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3,58

sur 3037 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ah, la vie dans les campagnes ! Ses maisons de caractère entourées de beaux jardins fleuris… Les matins paisibles et les voisins qui vous saluent en souriant… La promesse d'une vie simple, sans fioritures, et de journées nonchalantes…
Le rêve (ou le fantasme ?) de tout urbain qui, passé la cinquantaine, est fatigué de la promiscuité bruyante des grandes villes, de la complexité des relations avec autrui, et prend soudainement conscience d'avoir couru, au sens propre comme au sens figuré, après des chimères.
Cette grosse fatigue accable Agatha Raisin, arrogante londonienne jusqu'au bout des ongles. Elle qui a passé sa vie à maquignonner dans les relations publiques, a toujours tout sacrifié pour son travail, décide du jour au lendemain de bazarder sa société et son bel appartement pour s'installer dans un charmant cottage à Carsely, village des Cotswolds. Une nouvelle vie commence pour Agatha ! Mais pas forcément celle qu'elle imaginait.
A peine arrivée, elle enrage de ne pas se faire accepter par les gens du village qui la rejettent avec gentillesse, mais non sans fermeté. La voilà même obligée de participer au concours de la meilleure quiche dans l'espoir de se faire adouber par ces indigènes. Elle, la femme d'affaire ! La patronne ! Quelle humiliation ! Pour comble de malheur, une sommité de Carsely meurt empoisonnée par sa quiche. Alors ! Terrible accident ou meurtre ? Agatha qui s'emmerde comme un rat mort décide de mener l'enquête. Frasques, erreurs tragiques, énormes boulettes se succèdent tandis que l'on découvre l'envers du décor de ce village pittoresque et de ses habitants si dignes et respectables.
J'ai lu ce livre pour rire, et en ce qui me concerne, le compte n'y est pas (je suis pourtant bon public). Je n'ai vraiment gloussé qu'en toute fin de livre quand un nouveau voisin rencontre Agatha. de quiproquos en malentendus, il va légitimement s'inquiéter de vivre aux côtés d'une agitée du bocal…
Une auteure, vous l'aurez compris, qui lorgne du côté de Christie et d'Exbrayat, mais à qui il manque leur folie, leur démesure et leur extravagance.
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Une très jolie illustration sur la couverture , un hommage affiché à Agatha Christie, un personnage principal qui pourrait être la fille de Miss Marple ( si cette dernière n'avait pas été vieille fille...) , et me voilà attablée devant cette quiche fatale ...
Agatha Raisin , la cinquantaine tonitruante, a décidé de quitter Londres , et de vendre sa petite entreprise de relations publiques, qui ne connait pas la crise . Objectif : un petit village des Cotswolds où elle espère passer une retraite heureuse et pépère ...
Mais elle va vite déchanter car la solitude lui pèse et les aimables habitants ne s'intéressent pas assez à elle . C'est pour remédier à ce problème qu'elle va participer au concours de quiches organisé par le village . Or Agatha ne sait pas cuisiner, aussi va t-elle acheter subrepticement à Londres, une magnifique quiche qu'elle fera passer pour du "fait maison " . Mais quand l'arbitre du concours décède après avoir absorbé l'objet de son mensonge, tout le village est au courant et adieu la popularité escomptée ...

Amateurs de romans policiers au suspens insoutenable, cette série n'est pas faîte pour vous ...
Pour celles et ceux qui affectionnent les petits villages anglais , la série TV Barnaby , cette Quiche fatale pourra être une entrée avant un plat plus consistant .
Publié en 1992, ce 1° tome annonce une longue série qui a eu beaucoup de succès en Angleterre, et a même été adaptée en série TV. En France , on en est qu'au n° 4 .
Une lecture pour l'ambiance "campagne anglaise" (vieilles maisons charmantes et jolis jardins ), plus que pour l'histoire policière.
L'ambiance cosy devrait être plus pimentée dans les prochains épisodes , avec l' arrivée d'un nouveau voisin au physique agréable , lequel met en émoi la gent féminine du village et Miss Raisin en particulier .... Pas si Miss Marple que ça finalement , notre Agatha !
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Agatha Raisin prend sa retraite et décide d'aller paisiblement vivre dans un cottage en pleine campagne. Mais sa retraite ne sera pas de tout repos.

Un roman sympa, très rapide à lire. Un roman détente, ou de plage comme je les appelle. Il ne demande pas trop de réflexion, il se laisse lire.

