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sur 1437 notes
"Rêve ta Vie en couleurs
C'est le secret du Bonheur
Rêve que tu as des ailes."Peter Pan.
- La 2eme étoile à droite et tout droit jusqu'au matin.

Un étrange garçon perd son ombre, dans une chambre, et Mme Darling la range dans une commode. Il va emmener Wendy et ses frères, au pays des enfants perdus...
"Oh, là haut, brille une étrange lumière
C'est le beau pays imaginaire
Où tu vis tes rêves en couleurs!"

Vous connaissez l'histoire et le film de Disney, et aussi le "Syndrome de Peter Pan", l'enfant qui ne veut pas grandir...
Mais, on a oublié Wendy et le " Syndrome de Wendy"... Wendy a besoin de plaire et de rechercher la reconnaissance de l'autre, dans une relation de "Dépendance"... C'est l'histoire d'un premier amour.

Car, un Peter Pan, égoïste et vaniteux (il est pire que cela dans le livre!), a besoin d'une Wendy, un peu naïve!

Elle n'est qu'une jeune fille, mais accepte de jouer à la Maman, pour Peter et tous les enfants abandonnés (les empêchant de ... grandir!) Pas besoin d'une maman...

Elle s'occupe de la maison, nettoie et range, fait la cuisine et quand elle peut souffler, elle raccommode les chaussettes...
C'est Wendy qui recoud l'ombre de Peter Pan... et le raccroche à la réalité !

Bien sûr, au début du XXe siècle, on demandait aux filles de n'être que des épouses et des mères, pour s'occuper du foyer et des enfants!
Cela a changé en 2020, n'est ce pas, mesdames ? Non? 75% des taches ménagères et l'éducation des enfants sont encore accomplies par les femmes, avec une "charge mentale" supplémentaire: la mère parfaite..

-"Une véritable maman
C'est la personne la plus merveilleuse au monde"

Ce n'est que quand Wendy chante " Une maman d'amour", que les enfants perdus pensent à leur mère...
-"C'est Elle qui vous apprend le besoin d'aimer.
C'est une voix qui chante en ton coeur
Quand tu es seul, quand tu as peur."

Peur? Clochette ( Tinker Bell c'est une jeune fille aussi) brouille l'image de Wendy qui se reflète dans l'onde pure... Elle est jalouse!

-"C'est un sourire comme un soleil, qui veille sur ton sommeil. Un visage empreint de douceur, les premiers pas vers le Bonheur."

Quelle aventure! Entre Nana, la chienne nounou, la Princesse indienne "coquette et glaciale" et Clochette, une chipie dans le livre ( une fée chez Disney) il n'y a pas de place pour Wendy, en tant que jeune fille. Ce sont les garçons qui ont des aventures, et les filles qui restent à la... maison!

Il y a un nouveau film en tournage, mettant en avant Wendy, sans qui il n'y aurait pas de ... Peter Pan. "Peter Pan et Wendy" de David Lowery.
Souvenez vous! Un de ces deux enfants va grandir, mais pas l'autre (qui oubliera même l'existence d'une... Clochette qui ne tintera plus jamais...
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Ne connaissant jusqu'à ce jour que le dessin animé Disney qui me laissait le souvenir d'une histoire magique à souhait avec des personnages oh combien sympathiques... Qu'elle ne fut pas ma surprise quand j'ai découvert ici une histoire avec certes un univers tout aussi magique, qui est plutôt bien conté, mais dont le style est à mes yeux tout de même assez déstabilisants, et pour être totalement honnête, moi-même, par moment, je me suis sentie un peu perdue.

En ce qui concerne l'histoire en elle-même, je l'ai trouvé plutôt sympathique, toujours aussi magique (je me répète), mais alors les personnages… Je ne m'attendais clairement pas à ça.

