Agatha Raisin enquête, tome 1 : La quiche fatale

J'ai une âme de collectionneuse. Pour mon plus grand malheur car je déteste toute forme de consumérisme. Je suis paradoxale mais je suis gémeaux pour tout vous dire. Je pense qu'il s'agit en fait d'une pathologie dont j'ai du mal à saisir les fondements. Tout ça pour vous expliquer mon engouement envers la saga des Agatha Raisin : je trouvais que ces livres feraient une merveilleuse collection dans ma bibliothèque (les couvertures !).

Heureusement pour moi, je suis loin d'être conquise au point d'acheter frénétiquement les autres opus de la saga. En tout cas pas immédiatement.

J'ai d'abord eu du mal à entrer pleinement dans l'histoire, la faute à une écriture un peu lourde et à un personnage féminin pas tout à fait sympathique, bien qu'un peu déluré (j'apprécie les personnages extravagants).

Puis, au fur et à mesure, je me suis laissée porter par l'intrigue, tentant de trouver aux côtés d'Agatha le meurtrier du juge Cummings-Browne, expert en femmes, euh pardon, en quiches (excusez-moi, je me suis laissé emportée par l'humour sarcastique qui empreigne le récit) !

Surtout, j'ai beaucoup aimé le cadre dans lequel évoluent les personnages : les Cotswolds en Angleterre, dont les paysages vallonnés, les maisons pittoresques habitées par des personnages so british (bien proprets mais suintant de secrets inavouables), m'ont rappelé la série télévisée Barnaby que j'adorais regarder adolescente.

Même si le récit est un brin poussif, je me suis donc laissée prendre au jeu. Et s'agissant du 1er tome d'une longue série, je me laisse le temps de lire le second pour me faire un avis plus tranché.

Agatha Raisin a vendu son entreprise de communication pour s'installer à Carsely dans un cottage remis à neuf et joliment meublé par un décorateur.
Malgré cela, Agatha n'apprécie pas plus que ça.
Elle peine à s'intégrer au village, réalise qu'elle n'avait pas d'amis à Londres, qu'elle ne sait pas vraiment comment lier des relations.
Le concours de cuisine est la solution : elle va gagner grâce à une quiche achetée chez un excellent traiteur londonien. Excellent traiteur ou pas, elle perd. Vexant.
Pire, le juge chargé d'attribuer les prix meurt empoisonné par sa tarte (enfin, celle du traiteur).
Très vite mise hors de cause, Agatha décide d'enquêter.
Je n'ai pas vraiment cherché à deviner le coupable, j'étais plutôt amusée par les tribulations de notre pseudo détective. Mais le livre est un policier, il y a bien un assassin qui ne sera révélé qu'à la fin.


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Après avoir beaucoup entendu parler d'Agatha Raisin, j'ai finalement emprunté le tome 1 à la bibliothèque. Je me suis plongée dans cette enquête très british.
Alors, ce n'est pas le chef-d'oeuvre du siècle, il y a quelques incohérences, notamment une vente de maison très très rapide, je doute que ce soit très réaliste. Mais ça sert l'histoire.
L'écriture est légère, simple. Les personnages sont amusants et attachants. Je ne dirais pas que j'ai ri aux éclats, mais j'ai eu le sourire au lèvres une bonne partie de ma lecture. L'arme du crime est originale et l'enquête emmène Agatha vers beaucoup de problèmes, mais aussi vers une nouvelle vie. Ca se lit vite et c'est reposant.
Ce petit village anglais m'a bien plu et j'y retournerai avec plaisir.
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Je me suis laissée tenter par le coté "campagne anglaise" de cette série, et puis, les couvertures et les titres sont sympas.
Mon envie s'est vite éteinte à la lecture de ce livre. Je n'ai pas du tout accrochée avec Agatha. Je l'ai trouvé lourde, pas finaude, vraiment rustique et pas du tout cultivée.
L'écriture et l'enquête ne m'ont pas emportée non plus.
Bref, je referme ce livre et je ne continuerai pas la série.

