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Franz Bartelt est un auteur que, malgré une certaine notoriété et une longévité certaine, je ne connaissais toujours pas et, plus, dont je n'avais jamais entendu parler.

C'est désormais chose faite avec « L'hôtel du grand cerf », un livre qui m'est tombé dans les bras à un moment où je ne savais pas quoi lire, le meilleur moment pour que je me laisse tenter sans me renseigner.

Découvrir un auteur par son dernier ouvrage n'est peut-être pas la meilleure façon de faire sa connaissance, mais admettons que cela est rarement la pire.

Effectivement, si avec l'expérience et l'âge (qui vont souvent de pair) un auteur ne parvient pas à vous captiver, il y a peu de chance qu'il l'eut pu avant. Quoique, je dis cela, mais j'ai souvenance d'avoir préféré les premiers ouvrages de quelques auteurs, plus que leurs suivants que je trouvais par trop formatés.

Que dire sur un tel ouvrage que j'ai grignoté dans de biens mauvaises conditions ?

Probablement qu'il a les défauts de ses qualités et les qualités de ses défauts, phrase bateau s'il en est que l'on sort lorsque l'on a rien à dire.

Et cela est fort étonnant, que je n'aie rien à dire, me rétorqueraient certains auteurs que j'eu égratigné par le passé s'ils n'étaient pas, pour une majorité, déjà morts, enterrés et grignotés par les vers depuis fort longtemps.

Bah ! Si t'as rien à dire, alors, ferme ta gueule, me conseilleraient avec véhémence d'autres personnages bien moins sereins que les précédents, mais ayant pour eux une qualité vitale : la vie.

Mais, après tout, si je devais me taire quand je n'ai rien à dire, finalement, je ne l'ouvrirai pas souvent, aussi, bah, je vais essayer d'expliquer un peu plus longuement ce que j'eus voulu dire par cet aphorisme qui partage le point commun avec un nain d'un mètre quatre-vingt d'être un peu trop long pour obtenir son qualificatif.

« L'hôtel du grand cerf » est un roman qui mélange plusieurs histoires, sur plusieurs époques et dont le principal des nombreux personnages est drôle et très excentrique.

Voilà ! Je viens de vous fournir toutes les qualités de l'ouvrage.

Voilà ! Je viens de vous fournir tous les défauts de l'ouvrage.

Bon... j'explique, car j'en vois qui ont le regard aussi vide que l'assiette d'un obèse affamé à qui on vient de servir une assiette de frites.

Quoi ? Je me moque des obèses ? J'ai le droit, j'en suis un. Et paf ! car oui, on ne peut se moquer que d'une catégorie dans laquelle on se trouve et comme il se trouve que je suis un nain noir, moche, homosexuel, catholique et obèse, dont le père est un géant musulman et la mère une rousse juive... imaginez la palette d'humour que je peux manier !!!

Bref, soyons plus sérieux. Enfin, moi, car vous, je vous soupçonne de ne rire que tous les 31 avril des années bisextiles (ce qui complique encore les choses).

Le personnage principal s'appelle Vertigo Kulbertus ce qui, rien que pour le nom, vaut le détour. Il est obèse, mais un obèse gros, de niveau olympique et il l'assume et le revendique. Il mange, énormément. Il boit, encore plus, surtout de la bière. Et avec ça, il est taquin, acerbe, ironique et malin, le bougre. Il est inspecteur, proche de la retraite et ne pense qu'à une chose, sa retraire, justement... mais aussi à manger... et à boire. En clair, il pense à trois choses en continue.

Il enquête sur le meurtre d'un douanier, qui est bientôt suivi de la disparition d'une jeune fille, puis de l'assassinat d'un idiot...

Dans le même temps, un journaliste enquête sur la mort d'une actrice dans l'hôtel du même village, mais une mort qui remonte à 40 ans...