J'aime assez aimé la plume de l'auteure qui nous décrit superbement la campagne anglaise. L'humour est présent , mais néanmoins il n'y a pas de quoi se rouler par terre.
J'ai également assez apprécié le personnage d'Agatha qui est bien campé avec un bon caractère bien trempé et un langage bien a elle.

Après le roman reste très stéréotypé avec les habitants du village, les commérages qui en découlent, et bien sûr le policier en lui même.

Un moment agréable de lecture , mais rien de transcendant. Néanmoins ayant besoin de légèreté en ce moment je lirais très vraisemblablement d'autre aventures de la dame.
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Elle ne se doutait pas qu'en se réfugiant dans les Cotswolds, région de rêve en Grande Bretagne, elle devrait d'abord être acceptée par la communauté, elle qui, avant de prendre sa retraite ne vivait que pour son emploi, elle était loin de se douter également que la quiche qu'elle allait présenter au concours annuel du village serait fatale à un notable du coin et lui vaudrait une grosse animosité de la part de certains habitants de la région.

Et la voilà installée dans son cottage, avec une voisine bien gratinée qui l'accuse de meurtre. Elle se retrouve donc malgré elle, au coeur d'une enquête que l'agent Wong lui interdit de mener…

Si ce récit n'a rien de vraiment extraordinaire, je peux affirmer que je ne me suis pas ennuyée durant cette lecture. Certaines scènes sont très plaisantes, notamment le récit de la promenade à laquelle Agatha s'est engagée pour sortir de son ordinaire, le couple

Boggle, personnes âgées tout a fait désagréables et impolies qu'elle va devoir supporter pour la journée, ou encore l'organisation de la vente aux enchères des objets antérieurement destinés à la décoration de son cottage, et gardons en tête que notre héroïne passe de Londres au calme de la campagne, de l'anonymat à une vie communautaire qu'elle découvre, d'une relation avec autrui non dépourvue d'intérêt à une immersion parmi les dames du village pour s'occuper des oeuvres de charité, contraste bien désopilant.

J'en ai profité pour aller m'intéresser à cette région des Cotswolds, les paysages sont magnifiques, à rapprocher de ce que l'on peut voir dans notre Aveyron !

J'ai donc découvert une héroïne très sympathique et qui n'a certainement pas fini de se dévoiler, une région, une histoire sympa et divertissante. Je lirai donc d'autres romans de cette série.


Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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N'ayant pas été tendre avec le 1er tome des Détectives du Yorkshire, je pense que certains d'entre vous s'attendaient à ce que je ne le sois pas davantage, voire moins, avec le 1er tome d'une autre série policière anglaise très en vogue ces temps-ci : j'ai nommé Agatha Raisin de M.C. Beaton. Moi-même, j'étais persuadée que la série de romans Agatha Raisin ne valait pas que je m'y penche, sans doute parce qu'un court extrait de la série télévisée m'avait fait le plus mauvais effet. Et puis le titre sonnait un peu nunuche à mes yeux, alors que la seule mention du Yorkshire me semblait terriblement attirante dans la série de Julia Chapman (placer dans son Panthéon littéraire Les Hauts de Hurlevent peut mener à de fantasques élucubrations).


Néanmoins, j'ai tenté La Quiche fatale juste après le terne Rendez-vous avec le crime. Qu'avais-je à perdre, je vous le demande ? (Je rappelle à ce propos que je me suis vautrée dans des tas de romans policier et de polars pas forcément bien intéressants pendant des années). Et j'ai été heureusement surprise. Ce n'est pas un roman très ambitieux, et c'est assumé, mais sans donner dans la médiocrité. En revanche, la touche d'humour qui m'a franchement manquée dans Rendez-vous avec le crime de Chapman est là, et bien là.