Je ne me suis absolument attachée à aucun d'eux, je me fichais royalement de ce qu'il pouvait bien leur arriver, et mon plus grand « choc » a vraiment été la personnalité de Peter Pan. Il a certes beaucoup souffert dans sa vie, mais alors franchement son caractère… 😱 Il est arrogant, méchant, détestable, un peu psychopathe sur les bords, narcissique à souhait, et j'en passe des vertes et des pas mûres.
Les autres personnages ne sont pour la plupart malheureusement pas en reste pour moi, et honnêtement, même si l'histoire reste sympathique en soi, du côté des personnages c'est tout de même une sacrée déception.
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J'ai beaucoup aimé cet ouvrage ! La façon dont Barrie relate ce conte nous met dans une proximité avec l'auteur qui est très agréable. Ayant été fascinée par les dessins animés Disney pendant mon enfance, je n'ai pas pu m'empêcher de faire le parallèle. J'en dresse le constat final, et sans surprise, que le conte est bien plus authentique (évidemment ! ), plus intéressant, surtout à l'âge adulte. le personnage de Peter est tellement bien construit, le lecteur a, au fil des pages, une idée précise de la personnalité de l'enfant qui ne veut pas grandir.
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Depuis mon tout premier visionnage du célèbre dessin animé du même nom de Walt Disney, j'ai été fascinée par le personnage de Peter Pan : il ne m'a pas fallu bien longtemps pour effectuer quelques recherches et comprendre que celui-ci était bien moins sympathique et bienveillant que ne pouvait le laisser penser ledit dessin animé, mais cela ne m'a nullement découragée, et l'envie de découvrir le roman à l'origine du mythe m'a très rapidement titillée. Mais comme souvent lorsque j'ai terriblement envie de découvrir un ouvrage quelconque, je n'ai jamais osé franchir le pas, reculant sans cesse l'achat du livre : il y a toujours cette petite crainte d'être déçue quand les attentes si aussi élevées ! Heureusement, grâce à deux membres de Livraddict – l'une me l'ayant envoyé pour mon anniversaire, l'autre me l'ayant imposé pour un challenge – j'ai enfin pu me plonger dans ce roman … et j'en suis vraiment ravie, merci les filles !

Comme tous les enfants, Wendy, John et Michael connaissent instinctivement Peter, l'ami des fées. Il est de tous les rêves, et règne sur le Pays Imaginaire comme Nana la nurse règne sur la nurserie. Mais voilà qu'une nuit, à la fois si semblable et si différente de toutes les autres nuits, Peter débarque dans la chambre des enfants pour récupérer son ombre, enfermée par inadvertance par Mme Darling. Très intentionnée, Wendy se propose pour devenir la maman de Peter et des garçons perdus, ce que l'éternel enfant accepte avec plaisir. Et voici les trois frères et soeurs en route pour le Pays Imaginaire, poursuivis par la jalousie féroce de la fée Clochette qui ne supporte pas l'irruption d'une fille dans la vie de Peter … Et comme si cela ne suffisait pas, Wendy doit bien reconnaitre que le Pays Imaginaire est loin d'être aussi enchanteur en vrai qu'en rêve : les pirates sont aussi cruels que mal élevés, les indiens sont terriblement malpolis, et les sirènes sont atrocement vaniteuses … Et l'oubli menace au loin.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que James Matthew Barrie nous offre ici un récit déconcertant, déroutant, presque perturbant. Dès le début, on a le sentiment d'être plongé au coeur de l'absurde : ce qui nous paraissait si plaisant et amusant dans le dessin animé – Nana, la nurse terre-neuve – apparait ici comme le comble du saugrenu, pour ne pas dire du ridicule. Et pourtant, c'est raconté avec la plus grande légèreté du monde, comme si cette situation était parfaitement normale et banale (« évidemment, sa niche se trouvait dans la nurserie » … bah oui, c'est évident voyons, tout le monde sait ça !). Tout comme le narrateur évoque, comme s'il parlait de la pluie et du beau temps, les « comptes » de Mr Darling pour lequel la rougeole équivaut à une livre cinq, la coqueluche à quinze shillings, tout ceci permettant de déterminer s'il faut oui ou non garder bébé Wendy – puis ses frères cadets. On a véritablement l'impression d'être tombé dans un univers parallèle, totalement déjanté, et on tourne chaque page en se demandant où tout cela va bien nous mener …

