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Second et dernier tome du cycle catastrophe après déluge.


Même si ce roman peut être lu indépendamment, il serait dommage de se passer du premier tome, ne serait-ce que pour pleinement l'apprécier, car les références sont nombreuses malgré tout.
On reprend dans un prologue là où Grâce a été abandonnée par Lily aux soins des gens de la première arche, puis on repart quinze ans en arrière pour la genèse. (Alors on lit le premier tome (et ma critique de Déluge) avant ou pas ?).


Les terres émergées sont condamnées et l'humanité est en péril. La solution, construire une arche interstellaire et partir coloniser une nouvelle planète à quelques années lumière de distance. Quelques problèmes techniques et beaucoup de problèmes psychologiques plus tard, en route pour les étoiles et un huis-clos générationnel.


Plus hard science que le premier tome et se fondant sur des théories de voyage existantes (propulsion par explosions atomiques, bulle de distorsion (théorique)), la partie « physique » est assez passionnante. On pourra néanmoins regretter quelques raccourcis (exemple : où est passé la récolte d'antimatière dans les faubourgs de Jupiter ?). Manque d'imagination ? Coupe éditoriale ? du coup c'est la partie psychologique et les développements sociaux qui restent les plus développés, et c'est le côté que j'ai le moins apprécié. Pédophilie, maladie mentale, gestion de groupe et nihilisme. du tout en un de l'auteur qui nous offre un florilège de tout ce qui pourrait mal se passer dans une bulle livrée à elle-même pendant quelques décennies.


Dans la même veine que le premier tome, sombre, tristement réaliste mais on ne déprime pas (pour ça, il faut lire Titan du même auteur).
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Avec Arche Baxter enfonce le clou ! et force est de constater qu'il nous sert un " cycle " de derrière les fagots ...

La montée des océans bat son plein et l'auteur nous ramènes quelques années en arrière pour visiter d'autres aspects de ce monde en décrépitude en ciblant sur l'équipe scientifique et technique qui dans ce tome s'efforce de sauver l'espèce humaine du déluge par le biais d'une entreprise titanesque intensément menée selon une approche conditionnée par la hâte .... l'empirisme et par l'improvisation ...
Il s'agit de bâtir une Arche capable d'atteindre une autre étoile en même temps que de créer de toute pièce un équipage formé depuis l'enfance capable de mener le vaisseau à destination et par ailleurs capable de fonder une colonie viable génétiquement ainsi que comprenant toutes les compétences et aptitudes requises pour mener à bien cette aventure par ailleurs hautement risquée et désespérée ...
L'auteur nous embarques dans l'éducation-formation de l'équipage et par ce biais aussi nous découvrons d'autres aspect dramatique de cet univers en décomposition sociale et environnementale ...
Le roman présente un caractère très accomplis parce que l'intrigue comprend aussi un long voyage spatial de colonisation et un déploiement en trois arcs pour ce qui est de la trame narrative concernant cette thématique ...

Arche se caractérise par un volet hard-science aussi fournis que totalement digeste et passionnant ( astrophysique et ingénierie sociale entre autre ) ...
Comme souvent quand l'auteur réussit aussi bien son coup je trouve que le texte n'est pas assez fournis bien que je reconnais qu'il soit très long et très fouillés tel quel ! ..
Les personnages aussi sont également très fouillés et palpables et d'ailleurs la psychologie est une des données de base de ce roman très solidement élaboré ..
La psychologie est un des ressorts déterminant de ce texte très accomplis et elle nourrit une intrique riche qui est indéniablement largement imprévisible et surprenante !
Un roman qui peut clairement satisfaire l'amateur de récits apocalyptiques comme les amateurs de de voyages spatiaux au long court et de colonisation avec toutes les problématiques affairantes à ce genre d'entreprises futuristes ....