Intrigue policière classique qui ne nous retiendra pas, car là n'est pas l'intérêt du roman, reposant sur le personnage fantasque d'Agatha Raisin. Ancienne directrice d'une agence de communication londonienne, elle vient de prendre sa retraite. Dans les Costwolds, lieu enchanteur d'après le seul souvenir d'enfance et de vacances auquel elle se raccroche, mais où elle n'a jamais remis les pieds depuis des dizaines d'années. Et non contente d'avoir choisi comme lieu de retraite une région qu'elle ne connaît que par le biais de vagues souvenirs et de fantasmes savamment entretenus, elle a décidé d'élire domicile dans un village qu'elle n'a même jamais visité. Pas plus que sa nouvelle maison, meublée par un décorateur chèrement rémunéré (certes, elle peut se le permettre)... qui a rendu la maison en question complètement impersonnelle. Dire qu'Agatha est déçue est en-dessous de la réalité, et ça, c'est encore avant qu'elle ne se rende compte qu'elle ne va pas être accueillie à bras ouverts au village, tel un merveilleux cadeau que Londres ferait à la campagne anglaise. Résultat : le patelin est nul, la baraque est nulle, la région est nulle et elle aurait mieux fait de continuer à travailler dans sa merveilleuse agence de comm. Là, j'avoue : j'ai eu quelques doutes, car les allusions aux bienfaits du travail me paraissaient ambigus (voire tout droit sortis d'un discours de Valérie Pécresse, d'Emmanuel Macron, ou de Marine le Pen, et qui me font constamment bondir. Comme si les gens n'avaient rien d'autre qui fasse sens dans leur vie que d'aller bosser...) Mais non, on n'est pas ici dans ce registre.


Agatha est dans le déni : elle ne comprend pas que tout ne soit pas exactement comme elle se l'imaginait et plutôt que d'essayer de s'adapter à son environnement, elle le rejette immédiatement d'un bloc. On lui fait alors comprendre qu'elle doit participer à des activités du village pour commencer à s'intégrer dans cette petite communauté. Seulement, les relations humaines, c'est pas son fort, et c'est rien de le dire. On lui parle de participer à des activités, elle pense aussitôt "gagner le concours de quiches local pour devenir la vedette du village" (je précise qu'elle ne sait pas cuisiner). Et là, c'est le drame.


C'est drôle et léger, un peu farfelu à l'image de l'héroïne, et on ne s'ennuie pas (du moins si on sait à quoi s'attendre). Il est pour le moins étonnant que ce roman de 1992 n'ait été publié qu'en 2016 en France, vu la mode des policiers à l'anglaise qui pullulent depuis des générations dans notre pays. de plus, j'ai pensé à Exbrayat et notamment à Ne vous fâchez pas Imogène ! (car comme héroïne farfelue, Imogène est un modèle du genre), même si Agatha se révèle nettement moins bête qu'Imogène - ce qui n'est pas bien compliqué.


Pour une ou deux soirées très tranquillou, c'est très bien. Je conseille en revanche d'espacer la lecture de deux tomes de la série, la lassitude pouvant facilement gagner un lecteur trop pressé. Et bon, je me suis lancée depuis dans deux autres romans sur les conseils respectifs de Meps et de Bobby_The_Rasta_Lama : question personnages et situations farfelus, Agatha Raisin ne vaut pas Les annales du disque-monde, je le reconnais. Et pour le côté addictif, ça ne vaut pas La Maison des voix. L'essentiel, c'est de choisir le bon livre au bon moment. La Quiche fatale est arrivée pour moi juste à temps. Quiche qui ne rentrera pas dans mon panthéon littéraire avec Les Hauts de Hurlevent, certes. Mais je n'ai pas boudé mon plaisir, et je serais bien hypocrite de prétendre le contraire.
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Il aura fallu attendre 24 ans pour qu'Agatha Raisin débarque chez nous. En effet « La quiche fatale » a été publié en 1992 et est le premier titre d'une longue série qui en compte 28. Sous la plume de M.C. Beaton, pseudonyme de Marion Chesney, Agatha Raisin nous entraine dans une comédie policière très british.

Passé la cinquantaine, Agatha laisse son agence de relations publiques et Londres pour vivre son rêve d'enfance en s'installant dans un cottage dans la région des Cotswolds, (région verdoyante entre Oxford et Bristol).
Agatha, s'apercevant que son intégration au sein de cette petite communauté est difficile, décide de participer au concours annuel de la meilleure quiche. Lorsque le juge du concours meurt en mangeant sa tarte salée, Agatha doit avouer que ne sachant pas cuisiner, elle a triché en l'achetant dans une rôtisserie de Londres. L'investigation est vite bouclée par le détective Bill Wong. Mais Agatha se lance dans une enquête pour démasquer le vrai coupable.

J'ai bien apprécié ce roman qui nous rappelle Miss Marple d'Agatha Christie. Agatha Raisin bien que mal élevé, lunatique et arrogante est un personnage sympathique et attachant. On se laisse entrainer dans l'enquête, c'est drôle et divertissant. Rien de tel pour lire sous le parasol. J'attends la suite des aventures de Miss Raisin.
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Depuis le temps que je vois passer des critiques sur ce livre dans mon fil d'actu, je me suis enfin décidée à le lire.

