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EAN : 9798693313842
232 pages
Amazon Publishing (02/09/2020)
3.86/5   18 notes
Résumé :
Le téléphone sonnait souvent, la sortant de sa torpeur. Elle ne répondait plus depuis une semaine. À quoi bon. Sa solitude ne serait pas combattue avec deux ou trois politesses. Elle ne voulait pas qu’on sache le fond de sa pensée, de toute façon. Elle préférait s’asseoir dans le coin de son salon, près de la porte coulissante du balcon. Le ciel restait sa seule ouverture sur l’extérieur. Et encore. Il n’avait jamais semblé aussi étroit. Un couvercle qu’on aurait pl... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Je remercie chaleureusement Yasmina Behagle pour l'envoi, en service presse, de son roman : Fièvre de lait.
Une femme décide de tomber enceinte d'un inconnu pour combler son vide existentiel.
La naissance de son enfant va la perturber et faire éclore la souffrance qui germait en elle depuis son enfance.
Fièvre de lait est un roman qui brise l'omerta sur l'accouchement et ses suites.
L'autrice nous présente une trentenaire : Delphine. Elle a été élevée par ses grands-parents car sa mère a vite disparue du paysage.
Pourquoi ? Nous en avons une vague idée, confirmée vers la fin du roman.
La maman a refait sa vie, ayant deux autres enfants. Delphine est restée avec sa grand-mère (qui avait divorcée) et a poursuivit tant bien que mal son petit bonhomme de chemin.
Les 35 ans approchent à grand pas, elle n'a pas de petit ami fixe et soudain l'envie d'un enfant se fait sentir... pourquoi pas une fille... Alors elle tombe enceinte, mais rien ne va être facile pour elle.
Car l'absence de figure maternelle devient problème, alors que jusque là Delphine s'en sortait plutôt bien. Mais elle va devenir mère à son tour, ça remue à l'intérieur.
Elle est là, dans sa tête, cette mère avec qui elle communique par intermittence. Elle y pense, et surtout.. qu'est ce qu'elle lui manque... même si elle ne se l'avoue pas.
Comment devenir une bonne mère quand on n'a pas eu une mère digne de ce nom.
Fièvre de lait est un bon roman, dont l'écriture est fluide.
Je n'ai pas réellement accroché avec Delphine car je l'ai trouvé un peu fade. Je n'ai pas été convaincue par sa personnalité. En fait, c'est simple, si je croisais quelqu'un comme elle je n'aurais pas envie de la connaître ni d'être son amie. Toutefois j'ai apprécié de découvrir son histoire.
Celle-ci est malheureusement banale. Cette absence de mère et une grand-mère assez dure qui ne la remplace pas réellement est du déjà lu. Avec quand même des rebondissements ici et là que je n'attendait pas et qui font que j'ai pris plaisir à lire ce roman.
Il est assez sombre, et certaines scènes m'ont fait mal au coeur. Delphine semble forte au début et pourtant elle est pleine de faiblesses et celles ci risquent à tout moment de la rattraper.
Je ne vous en dirais pas plus car j'ai peur de spoiler, et ce serait dommage.
Je n'ai pas eu de coup de coeur mais je vous recommande Fièvre de lait car c'est un bon roman et je lui mets quatre étoiles :)
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Dans ce roman, l'auteur s'efforce de nous faire partager la tranche de vie d'une femme d'aujourd'hui. Une trentenaire, avec ses forces et ses failles, ses désirs, son chemin de vie, tout simplement, et particulièrement le bouleversement de devenir maman.

Tout d'abord, je n'ai pas été séduite par la couverture que je trouve parfaitement morne, surtout en noir et blanc, limite malaisante avec les vaches ; à mon humble avis, elle ne reflète pas du tout le roman, et c'est fort dommage, mais l'habit ne fait pas le moine dirons-nous et cet avis purement subjectif n'engage que moi. Elle plaira probablement à d'autres lecteurs.

