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3,9

sur 1429 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La découverte de ce roman m'aura permis de découvrir un autre Peter Pan. Comme beaucoup, je connaissais le dessin animé de Disney, et cette lecture m'aura permis de voir que le "vrai" Peter Pan est un enfant capricieux, autoritaire, égoiste, prétentieux et non pas ce petit bonhomme gentil qu'on a voulu nous faire avaler :p.

La découverte du Pays Imaginaire m'a fait retomber en enfance. Après tout, il n'y a que durant l'enfance, qu'on arrive à mélanger réalité et rêves (sauf si la sénilité s'en mêle). L'histoire de la création des fées, des garçons perdus,...est très bien imaginée.
Les deux grands thèmes du roman, selon moi, sont le refus de grandir et la place de la mère.

Le refus de grandir car Peter Pan a décidé d'être un enfant à vie et de vivre plein d'aventures au Pays Imaginaire. Il refuse de vieillir, de travailler, de se marier,.. Ce qui est le lot de presque tous les êtres humains.. Mais qui n'a jamais rêvé de retourner en enfance parce qu'on était plus innocent, plus rêveur, plus idéaliste,... à cette époque là. On peut comprendre qu'on ne veuille pas perdre tout ça.

La manière dont la place de la mère est traitée, est très intéressante. D'abord, Peter qui crie sur tous les toits qu'il n'en veut pas et qu'elles ne servent à rien, cherche une mère en Wendy mais aussi en Jane et en Margaret, et en ...C'est la grande blessure de Peter qui a surement été abandonné par ses parents. Il a fini par refuser de s'attacher et de grandir. Car ces mamans dont il a tellement besoin sont interchangeables, il a juste besoin d'une présence maternante.
Mme Darling, de son côté, montre un amour inconditionnel envers ses enfants même si ceux-ci comme tous les enfants se montrent ingrats et égoistes.

Pour terminer, ça a été un vrai plaisir de redécouvrir le capitaine Crochet (personnage plus intéressant car moins linéaire), la fée Clochette (moins mignonne et plus cruelle), les Indiens, ... et de s'imaginer voler vers le Pays Imaginaire et vers des aventures extraordinaires.
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En comparant avec les versions cinématographiques, je retrouve l'espièglerie de Peter, la douceur de Wendy teintée de son désir de "grande fille", par contre Peter semble plus dur et moins chevaleresque puisque c'est surtout pour fanfaronner qu'il part à l'aventure.

J'ai adoré cette façon dont l'auteur réduit l'espace et le temps, comme si le monde des enfants étaient plus petit, plus rapide que le notre, les aventures s'y succèdent, même si l'on en voit qu'un petit aperçu. On a vraiment l'impression d'être l'auditoire d'un conteur, passif et se sentant en complète sécurité face aux dangers que vivent les protagonistes.
Voilà peut-être pourquoi c'est une littérature idéale pour le coucher des plus jeunes. Malgré tout, je trouve qu'elle se termine sur une note assez sombre avec la banalité de la vie d'adultes, comme si l'on est condamné à s'éteindre. Beaucoup plus profond qu'il n'y parait, une lecture "adulte" nous permet de saisir un autre degré de complexité, d'émotions.
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Soit j'ai vieilli d'un coup ou alors j'ai rajeuni, je sais plus. Chose dont je suis certaine en tout cas, c'est d'être sortie de ce livre mélancolique et un peu déprimée, notamment à cause de la fin, où l'auteur décrit le temps qui passe inexorablement. (Adieu enfance ! Snif. ^^)

Mais malgré cet étrange sentiment, ce fût quand même un agréable moment de lecture ; déjà grâce à la façon d'écrire de l'auteur, j'ai particulièrement adoré quand il décrit les suppositions d'une situation pour revenir à la réalité du livre, j'ai eu l'impression que ça donnait un brin de réalité à l'histoire, et ensuite grâce aux nombreux personnages hauts en couleur qui habitent ce pays imaginaire, sirènes, pirates, indiens...

Bien que la fée Clochette est le personnage que je préfère, grâce à son mauvais caractère et à sa jalousie maladive. Cependant je dois dire que Peter Pan est le personnage pour qui j'ai eu le moins de sympathie. Il est trop chef-prétentieux à mon goût, et j'avoue que je n'ai pas vraiment aimé ce trait de caractère assez dominant chez lui.

