique.

L'action de ce roman se déroule en Auvergne, dans ma région, je ne connaissais pas les autres ouvrages de l'autrice qui y vit ! Oh l'aberration ! Maintenant que j'ai découvert cette petite pépite, je vais m'empresser de me laisser surprendre par les autres romans de Sylvie Baron dont la plume, alerte, fluide et très agréable, ne peine pas pour immerger le lecteur dans l'histoire.

Tout de suite, nous faisons la connaissance de Joséfa, et de Nina, sa nièce. Ce sera cette "Hercule Poirot" en jupons qui va détricoter toute l'affaire, celle d'un assassinat doublé du suicide du présumé assassin. Car notre Joséfa, loin d'être tombée de la dernière averse, va se faire embaucher comme employée de maison dans la famille d'Hélène Vitarelle, la victime, qui n'était autre que la dirigeante d'une grande entreprise de fabrication de parapluies, l'industrie de la région d'Aurillac. Ce détail n'est pas de la fiction, à Aurillac, on fabrique vraiment des parapluies, c'est d'ailleurs la capitale et le berceau du parapluie. Et c'est en observant, en questionnant, mine de rien, en fouinant aussi, que Joséfa, dotée de belles qualités humaines en plus d'être fine mouche, va résoudre la solution d'une énigme qui est loin de sauter aux yeux.

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce cosy mystery auvergnat. La psychologie des personnages est bien marquée, surtout celle des plus attachants. La campagne du Cantal est joliment décrite, l'exactitude de ses paysages et de ses atmosphères sait charmer... le suspense est habilement entretenu, distillé par petites touches, il favorise bien l'envie de ne pas lâcher le livre pour enfin savoir le dénouement de l'intrigue. Bref, j'ai adoré, vu la vitesse à laquelle j'ai dévoré ce roman !
Lien : https://lecturesdartlubie.bl..
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Un polar très mal rythmé et une histoire d'amour qu'on sent arriver dès le premier tiers du livre,avec des stéréotypes sentimentaux à la Delly. D'ailleurs des stéréotypes,il y en a partout et quand bien même certains personnages sont très attachants( je pense à Josefa) leur profil est basé sur de la psychologie de comptoir.
Tout ça fait un livre vite lu,par contre bien servi par quelques belles descriptions.
Non je ne lirai pas davantage cette auteure,je trouve que je mérite plus.
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cela faisait longtemps que je n'avais pas été comme chez moi dans un roman, lorsque j'étais ado j'avais découvert et dévorée Agatha Christie et là voilà que je la retrouve en quelque sorte... c'est un roman à cette atmosphère si particulière un peu surannée aux décors travaillés et aux personnages fouillés. de plus Josefa est un personnage enquêteur à la Miss Marple qui partage avec sa consoeur une bonne dose d'observation et de sens pratique. j'ai adoré aussi l'aspect Terroir.
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Que diriez-vous d'une enquête légère (même s'il s'agit d'un meurtre et d'un suicide), d'un brin de folie et d'amour, et surtout un récit où les liens familiaux ne sont pas ce qu'ils devraient être.
Dans le Cantal à Vic-sur-Cère se trouve la villa Médard, elle abrite une famille dont la matriarche, Hélène Vitarelle, vient d'être assassinée. Cette femme d'affaires plus crainte que respectée, qui a su se faire une place dans un milieu d'hommes, a été à la tête de l'entreprise familiale de fabrication de parapluie.
Mais voilà que sa mort la met une fois de plus sur le devant de la scène! Hélène aurait entretenu une liaison avec son gendre, Jacques Naucelle, ce dernier dont la réputation de coureur le précède, a été arrêté et s'est suicidé en cellule. Est-ce pour autant un aveu? Pas sûr!
Une personne est pourtant persuadée de son innocence, Nina, une maîtresse parmi d'autres avec qui il a eu deux enfants et qui lui aurait rendu visite la veille de son arrestation.
Ainsi Nina convainc sa tante Josefa (fin limier) de l'aider à y voir plus clair dans cette histoire notamment de laver l'honneur de cet homme, père de ses enfants. Josefa se fait embaucher comme domestique pour enquêter de l'intérieur.

Qui est réellement cette famille dont les membres semblent tous plus torturés les uns que les autres? Qui a vraiment tué Hélène: l'un de ses trois enfants? son mari? son gendre? ou encore le jardinier voire son petit-fils? des coupables en vois tu en voilà !! Deux personnages vont "révolutionner " la maisonnée: Nina avec sa beauté troublante et son tempérament de feu et Josefa qui par sa douceur et sa fermeté saura se faire entendre et apaiser certaines tensions, son sens de l'observation va en faire un Sherlock Holmes aux courbes généreuses. Quel drôle de duo ! Ça fonctionne à merveille, les deux femmes se complètent et glanent des indices précieux.
Le dénouement est digne d'Agatha Christie, sous couvert de déductions presque scientifiques Josefa déniche en dernier coupable. Je ne me suis pas ennuyée un instant, l'intrigue est magnifiquement menée, des pointes d'humour, un rythme qui ne s'affaiblit pas et surtout une fluidité dans le récit permettant de se plonger pleinement dans le Cantal, on en sentirait presque les parfums.
Déjà conquise par le cercle des derniers libraires, j'avoue que cette autrice commence sérieusement à m'intriguer!!!
Lien : https://stemiloubooks.wordpr..
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Si vous êtes fans d'Agatha Christie, que vous ne ratez pas un épisode de Mimi Mathy, que vous adoré le Cantal, que vous aimez les histoires d'amour, alors vous serez pleinement satisfait avec le parapluie de la discorde!
J'ai passé un agréable moment avec Joséfa (un parfait mixe entre Miss Maple et Joséphine l'ange gardien), Nina et les Vitarelle!
J'avoue avoir eu un doute après la lecture du premier chapitre, je commençais à regretter ma lecture, je me disais "mince, je vais encore me farcir 300 pages avec cette Josefa qui a l'air d'un ennui… mais arrivé à la dernière page du roman, je me suis rendue compte que l'autrice avait réussi son coup, me tenir en haleine jusqu'au bout, et même regretter de quitter ces personnages auxquels je m'étais attaché. J'espère pouvoir les retrouver dans ses prochains romans tellement j'ai apprécié.
Alors certes, ce n'est pas le livre de l'année, tout comme certaines aventures de mon cher Hercule Poirot dont je ne relirai pas forcement une seconde fois les livres, il y a quelques facilités dans la trame de l'histoire, on peut même se douter un peu de la fin même s'il nous manque quelques éléments. Mais pour ma part, j'ai aimé et c'est tout ce qui compte!
Merci (encore une fois) à Babelio et à la maison d'Edition "Jai lu" pour cette chouette découverte!

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