Je précise enfin que si l'auteur fait des liaisons avec Déluge ( le tome précèdent ) , il ne se répète pas dans ce texte et Arche est lisible indépendamment du premier tome , mais ce serait réellement dommage de se passer de la lecture du premier tome qui relève lui beaucoup plus de l'apocalypse cliniquement décrite ..
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Le roman « Arche » de Stephen Baxter est la suite de « Déluge » du même auteur.
Suite à la montée interminable des eaux, la race humaine doit quitter la planète en construisant un énorme vaisseau spatial. Avec de subtils retours en arrière, l'auteur nous brosse les difficultés rencontrées par l'humanité pour construire un engin spatial sur une planète ravagée par la montée des eaux. Maître incontesté et incontestable de la hard science, Stephen Baxter nous entraîne dans la construction de son arche avec moult détails et précisions pour rendre son récit crédible. Mais il sait se limiter à l'essentiel pour nous laisser une histoire intéressante et non barbante. le roman s'articule sur deux axes : le premier concerne la montée des eaux et la construction de l'arche avec la sélection des heureux élus ; le deuxième, nous invite à un voyage en milieu clos vers l'Etoile choisie. Un roman qui est à la fois apocalyptique et aussi un voyage au long cours.
Le scénario de ce deuxième tome ne possède pas de temps mort, les histoires se déroulent les unes après les autres avec beaucoup d'efficacité et de rebondissement. La psychologie des personnages est poussée à son extrême et profite à la fois de l'aspect dramatique des inondations et du huis-clos du voyage spatial (l'absence d'hibernation oblige à prendre des candidats jeunes pour un trajet qui doit durer plusieurs décennies). Stephen Baxter sait nous entraîner dans le tréfonds de l'âme de ses personnages. Les héros de ce deuxième tome n'ont connu que le déluge ce qui ajoute une dimension supplémentaire au drame qui les concerne.
C'est encore un bon livre de Stephen Baxter mais qui manque pourtant malheureusement de conclusion malgré ses 600 pages. C'est pour cela qu'on aimerait bien lire un tome 3 afin de terminer ce cycle dédié aux catastrophes…
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Bien que ce livre soit la suite de Déluge, il pourrait presque être lu seul tant ses liens avec le premier tome sont faibles.

Si Déluge se concentrait sur un cataclysme planétaire, l'auteur exploite ici le thème de l'épopée spatiale. En effet, on apprenait dans le premier tome que trois projets d'arche étaient étudiés pour sauver l'humanité, et nous suivons ici l'aventure de la Première Arche, un vaisseau spatial conçu pour emmener ses occupants vers une nouvelle planète habitable.

Ce qui m'avait frappé dans le premier tome, c'était la précision des explications scientifiques, rendant tous les événements extrêmement plausibles. On retrouve le même aspect ici. de la construction de l'arche à son envol, en passant par l'entraînement des recrues et la vie à bord, l'auteur étudie le moindre détail pour rendre son histoire crédible. En même temps, il ne nous ennuie pas avec des théories scientifiques alambiquées, il y a juste ce qu'il faut pour consolider le récit sans être rébarbatif.

J'ai trouvé que l'auteur exploitait à merveille le système de vaisseau générationnel. C'est déjà un thème de SF que j'aime beaucoup, mais il est étudié ici sous un angle presque "biologique". En effet, alors qu'au cours du roman nous suivons plusieurs générations d'enfants nés à bord de l'Arche, chaque génération subit des changements, dûs à l'absence de gravité par exemple, ce qui fait que les humains qui parviennent à la fin du livre ne sont plus vraiment des humains tels que nous les connaissons. Je ne sais pas si d'autres livres présentent ce genre d'évolution, mais j'ai trouvé ça très intéressant.

Concernant l'histoire, elle est très prenante, presque davantage que celle de Déluge puisque cette fois-ci, nous ne savons absolument pas et n'avons aucun moyen de deviner comment le récit va se terminer. de plus, le huis-clos nous rend extrêmement proches des personnages, que nous suivons depuis leur enfance, et on souffre avec eux lorsqu'ils doivent faire face à des choix impossibles. Pour ceux qui connaissent, certains dilemmes rencontrés ici m'ont beaucoup fait penser à la série Battlestar Galactica (version de 2004).

