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3,9

sur 1422 notes
L'histoire qui se cache derrière le récit de Peter pan, fait qu'on ne peut qu'être touché et bouleverse de ce conte pas si merveilleux que ça. J.M Barrie s'est inspiré de son propre drame familial causé par la perte de son jeune frère, pour donner naissance à Peter Pan : ce garçon parfois égoïste, cruel, mais tout de même plein de fougue.
Le pays Imaginaire serait donc l'endroit où vont les enfants lorsqu'ils meurent, ainsi, ils resteront des enfants pour toujours, et à jamais.
Oubliez l'univers de Disney et plongez vous dans ce roman !
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J'ignorais qu'avant la version romanesque de Peter Pan, publiée en 1911, James Matthew Barrie en avait d'abord écrit une version théâtrale...


Je viens de la découvrir avec grand plaisir en podcast sur France Culture...


Le mystère de Peter Pan reste entier, ainsi que le disait son auteur : "De Peter, vous penserez bien ce que vous voulez… Peut-être était-il un garçon qui mourut jeune et c'est ainsi que l'auteur imagine ses aventures ultérieures. Ou peut-être était-il un garçon qui ne naquit jamais, un garçon dont se languirent certaines personnes, mais qui, jamais, ne vint — il se peut que ces personnes-là entendent plus clairement Peter à la fenêtre que les enfants eux-mêmes".


Lien vers le podcast sur France Culture :
https://www.franceculture.fr/emissions/fictions-theatre-et-cie/peter-pan-ou-le-garcon-qui-ne-grandissait-pas-0
Lien : https://www.facebook.com/pir..
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All children, except one, grow up.

Classique de la littérature jeunesse, maintes fois adapté, « Peter Pan » fait partie de ces oeuvres incontournables qui s'affranchissent des frontières de la littérature.

Dans son édition Barnes & Noble, le roman est magnifiquement illustré par douze planches de F. D. Bedford, sans compter sa belle reliure. Une manière de mettre les formes dans la découverte d'un classique.

Plusieurs lectures sont possibles, pas toujours réjouissantes. Peter incarne l'enfance éternelle, celui qui refuse de grandir. Et s'il paraît jovial, insouciant et libre, il n'en est pas moins seul, dépendant et égocentré. le prix d'une éternelle jeunesse, d'une innocence sans fin ? L'impossibilité de conserver des souvenirs, l'absence d'expérience, la recherche perpétuelle d'une figure maternelle et surtout d'un lien d'amour filiale. Au point d'ailleurs qu'il métamorphose les petites filles en mères précoces…

Un roman que j'ai aimé découvrir bien que le personnage n'est jamais compté parmi mes préférés. Une lecture divertissante et intéressante sur la perte de l'innocence mais qu'il est nécessaire de ne pas trop creuser pour se préserver de toute gravité.
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Bon, inutile de résumer l'histoire de Peter Pan, Wendy, Clochette, les enfants perdus et le Capitaine Crochet.
J'ai trouvé ce roman très bien écrit. J'ignorais qu'il avait donné lieu à des représentations théâtrales et effectivement ça se ressent dans l'écriture.
Les personnages portent les noms des pupilles de l'auteur, qui a eu en charge cinq garçons orphelins.
Il y a de bonnes trouvailles, et comme toujours, le dessin animé de Walt Disney ne reprend pas tout.
J'ai particulièrement apprécié la fin (qu'on ne retrouve pas justement dans le dessin animé ).
Et je décerne une mention spéciale à Nana, la meilleure des nounous.
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Wendy, John et Michael sont les trois heureux enfants de Mr et Mrs Darling. Chaque soir, avant d'aller se coucher, Mrs Darling leur lit une histoire qui raconte la vie de plusieurs personnages de conte de fées comme Cendrillon. Mais, ils ne sont pas les seuls à écouter ces histoires. Un soir, un petit garçon pénètre la maison des Darling pour y retrouver son ombre. Ce qu'il ne sait pas, c'est qu'il va réveiller Wendy et commence alors les fameuses aventures de Peter Pan.