Et on va suivre ainsi les pérégrinations du policier, du journaliste... mais aussi d'une chauffeur de taxi, de son mari chauffeur routier à l'international, de la tenancière de l'hôtel, de sa mère acariâtre, de sa fille disparue... du directeur d'un centre de motivation proche... de son jeune protégé... de sa secrétaire... du douanier... de l'idiot... de l'actrice... de son amant et partenaire de cinéma...

Bref, vous l'aurez compris, c'est un beau foutoir.

L'ensemble est inutilement complexe (dans un premier temps, du moins) avec un peu trop de personnages, des chapitres trop courts qui alternent entre une histoire et une autre, des individus trop étranges pour être honnêtes, mais, surtout, pour être crédibles... notamment le plus loufoque d'entre eux, le policier.

Et c'est ce personnage central qui fait à la fois la force et la faiblesse de l'ouvrage. Car, j'ai lu le roman jusqu'au bout grâce à lui, mais j'ai eu du mal à entrer dans le livre à cause de lui. Car, trop d'excentricités tue l'excentricité (encore une phrase bateau) à moins qu'elle ne s'installe dans un univers tout aussi excentrique, ce qui n'est pas le cas ici.

Du coup, l'écart entre la noirceur et l'envie de réalisme de l'ensemble et l'excentricité du personnage, est trop grand pour qu'on le comble sans effort et l'effort tue le réconfort (pagaie encore, mon petit).

Mais il faut dire également que j'ai dû lire le roman avec parcimonie (oui, ma chérie a un drôle de nom, mais, ce n'est pas l'auteur qui va m'en faire le reproche avec son Vertigo Kulbertus, quand même). Et quand je grignote, j'ai plus de mal à apprécier que lorsque je dévore... que voulez-vous, je suis un gourmand (sinon, je ne serai pas obèse, je vous le rappelle... et nain... et noir... et homosexuel... ce qui ne cadre pas avec le fait d'avoir une chérie, je vous l'accorde mais en même temps, je fais ce que je veux.).

Bref de chez bref, je n'ai tellement pas grand chose d'autre à rajouter que ce que j'ai dis de façon aussi concise que liminaire que je circonvolutionne et me perds dans des propos ineptes.

Je terminerais tout de même en disant que si j'ai été au bout, malgré les mauvaises conditions, c'est déjà un bon signe et que le roman est tout de même drôle et l'intrigue suffisament dense pour que l'intérêt soit conservé jusqu'au bout.

Au final, un roman qui a les qualités de ses défauts et les défauts de ses qualités ;-)
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Mais quel BONHEUR!

A l'instar du Mamie Luger de Benoît Philippon, voici un roman comme on aimerait en lire plus souvent.

Imaginez-vous un croisement entre Hercule Poirot et la capitaine Marleau (certains diront une pointe de Berurier): voici le très encombrant (dans tous les sens du terme) inspecteur Vertigo Kulbertus!

A 15 petits jours d'une retraite peu méritée selon lui, notre brave inspecteur Vertigo Kulbertus se retrouve à enquêter sur un meurtre et une disparition, dans le village de Reugny, à la frontière franco-belge.

Ce village a connu son heure de gloire lorsqu'on y a retrouvé, dans les années 60, une célèbre actrice morte dans sa baignoire, sur laquelle enquête par ailleurs un jeune journaliste envoyé directement de Paris.

Kulbertus, entre deux pintes, sans mousse la pinte, va mener la vie rude aux habitants du village afin d'éclaircir la situation, parce que le temps presse, dans 15 jours c'est la quille!

Oscillant en permanence entre humours noir et absurde, Hôtel du grand cerf est un polar absolument hilarant à l'écriture particulièrement jubilatoire:

" - Vous faites pas souvent le ménage Meyer...
- Vous savez ce que c'est, un homme seul...
- Je ne vous disais pas ça comme un reproche. Je constate seulement que c'est le bordel chez vous. J'ai jamais vu ça. Et ça c'est quoi?
(...)
- C'est une serpillière, dit le bûcheron. Ça me sert de nappe. C'est solide et ça absorbe bien. Et ça coûte rien à l'achat.
- Je retiens l'idée Meyer."