Je comprends l'engouement autour du personnage d'Agatha Raisin car elle est sympathique, amusante et touchante. le style de M.C. Beaton est banal mais ça se lit vite et bien et l'enquête légère est plaisante à suivre.

Par contre je m'attendais à rire car tout le monde me disait qu'Agatha était désopilante. Je n'ai peut-être pas d'humour ou alors le bouquin n'est pas désopilant car il n'y a pas de quoi s'étouffer de rire. C'est parfois amusant, ça prête à sourire mais c'est tout.

Il n'empêche que c'est une lecture-détente agréable qui me donne envie de lire la suite.
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La quiche fatale est une comédie policière sympathique avec son héroïne haute en couleurs.

Agatha Raisin est d'ailleurs au centre de l'histoire, l'enquête passant souvent au second plan (mais après tout, on n'est même pas sûr qu'il y a eu meurtre pendant une bonne partie du roman...). En effet, La quiche fatale c'est surtout le portrait réjouissant d'une femme qui change radicalement de vie sans y avoir vraiment réfléchi avant. Entre les difficultés à s'intégrer dans une petite communauté, l'adaptation à la vie de retraitée et l'éloignement de Londres, Agatha peine à trouver sa place, multiplie les idées et passe par toutes les humeurs.

Ajoutez à cette héroïne qui n'en a pas l'air un petit village si typiquement anglais et des personnages secondaires tout aussi pittoresques et vous obtiendrez un bon divertissement à défaut d'une enquête palpitante...
Lien : http://lecturesdestephanie.b..
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A mon tour de découvrir le personnage d'Agatha Raisin qui fait tant parler de lui en librairie ces dernières années. Lisant régulièrement les romans d'Agatha Christie, je m'attendais un peu à trouver quelques codes communs aux deux oeuvres et je n'étais pas loin du compte : campagne anglaise bucolique mais truffée de concitoyens aux regards en-dessous, aux airs chafouins et aux propos sibyllins, "gastronomie" anglaise répugnante et répulsive, enquêtrice indépendante au tempérament bien trempé... in a cup of tea, of course !

Roman très british à catégoriser, semble-t-il, dans les cosy mysteries, "La quiche fatale" ne vous fera pas perdre une amygdale à forcer de rire mais vous donnera sans doute le sourire, ce qui est toujours bon à prendre.

Genre oblige (?), les personnages sont assez caricaturaux mais le tout emballé dans la fraîcheur d'un langage plutôt vert, ils passent pas mal.

J'ai seulement regretté que l'action soit prévisible ; suis-la seule à avoir découvert l'identité du meurtrier avant la moitié du livre ? Pas de vrai mystère donc en ce qui me concerne, mais le plaisir d'une lecture légère sans prise de tête, aux côtés d'une héroïne tour à tour antipathique et sympathique.


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J'ai une âme de collectionneuse. Pour mon plus grand malheur car je déteste toute forme de consumérisme. Je suis paradoxale mais je suis gémeaux pour tout vous dire. Je pense qu'il s'agit en fait d'une pathologie dont j'ai du mal à saisir les fondements. Tout ça pour vous expliquer mon engouement envers la saga des Agatha Raisin : je trouvais que ces livres feraient une merveilleuse collection dans ma bibliothèque (les couvertures !).

Heureusement pour moi, je suis loin d'être conquise au point d'acheter frénétiquement les autres opus de la saga. En tout cas pas immédiatement.

J'ai d'abord eu du mal à entrer pleinement dans l'histoire, la faute à une écriture un peu lourde et à un personnage féminin pas tout à fait sympathique, bien qu'un peu déluré (j'apprécie les personnages extravagants).

Puis, au fur et à mesure, je me suis laissée porter par l'intrigue, tentant de trouver aux côtés d'Agatha le meurtrier du juge Cummings-Browne, expert en femmes, euh pardon, en quiches (excusez-moi, je me suis laissé emportée par l'humour sarcastique qui empreigne le récit) !

Surtout, j'ai beaucoup aimé le cadre dans lequel évoluent les personnages : les Cotswolds en Angleterre, dont les paysages vallonnés, les maisons pittoresques habitées par des personnages so british (bien proprets mais suintant de secrets inavouables), m'ont rappelé la série télévisée Barnaby que j'adorais regarder adolescente.

Même si le récit est un brin poussif, je me suis donc laissée prendre au jeu. Et s'agissant du 1er tome d'une longue série, je me laisse le temps de lire le second pour me faire un avis plus tranché.
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