Au Pays Imaginaire, bien évidemment – « La seconde à droite puis tout droit jusqu'au matin ! ». Une fois encore, il ne faut pas s'attendre à la jolie petite île enchanteresse de nos souvenirs d'enfants : la vie y est bien rude. Peter y règne en maitre, tyran sans pitié qui n'hésite pas à tuer tout enfant qui a le malheur de grandir un petit peu, et qui rentre dans une colère monstre dès que l'un ou l'autre « sait quelque chose qu'il ignore » ou « parle des mères » – sujet de conversation le plus tabou chez les garçons perdus. Oubliez le petit garçon courageux, espiègle et amical de vos souvenirs : Peter incarne à lui seul les aspects les plus « sombres » de l'enfance. Egoïste, vaniteux et cruel, il a tout de l'enfant gâté qui ne se préoccupe jamais que de lui. Insouciant, oui, mais d'une insouciance désarmante, à la limite de la folie. C'est un personnage vraiment intéressant bien qu'exécrable : difficile de s'attacher à ce Peter Pan, même si certaines de ses réactions sont vraiment touchantes – dans ces petits sursauts d'innocence qui le font ressembler à n'importe quel enfant adorable, le temps de quelques secondes (« Peter n'était pas tout à fait comme les autres garçons mais, à la fin, il eut peur »), jusqu'à ce qu'il redevienne ce gosse irrespectueux et bagarreur qui ne pense qu'aux aventures et oublie jusqu'à ses « amis » en l'espace de quelques heures …

Tout tourne finalement autour de cette ambivalence, d'un côté la cruauté de Peter, l'enfance personnifiée, de l'autre la douceur de Wendy, figure maternelle. Alors bien sûr, je sais pertinemment que beaucoup s'insurgeront contre cette représentation de la mère au foyer, mais n'oublions pas que l'histoire a été publiée en 1911 et que nous sommes en présence d'un conte : par définition même, les contes jouent sur les stéréotypes, se basant sur les standards d'une époque pour ancrer le récit imaginaire dans une réalité donnée. Wendy joue à la petite maman, comme le font beaucoup de petites filles. Car dans cette « aventure » au Pays Imaginaire, on ne sait jamais où commence le jeu et où s'arrête la réalité : « On ne savait jamais quand on prendrait un vrai repas ou un repas pour faire semblant ». Et il y a, une fois encore, ces choses totalement saugrenues, telle l'histoire des troncs pour entrer dans le repaire souterrain : dans le dessin-animé, c'est juste drôle, ici, ça frôle le surréalisme, mais, bien sûr, pour notre narrateur, tout est parfaitement normal ! Et tout finit par devenir normal, finalement … Comme si on redécouvrait une réalité cachée, comme si on renouait avec l'incrédulité joyeuse de l'enfance. Rien n'étonne dans ce livre, rien ne détonne, une fois qu'on se laisse embarquer par le regard à la fois enfant et adulte du narrateur, qui n'hésite pas à nous interpeler directement !

En bref, vous l'aurez bien compris, ce fut un réel plaisir que de découvrir enfin l'oeuvre de monsieur Barrie ! Passée la première surprise, face à l'ironie et à la décontraction du narrateur face à des situations burlesques, on se laisse entrainer dans ce conte aussi doux que cruel. On y découvre un Peter Pan d'une arrogance et d'une sauvagerie sans nom, dont l'audace n'a d'égale que l'inconséquence. On y rencontre une fée Clochette jalouse et méchante, un James Crochet torturé qui incarne la perfidie des adultes. Et on y retrouve une Wendy certes un peu trop naïve, mais toute pétrie de gentillesse, qui est en réalité l'exacte opposée de Peter : « elle faisait partie du genre qui aime grandir » … Dans cette version originale, le Pays Imaginaire n'est finalement qu'un prétexte, un lieu hors du temps et de l'espace qui permet de confronter ces différents personnages. On peut, bien sûr, n'y voir qu'une simple histoire, qu'une belle aventure, mais derrière la plume désinvolte du narrateur se cache, bien évidemment, pas mal de messages et de pistes de réflexion. Une très belle lecture, donc !
Lien : http://lesmotsetaientlivres...
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Je me suis enfin penchée sur le roman de l'écrivain écossais ! Je l'avais acheté en Ecosse (cohérence oblige) en me disant que, s'agissant d'un livre destiné aux enfants, la lecture ne devrait pas en être trop ardue. Oups, erreur. J'ai été étonnée du niveau de langage du roman. Je mets cela sur le compte de l'âge du récit, mais il m'a posé beaucoup plus de difficultés qu'un roman contemporain. du coup, je l'ai lu bien plus lentement que prévu, mais j'en suis finalement venue à bout ! (Et je suis assez fière d'avoir pris le temps d'ouvrir à nouveau un roman en anglais.)

A présent, partons pour Neverland. Et comment dire… si vous avez en tête une mignonne histoire enfantine, je vais peut-être briser quelques illusions.