Ou encore:

""- Vous ne l'aimiez vraiment pas.
- C'est-à-dire que... on vous l'a peut-être dit au village...
- On dit bien des choses au village.
- Il a tiré mon père comme un lapin. C'est de la vieille histoire, mais on n'oublie pas. Question de respect pour les morts.
- Comme un lapin vous dites Meyer?
- Oui. Comme un lapin.
- J'aime bien le lapin."
L'inspecteur défroissa une feuille de papier, l'étala devant lui et écrivit, en grosses capitales: LAPIN.
"- Accident ou crime ? demanda-t-il.
- Accident pour la Justice, crime pour moi, répondit Meyer.
- Racontez-moi Meyer. Parlez-moi du lapin.""

Derrière la farce, Bartelt cogne fort sur les mesquineries, les lâchetés, les bassesses des hommes, mais ne perd jamais de vue l'humanité de chacun de ses personnages.

"Il aimait encore assez bien boire, de temps en temps. Même trop, s'il le fallait. Il y a des moments où l'excès met un peu de grandeur dans les petitesses de l'existence "

Personnages hauts en couleurs, intrigue alambiquée juste ce qu'il faut et pointe d'Histoire, aphorismes redoutables, Hôtel du grand cerf est un pur délice!

Lien : https://chatpitres.blogspot...
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« Mais à propos de toutes ces histoires, s'il fallait savoir une chose, ce serait que nous ne sommes pas dans un roman. » C'est la dernière phrase de ce livre où effectivement les personnages sont trop réalistes, trop humains pour faire partie d'un roman. J'ai ri, j'ai pleuré : c'est la vie.
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J'avoue humblement que je ne connaissais pas cet auteur et c'est bien par hasard , en fouinant dans ma librairie préférée, qu'il m'a tendu les bras. Et bien , franchement , pour une rencontre , ce fut une belle rencontre.
L'histoire se déroule dans les Ardennes belges , dans le bourg un peu isolé de Reugny . Là , tout le monde se connaît, et tous les sentiments propres aux familles qui se côtoient depuis des lustres n'attendent qu'une étincelle pour éclater en un gigantesque et sublime feu d'artifice....Ça va barder!!
C'est dans ce village que se rend Nicolas Téque un jeune journaliste qui vient préparer un reportage sur une actrice connue , une star ,dont la mort , quarante ans plus tôt, a mis en émoi tout le pays.Hasard ou signe du destin , Nicolas descend à l'hôtel du Grand Cerf , lieu même du décès. Comble de l'horreur ,deux meurtres sont commis le jour de son arrivée. L'enquête est alors confiée au commissaire Vertigo Kulbutus qui, je vous le donne en mille , s'installe , lui -aussi , à l'hôtel du Grand Cerf.
Et c'est parti pour des allers retours entre le présent, le passé , les histoires de famille , la jalousie , les règlements de comptes de la libération. Les récits se multiplient , les faits s'enchaînent, tout cela dans le cadre restreint du village. Entre les recherches , les découvertes, les déductions, c'est tout le plus noir de l'âme humaine qui ressort , jusqu'au dénouement, sans fausses notes.
Tout est bien maîtrisé, bien découpé en journées, moments de journées , l'auteur tisse sa toile avec une rare dextérité et maintient l'intérêt du lecteur toujours au plus haut degré.
Un personnage retiendra toutefois l'attention. Le commissaire. C'est de lui qu'il s'agit . Improbable , granguignolesque , futé mais inénarrable. A lui seul , il capte une bonne partie de l'espace ( vous comprendrez pour quelles raisons ). Outrancier , cynique , il mérite une palme spéciale et on lui souhaite....une bonne retraite qu'il doit prendre dans quatorze jours. Mais quatorze jours , c'est bien plus qu'il ne lui en faudra pour résoudre l'équation, bien plus qu'il ne vous en faudra pour déguster ce roman noir d'excellente facture . Pour ma part , une fois plongé dedans , je suis resté en apnée jusqu'à la fin.
Et , oui , ce n'est pas avec ce genre de bouquin que l'on va faire des économies !! UN grand bravo et un grand merci , M Bartelt .Je suis certain que nos chemins vont bientôt se croiser à nouveau.
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Avec ce roman, on se plonge dans une comédie policière sarcastique et prenante à l'ancienne qui m'a fait penser aux enquêtes de Columbo, de Grantchester ou encore d'Agatha Raisin (avec ce côté un peu « décalé »).

