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EAN : 9782859403478
160 pages
Phébus (07/11/1994)
3.68/5   11 notes
Résumé :
nouvelles
Préface d'André Pieyre de Mandiargues

L’Araignée d’eau se compose d’un bref roman et d’une quinzaine de contes courts qui plongent leurs racines dans les mêmes eaux troubles : celles de l’incongruité rêveuse, de l’inconvenance ingénue, de la cruauté souriante et de la fange mouvante de l’inavouable.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Les nouvelles fantastiques de ce receuil sont parmi les meilleures que j'ai lues et j'en ai lu beaucoup !

Le fantastique de Marcel Béalu se passe de spectres, vampires et autres sorcières.
Nous sommes ici plus en territoire de l'onirisme, d'une poésie macabre proche du surréalisme.

Pour autant, Béalu n'est pas un auteur difficile ou hermétique, sa plume élégante reste accessible.

Il est souvent question de rencontres qui changent à jamais la vie du narrateur, comme dans la longue nouvelle qui donne son titre au receuil : l'araignée d'eau.

Cette nouvelle donne admirablement le ton ; nous nous trouvons entre rêve et réalité, dans une sorte de marge à la limite du réel et de l'impossible...

Je connaissais cet auteur de nom depuis quelques temps, je me félicite d'avoir enfin découvert sa prose, rare et juste, des textes qui sont presque autant des contes que des poèmes en prose.

Un auteur méconnu à découvrir.
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J'ai pour L'Araignée d'eau, je l'avoue, une admiration particulièrement vive. Ce livre n'a jamais quitté mon souvenir depuis que je l'ai lu, et je le considère comme l'une des productions les plus achevées que nous ait données la littérature française dans le domaine du fantastique. Plus que tout autre texte, sans doute, il est révélateur de l'étrange sensibilité et du singulier talent de Marcel Béalu...
« L'innocence et la fièvre sont les deux plus puissants ressorts qui par l'écrivain soient mis ici en oeuvre... Cette innocente promenade, qui si terriblement s'achève, est conduite, disons le mot, à la perfection. L'émotion à tel point se communique que le lecteur, à tête reposée, en vient à se demander s'il n'y a pas plus que du rêve dans cette histoire impossible, et si l'origine de tout cela ne se confond pas avec quelque réalité. Quant à la fièvre, sensible dès la première page, sa courbe jusqu'à la fin est ascendante, et par sa violence elle ordonne un dénouement qui ne peut être que tragique. Elle fait son chemin, dans la conscience du lecteur aussi, par les voies de la sensualité ou, comme on dit un peu trop facilement aujourd'hui, de l'érotisme. Sous ce rapport, je ne connais pas beaucoup de récits qui soient doués d'un charme aussi trouble et insinuant que L'Araignée d'eau. Quoique les limites de la décence y soient toujours respectées, ce petit ouvrage est l'un des plus immoraux que je sache ; ce qui n'est pas, on s'en doute, pour nuire à mon admiration. »
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