Jérôme, le narrateur, a treize ans et c𠆞st avec tendresse et humour qu’il nous présente sa philosophie de vie entre sa mère putain, le curé Verbois, son demi-frère Jules et la petite voisine Joëlle. C𠆞st un roman léger qui fait du bien et le style peut nous enchanter : surprise, images, inattendu, on se surprend à sourire plus d’une fois à ses façons de dire et, ma foi, il nous donne le goût de nous réinventer . La vie, la mort s’y côtoient, mais c𠆞st la vie qui aura le dernier mot, je crois. La légèreté de l’œuvre en est la promesse.
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Même si ce n'est pas le Pérou la famille c'est un sacré poteau auquel s'attacher les jours de grands vents.
Maman m'a fait comprendre qu'une fois né vous ne pouvez plus vous désister. Hélas il faut vivre.
le curé Verbois tournait la tête dans tous les sens à la recherche de papa. J'ai dit vous fatiguez pas monsieur le curé. Mon père ne viendra pas aujourd'hui parce qu'il est mort il y a douze ans.
Mourir est une poudre à éternuer et je ne connais pas beaucoup de gens qui rigolent lorsqu'ils ont ça sous le nez.
Quand la tristesse vous envahit l'intérieur vous sentez que l'homme des cavernes n'est jamais loin.
Payot - Marque Page - Jean-François Beauchemin - le roitelet