On y découvre le petit village de Reugny qui va s'avérer bien moins tranquille qu'il n'y paraît. Ainsi, si au premier abord, presque tous les habitants paraissent ordinaires, ils vont se révéler garder plus d'un cadavre dans leurs placards.

On suit deux enquêtes parallèles qui vont finir par se rejoindre : celle relative à la mort mystérieuse d'une vedette de cinéma quarante ans plus tôt ; et celle relative aux meurtres de plusieurs personnes qui semblaient en savoir un peu trop…

Deux enquêteurs sont sur le coup : Nicolas Tèque, un journaliste plus motivé par la belle conductrice de taxi que par son investigation et l'ogresque commissaire Kulbertus. Alors que tout les oppose, les deux hommes vont finir par se rapprocher (autour de nombreux bocks de bière) et collaborer pour faire avancer leurs enquêtes respectives.

Les personnages sont drapés de second degré et d'une pointe risible de caricature. Les rebondissements s'enchaînent assez rapidement à la façon d'un Vaudeville.

Le commissaire Kulbertus est un personnage ambivalent : vulgaire et dégoûtant, il se replet dans son obésité morbide. Cependant, on lit entre les lignes que ce surpoids est une façon de se protéger des autres et des déceptions personnelles et professionnelles qu'il a rencontré. Derrière ses méthodes contestables, sa nonchalance et un simulacre d'incompétence, se cache un policier perspicace et assez clairvoyant en ce qui concerne les relations humaines. Il s'avère même assez attachant à sa manière. En tout cas, sans lui le roman aurait une toute autre saveur.

Franz Bartelt manie les bons mots et l'humour caustique (voire l'irrévérencieux), mais distille, par ailleurs, des touches de poésie et de tendresse de-ci de-là.

Je n'ai pas été soufflée par les révélations finales, mais ces dernières sont assez bien amenées. de toutes les manières, il ne s'agit, selon moi, pas vraiment d'un livre que l'on lit pour son suspense, mais davantage pour sa drôlerie, les interactions entre les personnages et la façon dont le commissaire Kulbertus déroule le fil rouge de cette intrigue.

En bref : Bonne surprise avec ce polar satirique qui met de bonne humeur et que je vais, très certainement, prêter autour de moi.
Lien : https://thecosmicsam.com
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Troisième titre lu dans le cadre du Prix Polar des éditions Points. Ce polar aux airs d'enquête d'Hercule Poirot, tisse sa trame au coeur des Ardennes, dans un petit village où tout le monde se connait et où les rancoeurs s'étalent sur plusieurs décennies. Deux personnes vont tenter de percer les mystères du village.

Nicolas Tèque, journaliste parisien est engagé par un producteur afin d'effectuer des recherches sur la mort mystérieuse d'une ancienne gloire du cinéma, décédée à l'hôtel du grand cerf cinquante ans plus tôt. Il va croiser la route de Vertigo Kulbertus, inspecteur à deux semaines de la retraite. Comme tous les inspecteurs il est bourru, mais il est surtout obèse, affamé de frites et assoiffé de bières. Il parle plutôt mal aux gens et a des techniques d'interrogatoires bien particulières (exemple : demander aux habitants de noter sur un papier le coupable). C'est un personnage dont vous apprécierez ou non l'humour. Pour ma part, je ne m'y suis pas spécialement attachée.