On connait tous l'histoire de Peter Pan et du Pays Imaginaire. Je pense que c'est un monde qui nous a tous fait rêver lorsqu'on était enfant. Peter Pan est l'un de mes Disney préférés car, durant mon adolescence, je me retrouvais un peu en lui. J'avais la même peur, celle de devenir adulte et de quitter l'enfance. Donc, ça me tenait à coeur de lire la version livre de cette histoire. Mais ce qui m'a fait le plus craquer, c'est cette couverture magnifique ! Vraiment, je la trouve super jolie.
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En ce qui concerne le roman, j'ai trouvé que c'était une très bonne histoire et c'est très sympathique à lire. On retombe littéralement en enfance en lisant les aventures de Peter Pan. J'ai trouvé cela agréable de retrouver aussi le trio Wendy, John et Michael ; les enfants perdus ; le capitaine Crochet ; Mr Mouche et la Fée Clochette.

Cependant, du fait que ce soit en anglais, j'ai trouvé que c'était quelques fois assez difficile à lire. Il y a pas mal de mots de vocabulaire que je ne connaissais pas du tout et des formules de phrases que j'avais un peu du mal à comprendre. de plus, c'est un roman qui a été écrit en 1911 donc il y a certains mots anciens ce qui explique les incompréhensions.

Peter Pan : il est un peu plus sombre que dans les films Disney. de base, il est joyeux, gai et heureux alors que dans le livre, il est très égoïste, possessif et surtout, ce qui m'a le plus étonné, c'est le fait qu'il ait déjà tué et, très clairement, qu'il aime ça et que ça le réjoui. A certains moments, il m'a quand même touché, car même s'il dit qu'il peut se débrouiller seul, à partir du moment où Wendy part, il en est affecté.
Wendy : elle est joyeuse, innocente et a le rôle de mère dans le roman. Elle materne les enfants perdus comme elle a vu sa maman le faire. C'est surtout celle qui reste la plus réaliste dans le monde imaginaire puisque c'est la seule qui se souvient de sa vie d'avant et qui ressent un manque contrairement à ses frères.
Les enfants perdus : ils sont aussi un peu plus sombres comme Peter Pan, mais ils restent adorables, drôles et attachants.
Capitaine Crochet et les autres pirates : j'ai vraiment aimé retrouver le Capitaine Crochet et son équipage. Ils sont drôles, stratèges et mesquin et la confrontation entre Crochet et Peter Pan est très drôle.
La fée Clochette : elle est très jalouse et mesquine dans le roman, même si à la fin elle devient un peu plus gentille.
Enfin, celle qui m'a le plus touché, c'est Mrs Darling. Elle est adorable, c'est une maman qui se préoccupe beaucoup de ses enfants et elle est très touchante. Ça m'a brisé le coeur de lire le moment où ses enfants sont rentrés, mais qu'elle ne les « voit » pas car, elle ne croit pas au fait qu'ils soient bels et bien là.

En conclusion, c'est un bon roman. J'ai aimé découvrir la version éditée des aventures de Peter Pan. C'est une histoire qui est un peu plus sombre par rapport au film Disney que nous connaissons tous. Malgré ça, c'est agréable à lire, c'est parfois drôle et touchant. Les personnages apportent chacun leur valeur à l'histoire. Lire le livre en anglais m'a permis d'apprendre de nouveaux mots de vocabulaire, mais je trouve qu'il faut avoir un niveau assez avancé pour rendre la lecture plus fluide.
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« le second à droite et tout droit jusqu'au matin ! »
Une adresse improbable, une invitation impossible à refuser, une formule magique qui résonne dans le coeur de bien des enfants ; même de ceux qui sont devenus très grands enfants, pour peu qu'ils n'aient pas oublié. Un secret et une révélation tous à la fois, quelque chose qui nous ouvre les yeux sur une réalité plus vaste mais que l'on doit garder pour soi comme un trésor. Une promesse, fragile de tous les espoirs et de tous les rêves qu'elle porte. C'est le moment où tout peut basculer, le moment où les fenêtres plus que les portes s'ouvrent vers un autre horizon, plein de dangers et d'aventures – l'un n'allant pas sans l'autre. Un voyage, donc, vers l'Imaginaire. Et alors quel meilleur guide pour nous y mener, alors, qu'un enfant ?