J'ai voulu faire la connaissance d'Agatha Raisin dont on m'avait tellement parlé.
C'est donc emplie de curiosité que j'ai partagé cette « Quiche fatale », premier épisode de ses multiples aventures.
Cette rencontre est loin de m'avoir apporté ce que j'en attendais.
Je n'ai pas éprouvé beaucoup de sympathie pour Mrs Raisin, sans que je n'aie beaucoup de chose à lui reprocher.
Cela arrive parfois que l'on ressente un désintérêt total pour une personne et là ce fut le cas.
Mrs Raisin m'a semblée falote, sa quiche m'a été roborative, j'ai eu du mal à l'avaler.
Je vais donc laisser Agatha a ses nombreux amis.
Bye, Agatha, les rendez-vous ratés cela existe, dans la vie comme en littérature.

Agatha Raisin a 53 ans, elle vient de vendre sa société de relations publiques Londonienne, et dans la foulée, elle achète un cottage dans un petit village anglais, histoire de réaliser un vieux fantasme.
Mais Agatha va vite réaliser que passer d'une vie active au coeur de Londres à vivre dans un tout petit village sans y avoir aucun ami ni aucun loisir n'est pas tout à fait la même chose.
Car en vérité, Agatha n'est pas une femme charmante à laquelle on s'attache facilement, c'est une femme vindicative, habituée à ce que tout tourne comme elle l'entend, elle ne sait que donner des ordres et faire peur aux gens pour obtenir ce qu'elle veut, pas simple dans ces conditions de se faire de nouvelles relations.
En gros, c'est une sale bonne femme et j'ai été bien contente de voir que les choses ne tournaient pas très bien pour elle !
Un homme va en effet mourir suite à un concours de quiches auquel Agatha a participé et c'est sa quiche qui, semble-t'il a empoisonné le juge !
Agatha va donc tenter de découvrir ce qu'il en est réellement, car cette cruche n'a pas trouvé mieux que de tricher au concours et a acheté la fameuse quiche à Londres.
J'ai adoré détester cette femme imbue d'elle-même qui a toujours été obéie par tout le monde et qui va prendre conscience que tout ne tourne pas autour de sa petite personne.
L'intrigue ne vole pas très haut, mais c'est une bonne lecture de vacances, on y trouve de l'humour, et un personnage qu'on a sacrément plaisir à malmener !

Il y avait longtemps que cette série m'intriguait, ses jolies couvertures m'attiraient, mais comme ma PAL est énorme, j'ai attendu l'occasion d'un challenge pour m'y lancer. La série se réfère clairement à Agatha Christie au vu du nom choisi pour cette héroïne.

Agatha menait une brillante carrière dans la publicité à Londres, mais elle rêve depuis toujours de s'installer à la campagne après avoir visité cette région dans son enfance. Elle n'y est jamais retournée pour ne pas casser son rêve et le garder intact pour sa retraite, qu'elle prend à cinquante trois ans après avoir vendu son entreprise et son bel appartement. Elle n'a vécu que pour la réussite professionnelle et n'a guère soigné ses relations humaines. Elle débarque dans son nouveau petit village de la campagne anglaise et le choc est rude. Tout le monde est poli mais sans plus, elle se sent rejetée, elle débauche la femme de ménage de sa voisine, ce qui marque le début des hostilités. Agatha veut absolument devenir populaire dans la communauté, même si ses manières de patronne londonienne arrogante passent très mal, elle décide alors de s'inscrire au concours de quiches. Comme elle ne sait pas du tout cuisiner, elle triche et achète sa quiche dans une boutique chic de Londres, sûre de gagner. Non seulement elle perd le concours, mais un notable du village meurt empoisonné après avoir mangé la fameuse quiche aux épinards. La police conclut à un tragique accident, mais Agatha est persuadée qu'il s'agit d'un meurtre. Elle mène son enquête alors que Bill Wong le policier du village lui demande à plusieurs reprises de ne pas s'en mêler.

L'enquête elle-même n'est pas très palpitante, on devine très vite qui a tué et pourquoi, mais il ne faut pas lire ce livre pour y trouver un polar palpitant et inattendu ou des rebondissements incroyables. Il s'agit avant tout d'un livre d'ambiance qui nous raconte un petit village anglais et sa face cachée, ce qui peut se trouver derrière les apparences idylliques, le tout raconté avec beaucoup d'humour. On assiste ainsi aux activités caritatives des dames de la paroisse, qui ne dédaignent toutefois pas se rendre en groupe à un spectacle de streap-tease masculin, ou à une excursion qu'Agatha se sent obligée d'offrir à un couple d'horribles petits vieux, ou d'autres scènes très amusantes, comme l'arrivée de son très beau nouveau voisin, qui met les femmes du village en émoi. Agatha change beaucoup au cours du livre, elle quitte sa position de patronne ambitieuse et trouve peu à peu sa place au village, elle gagne en humanité ce qu'elle a perdu en prestige. J'ai beaucoup apprécié ce petit polar campagnard et je ne manquerai pas de lire d'autres aventures d'Agatha.