Kulbertus doit retrouver le meurtrier du douanier, haï de tous, il connaissait aussi tous leurs secrets. Les disparitions et morts s'enchaînent, et la fin de l'enquête parait s'éloigner. Jalousies, trahisons, secrets de famille, nazis, tout y passe. On pourrait penser que le rythme est effréné. Et bien non. C'est lent, c'est long, et je me suis ennuyée. Un mois après, je ne suis déjà plus capable de me rappeler des détails de l'histoire. Ce n'était clairement pas pour moi.
Lien : https://ninaalu.wordpress.co..
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Un flic méga-obèse (frites dès le petit déjeuner et bière -sans mousse- à volonté) à 14 jours de la retraite mais qui doit enquêter sur le meurtre d'un ancien douanier et un patelin paumé dans les Ardennes belges (ô joie que cette atmosphère qui hésite entre brouillard et crachin!!) où tout le monde se déteste avec la plus grande franchise.
Pas mal de dommages collatéraux : l'idiot du village, le "chef suprême" d'un Centre de Motivation (sic) un peu bizarre, une jeune fille, son fiancé...et bien avant, peut-être, une actrice de série B.
Une foultitude de secrets, de non-dits, de jalousie (parfois bestiale : la scène de l'éclatage de boîte crânienne est très...sympa ?).
Et une narration qui réfère joyeusement à San-Antonio (Kulbertus qui pète et qui rote !), qui distille subtilement quelques indices (malgré l'aspect "je te vois venir avec tes gros sabots" !!).
Pas mal du tout ! sans doute pas le polar du siècle, mais une ambiance pas piquée des vers qui m'a réjouie !
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Reugny a connu son heure de gloire 50 ans plut tôt lors du tournage d'un film de la superbe Rosa Gulingen, la belle a laissé une trace indélébile à l'Hôtel du Grand Cerf puisqu'elle y a poussé son dernier souffle ! Accident ou ... ? Lorsque Nicolas, journaliste un brin paumé en manque d'activité se rend dans ce village des Ardennes (Belges) pour dépoussiérer cette vieille affaire, tous les habitants sont en effervescence, non pour l'accueillir mais parce qu'il y a eu un meurtre, puis un autre et la fille de l'Hôtel a disparu. le gargantuesque inspecteur Vertigo aux méthodes insensées fait alors son apparition et va lever le voile sur tous les mensonges et autres secrets qui régissent la vie à Reugny depuis fort longtemps.
J'ai adoré ! l'histoire est bien pensée, très sérieuse (sur fond de seconde guerre mondiale) mais drôle, les personnages sont tous plus loufoques les uns que les autres, aigreurs et bassesses sont leurs mots d'ordre ! L'écriture est soignée, le style est raffiné bref un livre excellent.
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Je viens de terminer Hôtel des grands cerf et quelle belle surprise !
On se trouve face à un bon vieux polar, pur sang, que je n'ai plus l'habitude de lire, du genre Maigret, Colombo,…..
J'ai passé un très bon moment avec ce flic hors norme, dans tous les sens du terme, Nicolas le journaliste, Léontine la vieille acariâtre, et tous les autres personnages hauts en couleurs.
L'intrigue, ou plutôt les intrigues sont bien menées, bien ficelées.
On a hâte de connaitre le dénouement, le fin mot de l'histoire : qui est le coupable des 5 meurtres, que l'on ne découvre qu'à la lecture des dernières lignes.
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Quel personnage que ce Vertigo Kulbertus! Truculent, gargantuesque, malin, mais aussi agaçant, odieux, cynique, outrancier. Il y a beaucoup d'humour dans ce roman qui fleure bon les vieux Maigret, par le contexte, et l'atmosphère délétère. Au final c'est plutôt agréable à lire, il y a la qualité d'écriture, la construction habile et la fluidité de l'ensemble. Techniquement c'est très bien fait.
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