Je n'ai qu'une chose à reprocher à ce livre : malgré ses quasi 800 pages, il est trop court ! Il se termine alors que quatre histoires (si je me souviens bien) sont lancées en parallèle, et aucune n'a vraiment de conclusion. Certes, chacune d'entre elles apporte de l'espoir, mais on s'est tellement attachés à ces personnages que c'est très frustrant de ne pas pouvoir en savoir plus. du coup, j'ai écumé internet pour savoir si l'auteur avait l'intention d'écrire une suite, et je n'ai malheureusement trouvé aucune information à ce sujet...

Quoi qu'il en soit, ce livre a été un vrai coup de coeur, et je le recommande vraiment, en particulier aux férus de SF. Cependant, il ne leur est pas réservé dans la mesure où le coeur de l'histoire est principalement une épopée humaine.
Stephen Baxter est définitivement pour moi un écrivain à suivre, et je lirai volontiers ses autres ouvrages.
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Une rencontre un peu ratée… Il y a des moments où on est plus apte à recevoir des récits éprouvants que d'autres. Pour moi, ça n'était pas le bon timing.
Une vague réminiscence de Phobos m'a envahie à l'entame de cette lecture de Arche de Stephen Baxter. Le roman de Baxter a été écrit avant Phobos, mais mes lectures ne suivent pas les dates de parution. Cette impression a vite été dissipée ! Tout est plus sombre dans Arche, plus adulte, et l'espoir absent.
En 2052, la Terre est inondée, le peu de terres émergées se transforme en camps de réfugiés. Dans ce marasme, quelques élus vont pouvoir émigrer dans l'espace, après une féroce sélection.
J'ai préféré la première moitié du roman portée par le regard de Grace et Holle, deux jeunes recrues pré-sélectionnées pour faire partie de l'équipage de l'Arche, la navette spatiale. J'ai été transportée dans cette vision d'apocalypse qui voit affluer toujours plus de populations délogées et les drames qui en découlent. Tandis que la sélection exacerbe les tensions et fissure les relations entre candidats, la société devient de plus en plus intolérante.
Lorsqu'enfin la navette décolle, l'humanité est au bord du chaos.
La deuxième moitié se déroule à bord d'un univers clos. Que j'ai trouvé bien étouffant ! Les continuels imprévus auxquels sont confrontés les voyageurs sapent peu à peu leur humanité. Curieusement, en se recentrant sur l'avenir de notre espèce, ils se déshumanisent . Ce roman sort de l'ordinaire, je ne l'oublierai pas sitôt refermé. Mais voilà, je n'avais pas envie d'une si grande noirceur au moment de cette lecture.
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Un bon Zemeckis au final, mais du Zemeckis tout de même.

Une des péripéties du roman précédent permet à l'auteur de nous pondre un spin off tout en permettant de ne pas lire le premier tome. Donc montée des eaux et pas le petit truc à la con dont nous commençons depuis quelques années à bénéficier. Non, ici, c'est LA montée des eaux. le truc que même Zemeckis n'aurait oser produire. Quelques bouts de terre ici ou là et c'est pas très jouasse pour le peuple qui ne pensent qu'à leur bien être : manger, boire survivre.
Heureusement des Elon Musk en puissance font preuve d'humanisme, et pense eux à autrui, à comment préserver l'humanité. du moins la leur, faut pas déconner. Altruiste peut être, mais pas con.
On suit donc les pas de quelques personnages qui vont avoir l'immense honneur de préserver la race humaine.

Baxter sait écrire, c'est un fait, mais parfois il se regarde trop taper à la machine, il aime le bruit des touches, c'est ASMR. Côté négatif, l'ASMR, ça endort. Et 600 pages c'est long quand on dort. Il aurait réduit le tout de moitié, cela aurait passé nickel, mais tout ça est trop dilué (saloperie de montée des eaux). M'étant déjà tapé le premier tome, je voulais connaître le fin mot de l'histoire qui s'avérera assez décevant pour ma part.
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Attention si vous n'avez pas encore lu le tome 1 « déluge » ne LISEZ PAS CE QUI SUIT !!!!