En résumé que vous soyez grand ou petit, ce livre est à lire. Il vous apportera en plus d'un bon moment de lecture, l'aventure et le rêve qui vous manque, et si vous croyez connaître l'histoire grâce au dessin animé de Walt Disney, détrompez-vous, les deux versions sont assez différentes, oui je me suis amusée à comparer, ce qui m'a permis de connaître le DA en passant.
Lien : http://voyagelivresque.canal..
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Tout le monde a le souvenir de Peter et de la Fée Clochette, rendus célèbres par le film Disney (1953), tout comme on connaît souvent le pays des merveilles d'Alice par ses adaptations au cinéma. Mais découvrir l'oeuvre originale est toujours intéressant. Folio publie en version bilingue le livre de J.M. Barrie (1911) : la fantaisie est au rendez-vous dès les premières pages, et c'est plus audacieux qu'un conte. Un mélange de loufoque et de merveilleux, voire d'absurde, nous emmène chez les Darling. Leurs enfants, dont l'aînée est Wendy, sont gardés par une nurse chienne, Nana. Ils visitent souvent la nuit, dans leurs rêves, Neverland, le Pays de Nulle part, jusqu'au jour où un jeune garçon, Peter, s'invite dans leur chambre pour retrouver son ombre perdue. Wendy l'aide et la lui recoud (voir l'image de couverture). Elle et ses frères vont le suivre en volant par la fenêtre. Ils se rendent dans ce pays des songes, où vivent des sirènes, des Peaux-rouges, des pirates, tout ce qui peuple le monde imaginaire et les jeux de l'enfance.
Peter ne veut pas devenir adulte, mais il n'est pas vraiment attachant, tout comme sa fée, très jalouse de Wendy, au point d'avoir envie de la tuer. Plein d'arrogance, très sûr de lui, il est aussi courageux et ose affronter le plus terrible des personnages, le capitaine Crochet.
On retrouve donc avec plaisir, et avec bien plus de détails, l'univers qu'on connaît déjà un peu. Clochette (Tinker Bell) est Tinn-Tamm dans la traduction d'Henri Robillot (1917-2009) ; on voit quelquefois certaines libertés prises avec cette traduction (dont un jeu de mots absent du texte original et fait par le traducteur, par exemple).
Il est intéressant de lire la cruauté de l'enfance (on n'hésite pas à vouloir éliminer ou blesser), et les dernières lignes, sur le temps qui passe, parlent des enfants avec moins d'angélisme que le feraient les gens à notre époque : ils sont, comme Peter, "gais, innocents et sans coeur (heartless)".
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Je me suis amusée à redécouvrir Peter Pan de James M Barrie et j'ai bien aimé cette ballade au Pays de l'Imaginaire avec cet enfant un peu orgueilleux qu'est Peter Pan.
Je connais l'histoire presque par coeur, à quelques détails près.
Plus jeune, je n'avais pas perçu cette étrange tristesse qui se dégage du récit, liée à l'amnésie de Peter, qui ne ne souvient pas de ses aventures passées, et n'a même pas la notion du temps. Je ne sais pas si tous ces détails étaient présents dans mon édition Librio de l'époque, je ne m'en souvenais pas et je les ai découverts avec la lecture de l'oeuvre en VO.

Peter Pan est égocentrique, cruel, c'est le petit garçon désagréable et capricieux qui refuse de grandir, manque d'empathie, bref, il ne comprend pas grand chose aux sentiments, aux autres mais il le vit plutôt bien!
La fée Clochette, jalouse et plutôt vulgaire, vite vue et vite oubliée par Peter lui-même!

En grandissant, on finit donc par comprendre que vivre et donc naturellement mourir, restent plus exaltants qu'un cycle sans fin au Pays imaginaire.