Avant de passer au coeur de l'histoire, quand les enfants s'envolent par la fenêtre, je me permets de faire un aparté sur un personnage qui m'a sidérée par son comportement. Mr Darling. le père. Une scène m'a fait tomber des nues – à tel point que je craignais d'avoir mal compris le texte anglais – car il agit alors comme un enfant pourri gâté qui fait une crise. Voilà un adulte qui n'a pas conservé le meilleur côté de son âme d'enfant ! C'est une scène tout à fait puérile – qui permettra d'ailleurs la rencontre et la fuite des enfants avec Peter Pan – dont le ridicule m'a laissée absolument bouche bée. Voilà, fin de l'aparté, mais je voulais signaler ce personnage d'adulte d'une immaturité rarement rencontrée.

Parlons maintenant de Peter Pan. Vous imaginez un enfant malicieux qui incarne l'innocence et la beauté de l'enfance ? Erreur. Peter est un véritable tyran qui se révèle franchement inquiétant au fil du roman. Parlerons-nous de ses pertes de mémoire quasiment instantanées qui lui font oublier Wendy et ses frères maintes et maintes fois juste le temps du vol jusqu'au Pays Imaginaire ? de la façon dont il impose sa loi aux autres enfants perdus, de leur interdire de savoir quelque chose qu'il ignore (par exemple, être capable de distinguer les jumeaux alors lui n'y parvient pas), de proscrire tout bavardage sur les parents ? de son imitation angoissante d'un Captain Hook fraîchement dévoré ? de son arrogance ? Quel monstre de vanité ! Imbu de lui-même jusqu'à l'exaspération (la mienne, je veux dire), il ne cesse de se jeter des fleurs – combien de fois il nous apprendra qu'il est le garçon le plus génial du monde ? – et de s'attribuer les mérites des autres. Tout ce qu'il fait n'a qu'un but : le mettre en valeur et tant pis s'il doit mettre d'autres enfants en danger. Dépourvu de la moindre empathie, Peter n'a qu'un seul centre d'intérêt : lui-même. Une conversation avec Wendy, des années après leurs aventures communes, le montre particulièrement bien : il a purement et simplement oublié celles et ceux qui en étaient les autres protagonistes, à savoir Captain Hook et Tinker Bell.
Mais surtout, Peter Pan a des pulsions qui sont loin d'être celles que l'on aimerait trouver chez un enfant. Un extrait (qui se situe lors du voyage aller vers Neverland) vous éclairera peut-être :
« His courage was almost appalling. ‘Do you want an adventure now', he said casually to John, ‘or would you like to have your tea first?'
Wendy said ‘tea first' quickly, and Michael pressed her hand in gratitude, but the braver John hesitated.
‘What kind of adventure?' he asked cautiously.
‘There's a pirate asleep in the pampas just beneath us', Peter told him. ‘If you like, we'll go down and kill him.' »
Tranquillou. le garçon assassine des pirates. Des vrais, pas des Playmobils. En effet, malgré quelques scènes au comique détonnant digne d'un dessin animé (par exemple, quand l'auteur explique que les enfants perdus, les pirates, les Indiens, les bêtes sauvages et le crocodile, se poursuivent sans fin car ils tournent dans le même sens, faisant inlassablement le tour de l'île), c'est un lieu de tous les dangers où la mort rôde. Tandis que les indiens scalpent tout ce qui bouge – jusqu'au sauvetage de Tiger Lily –, des enfants tuent et se font parfois tuer et les pirates se feront correctement massacrer à la fin de l'histoire.
Concernant les enfants, il y a aussi un passage un peu flou : « The boys on the island vary, of course, in numbers, according as they get killed and so on ; and when the seem to be growing up, which is against the rules, Peter thins them out; but at this time there were six of them, counting the Twins as two. » Qu'est-ce que cela signifie? Est-ce qu'il les tue, purement et simplement ? Est-ce qu'il les pousse à quitter la bande des enfants perdus (pour rejoindre les pirates ou autres) ou à abandonner l'île pour vivre leur vie d'adulte parmi leurs semblables ? Certaines traductions françaises semblent avoir adopté le choix de l'assassinat, mais pour avoir cherché un peu, il semble que la formulation anglaise prête davantage au débat et à l'indécision.
Voilà, un petit aperçu de qui est Peter Pan. Un garçon insupportable et cruel, coincé dans son corps d'enfants et dans sa haine des adultes. Haine née d'avoir été abandonné et remplacé par un autre enfant dans le coeur de sa propre mère. Cette mère qu'il cherchera sans cesse en Tinker Bell, en Wendy, en la fille de Wendy, etc., sans jamais voir, sans jamais comprendre, sans jamais imaginer que l'amour qu'elles tentent de lui offrir n'est pas celui d'une mère. C'est donc un antihéros très sombre et torturé.