En refermant ce second tome, je me dis qu'il est encore meilleur que le premier, ce premier tome « déluge » était extraordinaire, mais celui-ci l'est encore plus, en effet, nous retrouvons les mêmes personnages, puis de nouveaux, car il faut que cette aventure avance et pour cela il faut que les générations et les personnages évoluent.

Nous en étions resté avec la mer qui monte inexorablement, les terres et les contaminants ne sont que de lointains souvenir, tout est sous plusieurs centaine de mètres d'eau de mer. Nous sommes en 2052, il ne reste que quelques montagnes où survivent quelques survivants et surtout ce qui reste des États-Unis (évidement ils ne peuvent ne rester qu'eux !!! MDR!!! comme quoi dans touts les films ou livre SF les États-Unis sont toujours les derniers à survivre et ils sauvent, évidement, la Terre, que ferions-nous sans eux...)

Dans me premier tome, l'auteur Stephen Baxter nous propose de vivre au quotidien d'une des Arches, l'Arche n°3. Donc on peut se dire que s'il na y une arche n°3, il y en a une n°2 et une n°1... et bien c'est ce qu'on va découvrir ici. L'Arche n°2 très rapidement, mais l'Arche n°1 c'est avec elle qu'on fera tout le chemin accompagné de ses occupants. Dans le premier tome Stephen Baxter avait évoqué la possibilité d'envoyer dans l'espace des humains pour qu'ils trouvent une Terre meilleur. C'est ce qui c'est produit ici, après 10 ans de préparation, un équipage formé d'ados surdoués prennent le large à bord d'une navette, direction Terre II ,au-delà de toute exploration humaine,au-delà de notre système solaire et avec un système de propulsion qui reste encore à peaufiner et à rester pendant le voyage. Effectivement, ça sent la précipitation, l'humain qui n'est jamais prêt, même lors du décollage de la fusée, il se passe encore des choses de dernières minutes... comme pendant tout le voyage, Stephen Baxter ne laisse pas ses astronautes s'ennuyer, ni même son lecture. Tout va vite, tout est intense surtout avec ce tome, il ne laisse pas la place pour prendre un temps de repos, tout va à mille à l'heure. On ressent aussi beaucoup de recherche sur les étoiles et les méthodes de propulsions et de voyage dans l'espace.

Que dire de plus, que ces deux tomes ont à lire à la suite, vous ne pourrez pas lire autre chose l'ailleurs sans savoir ce qui est advenu des personnes attachants, qui du début à la fin nous suivent, enfin c'est nous qui allons les suivre.

Une très grande épopée, une aventure unique dépeinte par un auteur qui a failli devenir astronaute sur la station Mir, il est très investi dans la recherche pour la conquête spatial. Aujourd'hui j'ai découvert un auteur que je vais suivre et qui m'a régalé !!!
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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salut les Babelionautes
Dans « Déluge » de Stephen Baxter nous avions assisté à la lente submersion de toutes les terres et la dernière image que je garde en mémoire est un ensemble de radeau réunis pour voir disparaître, en 2052, le sommet de l'Everest sous les eaux.
Dans ce deuxième roman qui se déroule en parallèle, Stephen Baxter nous raconte une autre facette de Déluges qui débute en 2041.
Le gouvernement américain a choisi une autre voie pour la survie de l'humanité, une Arche, oui mais spatiale et c'est avec brio que l'auteur nous fait découvrir toutes la conception du projet, de la sélection des candidats a l'exode au problème posé par la conception d'un vaisseau pouvant rejoindre un autre système solaire.
Avec en toile de fond la montée des eaux qui lance sur les routes toujours plus de « réfugiés climatique » qui veulent tous gagner de l'altitude pour y échapper.
Dans la deuxième moitié de ce gros pavé (600 pages) il nous fait partager le quotidien de ces colons de l'espace partis pour un voyage d'une quinzaine d'année.
Si dans « déluge » l'humanité ne faisait que subir la fatalité dans l'Arche elle se bat pour sa survie, la vie a bord de quatre vingt individus des deux sexes est très bien décrites, avec les conflits liés a la prise du pouvoir par certains et les dérives qui en résultent.
C'est bien écrit, et malgré quelques incohérences scientifiques, c'est prenant et parfois même très dur, mais la fin est superbe et porteuse d'espoir.
Bref j'ai bien aimé et, en faisant une recherche sur Stephen Baxter, j'ai trouvé plein de titres qui se sont glissés dans ma liste de futures lectures.
Merci a David Camus et Dominique Haas, ils n'ont pas du être de trop a quatre mains pour la traduction de ce pavés.
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Si Déluge était le roman de l'exode perpétuel et du crépuscule de l'humanité, Arche est celui d'une nouvelle aube. Centré sur une nouvelle galerie de personnages, issus de la génération qui n'a connu que le déluge, donc bien différents de ceux du premier volume, par leur expérience comme par leurs aspirations, Arche nous plonge, dès les premières pages, dans l'urgence de la situation : l'Amérique n'a que quelques années pour construire un vaisseau capable de voyager aux confins du système solaire à la vitesse de la lumière, et pour choisir un équipage suffisamment jeune et diversifié pour assurer la pérennité de l'espèce une fois à bon port, c'est-à-dire pas avant trente ans, au bas mot.