Cette lecture conserve un certain charme même si son potentiel magique a diminué. le temps de l'émerveillement est passé mais l'aventure reste quand même à lire et à vivre!
Lien : http://www.lelivroblog.fr/ar..
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L'histoire nous emmène à la rencontre de la famille Darling composé d'une mère au foyer, d'un père qui travaille, de trois enfants, d'une employée de maison et d'une gouvernante chien, Nana. de temps en temps, Peter Pan passe dans leur chambre, la preuve est les quelques feuilles retrouvées. Mme Darling arrivera même à attraper son ombre qu'elle cachera dans sa commode. Une occasion de revenir les voir pendant l'absence des parents. Mais Peter n'arrive pas à rattacher son ombre. Par chance, Wendy va l'aider. Après avoir un peu discuté, il lui propose de venir avec lui dans son île Imaginaire à la rencontre des sirènes, des indiens, des pirates… Après un peu d'hésitation, elle accepte et va réveiller ces frères, Michael et John.  Un peu de poudre de fée et c'est partie pour un voyage extraordinaire. Clochette va les accompagner. « Cette fille-fée,nommée Clochette-la-Rétameuse, était vêtue d'une feuille taillée très court, ce qui avantageait sa gracieuse silhouette, légèrement encline à l'embonpoint ». Elle est jalouse de Wendy. Leur relation sera par conséquent toujours à couteaux tirés. « Elle ignorait encore que la fée lui vouait une haine farouche, une vraie haine de femme. » Toutes les filles de l'île sont amoureuses de Peter Pan qui ne prête pas grand intérêt à elles et aux choses de l'amour. Pour lui, juste le jeu existe. D'ailleurs, l'île Imaginaire est son monde. Quand il n'est pas là tout se met en pause. Tout est codifié et hiérarchisé. Et quand il revient, tout prend vie. Mais Peter est le chef et personne n'a le droit de le contrarier. Quand un enfant grandit, il le tue ou quand quelqu'un commence à poser des questions sur ce qu'il ne sait pas c'est le même sort. Il symbolise à merveille les enfants car il est égocentrique, narcissique, menteur et manipulateur. le sort des gens ne l'intéresse pas sauf s'il a besoin d'eux.  La magie opérera tant « que les enfants seront joyeux, innocents et sans coeur ». Mais cela n'empêche pas d'être apprécié et craint de tous. Ils vont vivre une incroyable aventure avec des combats, des enlèvements, des cadavres… Bref, le vrai quotidien du jeune garçon qui refuse de grandir et qui gardera à jamais ces dents de lait. Toutefois, Wendy va avoir envie de retrouver sa maman et sa famille. Elle prendra avec elle tous les garçons perdus de l'île qui rêvent d'être cajolé par une vraie maman qui les aimera. Une nouvelle vie va les attendre, plus calme et raisonnée. Cependant Peter viendra parfois au printemps pour venir chercher la nouvelle Wendy (sa fille puis sa petite-fille) pour faire son ménage.Un livre qui se dévore d'une traite qui m'a permis d'aller à la rencontre d'un conte que Disney a encore une fois très édulcoré. Une histoire singulière où l'enfant roi est aussi un tortionnaire qui cours après le temps afin qu'il soit infini.
Lien : https://wp.me/p1F6Dp-6Du
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Peter Pan, un conte bien plus riche et complexe qu'il n'y parait. Peter est un ado plus enfermé dans l'enfance qu'il ne refuse de grandir, en référence à la mort du jeune frère de l'auteur décédé à l'age de 13 ans. Disney en a fait un ado malicieux dans son dessin animé, mais dans le conte, il n'est pas aussi sympathique...
Un peu psychopathe, provocateur, orgueilleux, insolent et cruel, il fait même peur à madame Darling, mais on comprend qu'il déteste les adultes, car plus petit, à son retour d'une fugue, sa mère l'avait remplacé par un autre enfant. Il n'a aucun mal à tuer celui qui le dérange, pirate ou enfant, surtout si un Enfant Perdu grandit, il ne faut pas grandir à Neverland ! Il faut être joyeux, insouciant et sans coeur. Peter Pan ne cherche pas une petite amie, mais une maman, pour l'ordre et la propreté ! Et il a choisi Wendy. Celle-ci accepte donc de le suivre avec ses frères à Neverland pour être la nounou de tous les enfants perdus... le Capitaine Crochet et Peter sont quasiment identiques, ils se combattent mais ne désirent qu'une chose : arrêter le temps, tous deux ont peur de la mort. Et le crocodile qui a avalé un réveil est le symbole du temps qui passe.
Si la plume est tout de même remarquable, et si Peter Pan reste un classique, je n'ai pas trop accroché avec le personnage, ni vraiment avec le roman...
A noter que cette version illustrée avec ses pop-up est très bien conçue.
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En ce début de soirée londonienne, il règne une grande agitation dans la nursery des Darling. Wendy, John et Michael, sous la bonne garde de la dog nounou, Nana, sont sur le point de se coucher.