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Il y a quelques jours, le 31 décembre 2019 pour être précis, M. C. Beaton s'en est allé présenter les personnages de ses romans à la bibliothèque des anges.
J'ai donc décidé de sortir cette quiche, non pas de mon congélateur, mais de mon immense Pile À Lire...
C'est sous la plume de cette auteure britannique, que j'ai rencontré Mrs Agatha Raisin. (Déjà, avec un nom pareil, il n'est pas difficile de séduire le lecteur bourguignon que je suis).
Mrs Raisin, lassée de sa vie londonienne et ayant semble-t-il fait le tour de son métier, décide de vendre son affaire et de prendre sa retraite anticipée dans un petit village de la campagne anglaise.
Elle fait donc l'acquisition d'un cottage à Carsely.
Agatha aurait pu être une femme "ordinaire", mais pas chez Beaton.
Non, au contraire.
Méfiez-vous si elle vous sourit. Dans la même seconde, elle peut vous tirer la langue ou vous claquer la porte au nez.
Elle a pourtant décidé de se fondre dans le paysage afin de se faire accepter, ce qui n'est pas toujours évident dans ces provinces.
Alors, le jour où elle décide de participer à un concours culinaire (celui de la meilleure quiche) le lecteur découvre la vraie Mrs Raisin. Pas commode, on l'avait compris, mais pas très réglo non plus.
Et voilà qu'en plus, sa quiche fait un mort. Aïe !!!
La quiche fatale, c'est un petit polar qui ne se prend pas au sérieux avec un personnage atypique, qui va vous promener dans les Cotswolds, va vous emmener au restaurant où organiser une vente aux enchères où elle serait bien capable de vendre à prix d'or vos plus vieilles chaussettes.
Je vous préviens,  si elle vous aime, ça va être sympa, par contre, ne la contrariez pas elle a le langage imagé et le maniement du couteau facile...
M. C. Beaton l'associe dans cette première enquête à tout un tas d'autres protagonistes plus croustillants les uns que les autres.
Un petit plaisir saupoudré d'humour so British à ne pas bouder.
On n'est pas obligé de se faire toute la série des Agatha Raisin, mais un petit de temps en temps c'est peut-être une bonne thérapie.

Quinquagénaire dynamique qui a brillé dans le monde de la communication londonienne, Agatha Raisin décide de prendre sa retraite dans un petit cottage du Costwolds. Mais ses tentatives pour s'intégrer dans le petit microcosme de Carsely vont avérer bien plus compliquées qu'elle ne l'aurait imaginer, jusqu'à une accusation de meurtre !

C'est vraiment très British, aucun doute là-dessus ! C'est assez frais aussi tout en étant typique grâce à l'écriture très fluide de l'auteur très bien traduite. M.C.Beaton joue beaucoup avec les clichés liés aux romans policiers de la célébrissime Agatha Christie et des campagnes anglaises, et ça marche bien, puisqu'on y croit - malgré l'air parfois pesant de déjà-vu. le personnage principal qu'elle a créée, Agatha Raisin - la quinqua gaffeuse et plus si sûre de ses choix lorsque l'heure de prendre de nouvelles habitudes arrive - est attachante et parfois drôle.
Mais j'ai été déçue par le traitement de l'enquête qui n'avançait pas beaucoup au profit d'actions secondaires et la fin paraît de ce fait plutôt bâclée et expédiée.
C'est le petit quelque chose qui m'a manqué pour mieux noter ce roman. Toutefois, si l'occasion se présentait de lire un autre tome, ma foi, pourquoi pas. Sans pour autant m'y précipiter..

Parfait pour mon niveau d'anglais: l'écriture n'a rien de complexe et cette édition propose dans la marge la traduction de mots, expressions et bouts de phrases qui facilite grandement la lecture. La narration est efficace, et cette affaire de quiche of death, est, sinon savoureuse, du moins tout-à-fait plaisante et agréable à lire.