J'avoue n'avoir pas toujours accordé beaucoup d'attention à la SF française. Sans doute par erreur, ou par manque de chance, faute d'avoir croisé de grands textes.
Voilà pourtant le parfait contre-exemple de cette situation :
le déchronologue est un roman absolument unique et remarquable, que je conseille à tout ceux qui, comme moi, ont longtemps cherché l'oiseau rare.
Il faut dire que
Stéphane Beauverger est parvenu à croiser deux genres a priori fort éloignés : la SF et... le roman de pirates !
Imaginez un
Stevenson qui aurait travaillé avec
H.G. Wells, pour créer un récit hors norme, un
L'île au trésor carambolé avec La machine à remonter le temps...
Vous ne voyez pas ? Alors prenez ce gros roman de plus de 500 pages par le début, et vous allez vite comprendre : il commence par le chapitre 1, pour enchainer sur le chapitre... 16, puis le 17, puis le 6, puis le 2, le 7, le 22, le 11...
Vous n'y comprenez pas grand-chose ? Normal, c'est ce qu'ont ressorti tous les lecteurs au début de leur périple sur les mers des Caraïbes.
A coup de déflagrations temporelles, voilà les protagonistes - mais aussi les lecteurs - du roman baladés dans tous les sens.
Le capitaine Villon, superbe personnage dont vous vous rappellerez longtemps, raconte à la première personne une histoire que n'auraient pas reniée les plus grands auteurs de roman d'aventures historiques. Quel Tourne page !
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