Ces nouveaux héros sont particulièrement fouillés et ambivalents : défendant chacun des intérêts différents, selon leur appartenance à l'équipage initial ou aux clandestins, tous mettent en danger la réussite de la mission, par leur égoïsme ou leur soif de pouvoir. Même l'héroïne dont nous adoptons le point de vue, Holle Groundwater, est souvent agaçante : arrogante, donneuse de leçons, manipulatrice, elle ne vaut parfois guère mieux que ses camarades, dont elle dénonce pourtant le comportement. Quant aux personnages secondaires, ils sont eux aussi, cette fois, plutôt soignés et ne tombent pas dans le stéréotype ou la caricature, faisant montre d'une psychologie finement travaillée.

Mais la grande force de Baxter, outre la solide documentation scientifique sur laquelle il s'appuie, est de réussir à nous faire percevoir, avec une finesse remarquable, les enjeux cruciaux de cette vie à huis clos : avec quatre-vingts personnes enfermées pour plusieurs dizaines d'années dans une grosse boîte de conserve, les problèmes sont nombreux et variés (ravitaillement en eau et en nourriture, gestion des déchets, renouvellement de l'oxygène, mesures de sécurité, défaillances techniques, contrebande, mais aussi rivalités amoureuses et commérages en tout genre).

(la suite en cliquant sur le lien ci-dessous !)
Lien : http://ars-legendi.over-blog..
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C'est le premier livre de Stephen Baxter que je lis et je ne suis pas déçue. Je précise qu'il s'agit là d'une critique d'une novice en SF, j'ai lu Bernard Werber. J'en parle car le thème rappelle "le papillon des étoiles" mais la comparaison s'arrête là, j'ai aimé les deux auteurs pour des raisons bien différentes. On sent bien que Baxter est ingénieur et qu'il ne se moque pas du lecteur en partant dans n'importe quelle hypothèses. J'ai bien aimé l'aspect "réaliste" de l'épopée, c'est-à-dire que contrairement aux films de SF avec les vaisseaux spatiaux ultra-moderne, on se retrouve dans un avenir pas si lointain ou l'humanité doit vraiment s'adapter à une catastrophe climatique et faire au mieux. La seule critique est que j'ai eu du mal à crocher au livre au début. Il n'y a pas de personnage principal, si ce n'est l'humanité dans son intégralité et donc la narration est à la troisième personnes. Pour des raisons logiques (enfin qui m'ont parues logiques après coup) l'auteur met du temps à se mettre du point de vu d'un personnage et j'ai eu du mal à m'attacher au livre à cause de ce coté impersonnel. Mais au bout d'un moment la psychologie des personnages est étudiée et développée et là on comprend l'intérêt du livre et on a du mal à le lâcher.
Pour conclure je pense qu'il y a peut être d'autres romans à lire de cet auteur si on veut commencer à le lire (peut être moins volumineux) ou si on n'est pas adepte de SF. Dans le cas contraire il s'agit vraiment d'un très bon roman, très complet et intéressant.
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