Mr Darling ne trouve pas convenable que la nounou de ses rejetons soit une chienne mais comme il est aussi assez pingre, il s'en accommode tant bien que mal, à l'exception de cette soirée où pressé d'aller rejoindre des amis, il oblige Nana à regagner sa niche.

Quelques minutes après leur départ, Peter Pan, l'enfant qui ne veut pas grandir et le héros de Wendy, John et Michael qui connaissent toutes ses aventures, et la fée Clochette font irruption dans la chambrée. le garçon leur propose illico de l'accompagner au pays imaginaire, sous le regard furieux de la fée, amoureuse et très jalouse.

Ni une ni deux, grâce à la poussière de fée, voilà les trois enfants volants vers cet Eden où les enfants sont rois mais où le terrible capitaine Crochet et ses pirates font aussi la loi…

Depuis toujours, j'ai été fascinée par l'univers et le personnage de Peter Pan, à travers le merveilleux long-métrage des studios Disney. Il était donc grand temps pour moi de découvrir le Peter Pan imaginé par James Barrie il y a un peu plus d'un siècle.

Un personnage qui lui a été inspiré par les garçons de la famille Llewelyn Davies, et notamment de Peter, dont il s'occupa une fois ceux-ci orphelins, sujet du très beau film de Marc Forster, Neverland, avec les excellents Johnny Depp et Kate Winslet que je vous conseille au passage.

Le conte imaginé par J.M Barrie est toutefois plus sombre que l'adaptation faite par Walt Disney, qui a aussi beaucoup édulcoré Pinocchio, je ne suis donc pas étonnée et je comprends d'ailleurs pourquoi car le récit de Barrie est loin d'être angélique.

Peter Pan, l'enfant qui ne voulait pas grandir, refuse certes le monde des adultes mais se bat comme un homme, n'hésite pas à tuer, et le monde dans lequel il évolue est très violent, c'est ce qui m'a vraiment surpris.