Enfant divin, enfant intérieur, enfant éternel. Peter, dans toute sa splendeur. « Joyeux, innocent et sans coeur », sans notion de bien ou de mal, tout en se montrant à l'occasion d'une naïveté touchante. Rejetant avec force le monde des adultes, ses obligations écrasantes, sa normalité destructrice. Tout entier dédié au jeu, au point parfois de ne plus vraiment réussir à le distinguer de la réalité. Une image que l'on reconnaît tous, pour y avoir correspondu un jour ou l'autre. Une réminiscence infime, mais tenace. Comme un mouvement infime que l'on n'aperçoit que du coin des yeux, vol d'une robe dans un souffle d'été ou soupir d'une ombre. Comme un écho d'une mélodie fredonner un millier de fois et que l'on a au bord des lèvres, au bord de l'âme. Avec un chagrin indicible qui prend à la gorge à ce souvenir refoulé, perdu, non-né. Parce que, nécessairement, les choses ont changé et nous avons grandi, sans que l'on ne sache jamais si elles ont changé parce que nous avons grandi ou si nous avons grandi parce qu'elles ont changé. Et la douleur est d'autant plus grande que l'existence de Peter Pan est là pour nous rappeler ce qui a été et ce que nous ne pourrons jamais plus être, quel que soit notre désir. Peter, dont le destin est, de toute éternité, d'être cette figure puérile. Un sort bien triste aussi, en réalité. Sa condition impose l'immuabilité, requiert la pérennité, nécessite la continuité. Et ce, d'une manière tragique.

Avec toutes les péripéties qu'il vit et qui le caractérisent, il devrait pourtant y avoir des épreuves particulièrement marquantes, qu'elles soient exaltations triomphantes ou amers revers. Des expériences marquées dans le temps qui devraient finir par avoir un impact, un poids, une importance suffisante pour qu'il ne parvienne plus à s'envoler à nouveau, malgré la poussière de fée. Parce qu'il n'y aurait plus suffisamment de pensées heureuses, plus de joies assez fortes. Parce que les souvenirs et les sentiments seraient trop lourds à porter. Parce que les événements, à force de répétition, perdraient de leur beauté et de leur magie, ne laissant sur la langue que le goût de cendres de la banalité.
Pour rester entier et inaliénable au sein même de l'évolution, il y a un prix à payer. Un prix perpétuel pour être à jamais ce qu'il est. Sa mémoire. La solution est l'oubli. Elle est son chemin vers l'Eternité. Sans souvenir, tout reste une (re)découverte permanente. Tout est aventure fabuleuse. Ni fracture, ni rupture. Ni avant, ni après ; ni passé, ni futur. Il n'y a rien pour comparer, rien pour tirer vers l'arrière, rien à regretter avec mélancolie. Ennemis comme alliés. Êtres abhorrés comme personnes chéries. Capitaine Crochet, Clochette, Wendy : tout disparaît avec le Temps et même lui, pourtant maître (de jeu) incontesté, n'y peut rien.
Seul demeure Peter.
Seul, demeure Peter.

Des nouveaux cycles, encore et encore. Mais un seul et même schéma, à quelques détails près. Inlassable ouroboros, toujours affamé de lui-même. Les mêmes aventures, mille fois. Mais sur un autre coin du Pays Imaginaire. Avec d'autres enfants perdus. Avec d'autres adversaires : bêtes sauvages, indiens, pirates… Un semblant d'infini dans les possibilités. Un bonheur factice, cage dorée. Une illusion réconfortante pour ne pas avoir à penser à ce qui est désagréable. Comment faire autrement quand on est l'unique entité à rester fidèle à elle-même ? Car même le Pays Imaginaire est un espace en changement constant, en mouvement continuel. Il se métamorphose selon les rêves des enfants et ne s'anime en réalité que lorsque Peter est présent physiquement : il est d'une ironie cruelle que ce soit cet enfant figé qui transforme le monde. le temps y est ainsi une notion abstraite aux mesures floues, faute de pouvoir laisser des traces dans le monde et dans les esprits. Grains de sables sur les plages de cette île perdue que la mer sans cesse vient bouleverser. Kairos règne ; il est un présent sans fin, constellés d'opportunités à saisir. Figé à sa manière, insaisissable, absurde. Renouvelé à chaque fois, nuages paresseux dans le ciel : semblables, mais jamais identiques.

