Je n'ai pas aimé.
Attiré par le résumé, je n'ai pas mis longtemps à comprendre, que cela devenait une histoire alambiquée comme je ne les aime pas.
J'ai tout de même continué, car on ne sait jamais, hélas, au bout de mon marathon de lecture (je dois avouer que j'ai mis très longtemps à le lire, en le lâchant très souvent et en passant à autre chose, puis en y revenant), le mot fin m'a libéré.
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Encourager la sélection génétique des fœtus sur un critère d'intelligence. Telles
étaient les conséquences évidentes, bien sûr, mais bien au-delà de cette première vague, elle en voyait une seconde qui serait beaucoup plus destructrice, car l'exploitation de ce potentiel génétique offrait des possibilités infinies. On ferait se reproduire les porteurs du gène de l'intelligence, entraînant la promotion systématique d'une race de génies.
Le cerveau était un océan, le siège de la pensée analytique. Une machine aussi précise et organisée qu'un ordinateur où les informations étaient soigneusement compartimentées. Ce torrent de sentiments était impossible
à relier à un organe de raisonnement.
Les frais de justice lui avaient coûté toutes ses économies, et on l'avait traîné dans la boue. Il perdit sa joie de vivre et toute perspective d'avenir. À trente-cinq ans, il n'avait plus aucune raison d'espérer.
La technique permettant d'échapper à une filature est simple mais difficile à maîtriser : un homme qui suit à un bon pas un parcours qu'il connaît finit
toujours par distancer ses poursuivants les plus timorés.
Elle n'avait pas d'autre religion que la science, mais, comme Daniel Becker, elle vivait pour la Fin des Temps. Quel que soit l'avenir qui les attendait, elle
avait bien l'intention d'y apporter sa pierre.