Wendy, quant à elle, m'a posé problème à cause de son rôle. Elle n'est pas fillette, elle est une maman. C'est d'ailleurs pour cela que Peter Pan l'a invitée à rejoindre Neverland : pour être la maman des enfants perdus. En quoi ça consiste ? Raconter des histoires certes, mais surtout repasser, recoudre, faire le ménage (elle détestera le navire des pirates – il était apparemment inimaginable qu'une fille soit attirée par l'aventure pirate – car il est décidément bien trop sale), faire à manger (faire semblant de faire à manger plutôt) et surveiller l'heure du coucher. Ah, et appeler Peter « father ». Jouer au papa et à la maman, c'est une chose que tout le monde ou presque aura fait, mais là, c'était trop. C'était presque dérangeant. Cela sonnait vraiment « conditionnement à ton futur rôle de femme au foyer et de mère » (ce que Wendy deviendra quelques années après son retour dans le monde réel). Certes, l'oeuvre a plus d'un siècle, il faut recontextualiser, tout ça tout ça, mais ça fait quand même grincer des dents. (Petite anecdote : le titre du roman était à l'origine Peter and Wendy, mais celle-ci a fini par disparaître des couvertures bien que l'histoire suive bien davantage son parcours que celui de Peter Pan.)

Ce fut donc un étrange moment de lecture. Déstabilisant car je ne m'attendais pas à ressentir si peu d'attachement vis-à-vis des personnages, mais j'ai adoré découvrir ce conte bien plus glauque et malsain et déprimant que l'image que j'en avais auparavant.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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J'ai beaucoup aimé ce livre car il m'a permit de lire le texte original de Peter Pan.

J'aime bien le concept de la collection "Classique" chez L'école des loisirs car elle propose une version abrégée des classiques. J'ai aimé découvrir ce roman. J'ai eu peur de m'ennuyer mais pas du tout car l'auteur a réussi à rendre les comportements agaçants de Peter Pan en actes mignons. Dès que j'ai atterrie sur l'île qui se nomme "Pays-hors-du-temps", je l'ai tout de suite aimé. La vie a l'air plus simple et joyeuse au côté de Peter Pan et des enfants perdus. Ce que j'ai bien aimé dans l'ouvrage, se sont les descriptions car tout ce que l'auteur décrivait avait l'air magique. Grâce à ce livre, j'ai pu comparer la version Disney et l'originale. Il y a de grosses différences et pour ma part, je préfère la version originale.

Les personnages sont très mignons et naïfs mais du bon côté. Mon personnage préféré est Peter Pan car il est rieur et un peu fou. J'ai beaucoup aimé ce côté fou car ce n'est pas souvent qu'on retrouve ce trait de caractère dans les livres.

La couverture est assez simple. J'ai trouvé dommage qu'elle ne soit pas plus attirante. Par contre, j'aime beaucoup les fées sur la couverture.

C'est un livre que je conseille aux personnes qui veulent lire la version originale de Peter Pan mais de façon courte. Ce livre m'a beaucoup surpris et je suis contente d'avoir été curieuse et donc de l'avoir lu.
Lien : http://mellysbook.kazeo.com/..
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Comme beaucoup de monde, je pense, je ne connaissais l'histoire de Peter Pan que par le dessin animé de Walt Disney , très édulcoré, comme l'est aussi Alice au pays des merveilles. J'ai voulu le lire en version originale, mais j'avoue avoir eu beaucoup de mal et après la lecture du premier chapitre, j'ai repris la traduction française pour comprendre certains éléments qui m'avaient totalement échappés...