L'amnésie est le salut de Peter. Sa sauvegarde et sa malédiction. le fardeau qui lui permet de voler. Une fuite en avant, ou plutôt une fuite en arrière. Une nécessité. Il ne faut rien, pour ne pas encourir le réveil d'émotions trop puissantes, de sentiments qu'il ne saurait affronter – la nostalgie des choses aimées et perdues, le regret de ce qui aurait pu être et que l'on n'a pas connu, la douleur des abandons inéluctables. Oublier sa mère qui ne pouvait plus l'attendre à côté de son berceau vide. Oublier les enfants qui le trahissent et qui grandissent. Oublier que les gens qu'il aime partent sans se retourner. Oublier, oui, combien il a mal.
L'omission, pour rester centré sur lui-même, seul axe fixe qu'il connaisse, permanence dont il est la cause et la conséquence tout à la fois. le vide, pour ne pas dépendre des autres pour se développer, et donc ne pas se développer, rester toujours au même point. L'absence, pour déclarer son existence autosuffisante, en ayant pourtant soif de reconnaissance et d'admiration.

L'histoire, en somme, est assez simple. C'est pour cette raison qu'elle est apte à toucher de la façon la plus bouleversante qui soit, flèche décochée sous le mauvais conseil d'une fée qui ne manque pas d'atteindre sa cible. Parce que, par un de ses fragments ou un autre, c'est un peu notre histoire qu'une bouche étrangère conte. L'histoire des désirs fous qui nous hantent.
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Quel bonheur de replonger dans les classiques de la littérature jeunesse et de redevenir soi-même un enfant…
C'est la première fois que je lisais le texte intégral et je n'en suis pas déçue.
Un vrai régal ! Une plume qui n'a pas pris une ride et qui nous fait encore rêver, nous les éternels enfants….
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Je n'ai jamais vu la version de Walt Disney et n'ai donc pas eu à corriger ma représentation de Peter Pan en cours de lecture.

Je le connaissais seulement par l'interprétation psychanalytique qui l'a retenu comme l'archétype de l'homme à la psyché infantile, séducteur, narcissique, manipulateur jusqu'à la cruauté, centré sur lui-même, prêt à entraîner ses proches dans de folles aventures sans leur assurer le moindre filet de protection. Type d'homme totalement dénué d'affect, sauf envers sa propre personne, il vit dans l'instant présent, sans mémoire, sans scrupule, sans attachement.

Ni père, ni mari, ni amant, ni ami, cet homme n'est qu'un fils, mais un fils que sa mère aurait abandonné. Il souffre d'une carence maternelle incurable. Son manque est un puits sans fond, un vortex qui aspire et broie tout.

Le héros de James M. Barrie correspond point par point à cette description, sauf par son apparence qui est celle d'un éternel petit garçon qui refuse de grandir : ayant été rejeté par sa mère, il ne peut ni ne veut devenir un homme. Car on ne peut donner ce qu'on n'a pas reçu.

Je ne connais pas les rapports de James Barrie avec Freud, ni même s'il avait connaissance de ses travaux. Mon seul point de repère pour l'instant est que les deux hommes furent contemporains, le psychiatre viennois l'aîné de quelques années seulement.

Ce court roman est agréable dans l'ensemble quoique je me sois ennuyée à la lecture de l'attaque des indiens par les pirates : ce sont sans doute ces aventures qui donnent au conte cette réputation de s'adresser aux enfants.

Le personnage féminin, Wendy, est exclusivement enfermé dans un rôle de maternage-ménagère alors qu'elle a le même âge que les petits garçons, il ne faut pas l'oublier. Eux jouent, bravant bien des dangers (imaginaires), tandis que Wendy représente la discipline, la sieste imposée, les chaussettes reprisées, les repas préparés, la maison nettoyée. Cette exclusion des filles de l'univers de l'enfance est répulsif pour la sensibilité contemporaine. Mais Barrie est né en 1860 et Peter Pan sorti en 1902. Quant à la figure de la mère, il est difficile de la remettre en cause, tant elle est centrale pour l'auteur qui échoua à remplacer dans le coeur de la sienne le frère préféré mort accidentellement.