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Que je suis déçue !
J'avais encore des étoiles plein les yeux en pensant à Peter Pan avec ses faux airs de Thierry La Fronde et dont j'étais une peu amoureuse quand je n'étais encore qu'une enfant. Avec une histoire qui commence comme ça «Tous les enfants grandissent. Tous, sauf un. » on ne peut être qu'ébloui.
Le côté rebelle de Peter Pan, le ridicule du capitaine Crochet poursuivi par le crocodile qui lui a mangé la main et qui a avalé un réveil, l'espoir des enfants perdus, le dévouement des petites fées, tout cela m'avait permis de m'envoler au pays imaginaire « un lieu où le temps n'a plus d'importance et où le matin se lève à chaque instant ».
Et puis voilà que ça me prend de lire le texte d'origine et là je tombe de l'armoire.
J'avais complètement oublié le rôle des filles dans cette histoire écrite par James Matthew Barrie, parue en 1911 au Royaume-Unis.
Je sais bien que c'est une histoire de garçons, avec des pirates et des indiens, mais les filles aussi aiment bien l'aventure. Alors quand j'ai lu à quels rôles les filles étaient cantonnées, je n'ai pas vraiment apprécié : il y a Clochette, lé petite fée jalouse et un peu simplette, la mère dans son foyer londonien et surtout Wendy que Peter vient chercher parce qu'il a besoin d'une maman. Il lui dit : « Si tu voulais venir avec moi, tu pourrais devenir leur maman, pour raconter des histoires, repriser les chaussettes et faire la cuisine. En plus, je t'apprendrai à voler. ».
Heureusement encore qu'il va lui apprendre à voler avec tout ce qu'elle va faire pour les garçons : « Wendy dans ses nouvelles attributions, n'a plus une seconde à elle. Il faut faire la cuisine, coudre, raccommoder et raconter des histoires aux enfants en sorte que les semaines passent et qu'elle trouve à peine le temps de remonter prendre l'air ou alors seulement accompagnée de son ouvrage ».
James Matthew Barrie écrit aussi : « Aux yeux des garçons, le titre de pirate pouvait garder quelque prestige, mais tout ce qu'elle voyait, elle, c'est que le bateau n'avait pas été nettoyé depuis des siècles. Pas un seul hublot sur lequel on ne pût écrire « Cochons ! » avec son doigt ! Et Wendy ne s'était pas gênée pour le faire. ».
Comme si les filles ne pouvaient pas voir autre chose que la poussière. Arrrhhhh, je m'étouffe !
Bon, et puis Wendy et ses frères vont rentrer à la maison mais la petite fille aimerait bien rester avec Peter et comme sa propre maman ne veut pas qu'elle retourne au pays imaginaire, ils se mettent d'accord : « Wendy irait le voir une fois par an, pour faire le nettoyage de printemps. ».
Il a vraiment besoin d'une femme de ménage ce jeune garçon !
Et puis, Wendy va grandir et il va y avoir transmission de son rôle à Jane, sa fille et Margaret, sa petite fille : « Il s'éleva dans l'air et l'impudente petite Jane en fit autant. Déjà, elle volait mieux qu'elle ne marchait. Wendy se rua à la fenêtre. – Non ! non ! cria-t-elle. – C'est seulement pour le nettoyage de printemps, dit Jane. Il tient à ce que ce soit moi qui le fasse toujours. » et encore « Quand Margaret grandira, elle aura une fille, destinée à être à son tour la mère de Peter ; et les choses continueront ainsi, aussi longtemps que les enfants seront joyeux, innocents et sans-coeur. »… et que les filles seront des mamans qui font le ménage !!! On s'étonne après du conditionnement des enfants.
Bon, je ne suis pas complètement fâchée avec Peter Pan mais ce n'est plus l'histoire culte que j'avais hissée sur le podium de mes contes préférés.

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Je vous le dit tout de suite, n'ayant jamais été particulièrement fan des films de Walt Disney (même lors de mon enfance), j'avais tout oublié de Peter Pan ou presque. Tout ce que je me rappelais du film, c'est qu'il partait avec des enfants en volant dans la nuit et qu'il portait une robe verte. Par conséquent, je ne suis pas très bien placée pour faire une analyse poussée des différences qui existent entre l'histoire originale et l'adaptation de Walt Disney. Tout ce que je sais, c'est que le personnage de Peter Pan n'était sûrement pas aussi... disons original.
Comme bien souvent, avec les contes et les histoires pour enfants, on a pris une version originale assez sombre pour la transformer en quelque chose de ludique. C'est pourquoi je n'ai pas envie de me mettre dans l'eau chaude en donnant un âge pour la lecture du roman.
Je me contenterai donc de vous donner mes impressions. Tout d'abord, je dois dire que j'ai été totalement désarçonnée par la narration. Oui, c'est de la littérature jeunesse, et on le voit à la manière dont Barrie semble s'adresser aux enfants. le merveilleux est également bel et bien présent. Pourtant je n'ai cessé de penser que ce récit s'adressait finalement plus aux adultes qu'aux enfants. On dirait qu'il y a toujours des paroles cachées sous la plume de Barrie, des symboles derrière ses personnages. Aussi serait-ce fascinant de procéder à une analyse plus poussée du récit.
Mais pour être tout à fait honnête, côté divertissement, je me suis pas mal ennuyée. Je n'avais d'avance pas beaucoup de sympathie pour le personnage de Peter Pan, alors le découvrir aussi mesquin et hautain ne m'a pas bien aidée. Et puis, comme je l'ai déjà dit, le style m'a beaucoup déstabilisée. J'avais souvent du mal à garder mon attention. C'est bien dommage ! Je suis néanmoins heureuse d'ajouter ce roman à la liste des classiques que l'on doit avoir lu dans sa vie (et aussi pour le Baby-Challenge classiques 2011 de Livraddict) !
Lien : http://lecturesdisabelle.blo..
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