Aux hommes futurs
Vous qui verrez les villes bâties dans le ciel,
Les jardins aériens cernés par le silence,
N’oubliez pas les hommes de votre passé
Qui se traînaient hagards, poumons empoisonnés
Dans le tohu-bohu des vieilles cités,
Parmi la foule des trottoirs dans l’air pollué.
Vous qui aurez peu à peu quitté
Les villes construites autrefois sur la terre
Les campagnes transformées en désert,
Les forêts calcinées, les mers empoisonnées,
Pour vous envolez vers l’espace habité,
Ne nous oubliez pas !