Ce livre est en fait une ode aux mères, à toutes les mères (les pères représentés par Barrie étant immatures et un peu veules). Tour à tour sont évoquées les mères aimantes, indifférentes, les mères sécurisantes prêtes à aimer leur enfant quoiqu'il fasse, les mères qui remplacent trop vite dans leur coeur un enfant par un autre, trahison suprême, celle qu'a vécue Peter Pan, et la cause de son indifférence aux autres : son coeur ne connaît pas l'amour fidèle d'une mère et s'est racorni dans une exubérante dureté.

James Barrie passa une partie de sa vie à réécrire cette oeuvre à la portée symbolique et à la vertu probablement thérapeutique : à la mort de son frère, il fut victime d'un arrêt de croissance peut-être lié au désintérêt réel ou supposé de sa mère ; il revêtissait les habits du défunt pour susciter son attention et la consoler. Adulte, sa taille resta en dessous de la moyenne et il ne put probablement pas (ou peu) consommer son mariage, rapidement dissous. Ne ressentant aucune attirance charnelle pour le sexe opposé (ni pour le sien), tout comme La Bruyère, il ne noua plus que des amitiés platoniques et, au décès de proches, assura la tutelle de plusieurs de leurs enfants, consacrant une partie de ses revenus littéraires à leur éducation. Prise de responsabilité aimante en laquelle il diffère radicalement de son héros.

Peter Pan est un conte cruel : le territoire de l'imaginaire infantile est sans merci, les rapports de domination des enfants entre eux est une terrible préfiguration du monde qu'il découvriront plus tard.
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L'imagination est sans limite. Je vais une fois de plus dire tout le mal que je pense des productions Walt Disney et de leur adaptation à la sauce puritaine, moralisatrice et phallocrate de cette histoire.
Oubliez là pour vous plonger dans cette aventure où le personnage principal n'est pas Peter Pan mais bien Wendy. C'est elle qui lui donne vie.
C'est un merveilleux conte qui au départ était une pièce de théâtre. Il n'est pas réservé aux seuls enfants, tout dépend du niveau de lecture. A chacun de choisir sa clé. D'ailleurs, la compréhension pour les plus jeunes n'est pas si simple et il existe des versions expurgées qui peut la rendre plus abordable au départ et facilite la lecture à voix haute.
Un bien beau roman
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Quand j'étais plus jeune (je commence ma chronique par un récit à la Père Castor), j'adorais le Disney "Peter Pan", qui est resté, je pense, mon préféré. Au lycée, je me suis renseignée sur l'histoire originale de James Barrie, et j'ai acheté puis lu le livre à moitié. Je ne sais toujours pas pourquoi je ne l'ai pas terminé en plus de cinq ans.

Il y a quelques semaines, j'ai eu envie de recommencer ma lecture, et de me renseigner en parallèle sur l'oeuvre de l'auteur, sa vie… Mes recherches m'ont passionnée !

L'histoire est bien différente du film d'animation, puisqu'elle est sombre, remplie de violence. La mort est partout, Peter est égoïste, il prend du plaisir à étriper les gens, et il est hautain. Crochet ne vit que pour tuer Peter (un gamin qui a encore ses chicots de lait, absolument), Clochette est méchante. Une seule chose reste inchangée : Nana est le meilleur personnage.

J'ai trouvé cela très intéressant de lire cette histoire avec un regard d'adulte. J'ai pu mieux comprendre certains détails, et voir des bribes de la vie de l'auteur à travers son récit.

Ce roman date un peu, mais je n'ai pas trouvé la traduction vieillotte, elle était assez abordable et facile à lire. La narration est fluide, et j'ai adoré le fait que James Barrie s'adresse aux lecteur.rice.s directement par moments.
Lien : https://unbouquinetuncafe.wo..
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