Si j'ai retrouvé l'histoire et les personnages que je connaissais, j'ai été surprise par le style de l'auteur, que j'ai trouvé assez complexe pour un roman jeunesse, même si celui-ci date du début du XXème siècle. Je n'ai pas trop aimé non plus ce narrateur omniscient, qui s'adresse directement au lecteur et explique qu'il pourrait raconter telle ou telle histoire, mais n'en choisira qu'une, ou qu'il pourrait prévenir Mrs Darling du retour des enfants, mais ne le fera pas pour leur laisser le plaisir de surprendre leurs parents.
Le caractère de Peter Pan est particulièrement agaçant : égoïste, vivant au jour le jour et sans pitié. Il a un rôle un peu étrange : "On prétendait que, lorsque les enfants meurent, il les accompagne un bout de chemin pour qu'ils n'aient pas peur." de même il recueille les enfants perdus, tombés des landaus. Je n'ai vraiment pas aimé le rôle très réducteur dévolu à Wendy, mère de substitution, dont le rôle consiste à tenir la maison, coudre, raccommoder et faire la lessive. le soir elle raconte des histoires et décide de l'heure du coucher. Bref une figure maternelle très machiste. L'autre image de la femme, celle de la fée Clochette, jalouse et superficielle n'est pas beaucoup mieux.

J'ai quand même apprécié l'inventivité de certains détails, les entrées de la maison souterraine, creusées dans des troncs d'arbres, les fées qui naissent d'un rire d'enfant et meurent dès qu'un enfant ne croit plus en elles. Peter Pan reste un grand classique de la littérature jeunesse, à découvrir malgré tout. Peut-être que j'ai trop grandi pour l'apprécier à sa juste valeur.
Lien : http://dviolante5.canalblog...
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Comme beaucoup d'autres j'imagine, j'ai découvert l'histoire de Peter Pan par le film d'animation de Disney. Et un jour, j'ai décidé de découvrir l'histoire originale. Je dois avouer que j'ai été assez surprise de voir que l'adaptation était relativement fidèle (Disney a simplement adouci Peter, légèrement Clochette également, et a diminué le côté "mère au foyer qui adore les tâches ménagères" de Wendy).

C'est un joli petit roman qui fait voyager notre esprit dans le monde de l'imagination. Un livre à la fois drôle (j'ai adoré les traits d'humour du narrateur) et touchant (surtout sur la fin) qui évoque le temps qui passe, l'enfance, le passage à l'âge adulte, la mort, le rôle de la mère et bien d'autres thèmes encore en nous faisant ressentir une douce nostalgie. Un beau roman qui fait passer un bon petit moment de lecture.
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Après avoir lu le déroutant « Peter Pan dans les Jardins de Kensington », je me lance dans la lecture du roman culte adapté par Walt Disney.

Je dirais tout d'abord que je n'ai pas beaucoup de souvenir de l'adaptation en dessin animé. En lisant ce bouquin, j'ai eu quelques flashs mais, en majorité, j'ai pu y apposer mon propre imaginaire.

Dans l'ensemble, ce ne fut par pour moi une lecture passionnante. J'ai presque préféré le « prequel » dont il est fait quelque fois allusion dans ce roman.

J'aurais surement préféré un peu plus d'aventure, à l'image de ce que les nombreuses adaptations ont pu apporter. Elle n'en reste pas moins une lecture plaisante.
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Je ne suis sûrement pas objective du tout étant donné que je suis fan de Peter Pan (et encore fan, c'est un faible mot).
J'adore cette histoire, pleine de poésie.

Ne voulant pas grandir, je me retrouve totalement dans le personnage de Peter Pan. Je rêve encore secrètement qu'il vienne me chercher pour m'emmener au Pays Imaginaire.

Ce livre est un hommage à toutes les personnes qui ne veulent pas grandir. Même si c'est obligatoire pour tout le monde, il est important de garder une âme d'enfant.

Ce livre dénonce la routine, la perte de l'innocence que l'on subit quand on grandit et quand on commence à travailler.
Peter est libre, il fait ce qu'il veut, quand il veut et ne doit rendre de compte à personne. Bien sûr, son isolement a quelques inconvénients comme le fait qu'il ne connaisse pas le sentiment d'amour, d'amitié.. Peter vit pour lui et seulement pour lui. Mais tout change quand il rencontre Wendy. Malgré tout, son envie de rester enfant et de s'amuser est trop important pour lui et rien ne pourra le détourner.

Peter est un personnage complexe, complètement insupportable, mais attachant. On ne peut pas le détester, car il représente la liberté. Il représente tout ce que chacun aimerait retrouver.

Maintenant, un dé à coudre ne représente plus la même chose pour moi..
Lien : https://romyread.wordpress.c..
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