C'est avec cette jardinière que je découvre l'univers de
M.C. Beaton. Ceci après avoir croisé plus d'une critique dans mon fil d'actualité, et quelques couvertures au packaging habile en librairie. Comme je suis faible, lorsque j'ai vu apparaître ces petits romans dans ma bibliothèque, je me suis empressée de les emprunter. Dans l'ordre où je les trouve, c'est-à-dire tout à fait aléatoire par rapport à l'ordre de parution. Ce qui me vaut quelques « divulgâches ».
Revenons à notre jardinière. Premier constat d'étonnement : je pensais Agatha notre contemporaine, mais ce sont dans les années 90 que ses enquêtes se déroulent. D'où une sensation d'anachronisme que je n'arrivais pas vraiment à localiser, mais qui a fait tilt lorsque j'ai finalement compris pourquoi une Agatha si moderne dans sa vie professionnelle, si niaise dans sa vie privée, n'utilisait pas plus que ça son smartphone.
Ensuite, sur l'intrigue proprement dite : j'ai bien aimé la première partie du livre qui met en place le contexte, cela permet lorsqu'on découvre la série de ne pas être perdue, d'autant plus que l'auteur prend le temps de décrire les différents acteurs en présence. Ce petit village où Agatha s'est installée, avec quelques personnalités aux caractères bien trempé qui flirtent avec la caricature. Une ambiance et des personnages croqués avec suffisamment de détails pour leur donner chair. le jardinage est abordé d'une façon toute britannique, ce qui donne du cachet à une intrigue par ailleurs décevante dans son dénouement.
Une victime dont le meurtre révèle un psychisme… plutôt déviant, et dont peu d'éléments transparaissaient de son vivant.
Cela ne m'empêchera pas de revenir à Agatha, ce genre de roman fleurant bon les moments de détente.