J'avoue au départ avoir eu un peu de mal à m'attacher à Delphine, protagoniste un peu déroutante, tantôt agaçante, tantôt excessive. Ses états d'âme et ses sautes d'humeur m'exaspéraient, sa façon de ne jamais vivre les relations avec enthousiasme et toujours dans l'adversité, avec son petit-ami, ses collègues, m'ennuyait... Mais au fil des mots, je l'ai sentie courageuse et au final plutôt sensible. L'auteur choisit chapitre après chapitre de nous offrir de jolis flash-back, au détour d'un objet, d'une affiche, d'une photo ou même d'un lieu ; c'est le prétexte qu'elle saisit pour nous replonger dans le passé de Delphine, plus précisément au coeur de sa filiation, de ses origines, de son enfance. Saisie d'empathie, j'ai été beaucoup touchée par les drames auxquels elle a été confrontée, par le fait qu'elle ait été contrainte de grandir chez ses grands-parents, éloignée de cette maman qu'elle désirait tant, pourtant.

Si j'ai été parfois un peu déçue par certaines longueurs ou l'accumulation de beaucoup de détails, j'ai trouvé la plume jolie et juste, efficace à souhait pour ce genre d'histoire un peu dramatique. Cette histoire, d'ailleurs, elle sonne vraie, peut-être un peu trop... c'est souvent aigre et amer et j'ai eu du mal à dénicher de l'espoir, ce qui a cruellement manqué à mon petit coeur de lectrice en quête de positif. On rencontre parfois quelques tournures maladroites (malgré que), des coquilles restantes, mais il faut avouer que le texte est fluide, parsemé d'un vocabulaire nourri et plaisant, et se lit bien malgré sa longueur. C'est dense et riche même si on déplore le peu d'action ; les sentiments et les ressentis sont là, et c'est bien l'essentiel. Certaines scènes sont fortes en tension dramatique, d'autres plus centrées sur le comique (le rendez-vous chez la sage-femme) ou carrément tragiques... Elle nous sert, dans son roman contemporain, un tableau de l'existence, cette palette d'émotions et d'événements de toutes sortes... Selon notre propre sensibilité, certaines feront irrémédiablement plus écho en nous que d'autres et ça reflète justement tout le charme de son récit. Elle explore les sentiments paradoxaux de l'être humain sans fausse pudeur et sans jugement. Elle exploite le thème du masque social avec finesse. C'est d'une franchise pure et louable.

Je vous invite à la découverte, pour un livre autoédité honnête, qui change, et qui exploite vraiment très bien et en profondeur la maternité, la grossesse, l'accouchement, l'allaitement et les liens familiaux avec les fissures, les rancoeurs, les bonheurs malgré tout et le désespoir...
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Fièvre de lait de Yasmina Behagle est le premier roman de l'auteure et, je l'espère, pas le dernier !


Une plume plaisante

La plume est plaisante, l'écriture est claire et fluide. le vocabulaire est précis et riche. Une plume qui permet au livre de se lire rapidement malgré un nombre de pages assez important. La plume de l'auteure a su me transporter complètement dans l'histoire. Je vivais réellement au côté de Delphine tout au long du livre. J'avais tantôt envie de la rassurer, de l'aider, de l'assommer aussi par moment (et oui personne n'est parfait et Delphine aussi a son petit caractère et ses sautes d'humeurs !).


Une histoire touchante

Delphine souhaite devenir mère à tout prix ! Elle est vraiment prête à tout, quitte à l'élever toute seule. Son passé, son histoire font d'elle ce qu'elle est devenue et ont créé ce besoin vital en elle. Mais, parfois, le passé nous rattrape et il est alors difficile de faire face. Delphine réussira-t-elle à s'occuper de son enfant malgré ce passé qui la ronge ?


Beaucoup d'émotions et une fin inattendue

L'auteure joue sur tout un panel d'émotions, de ressentis. Tristesse, désespoir, envie d'aider, joie, surprise, stress, colère, incompréhension tout y est ! le personnage de Delphine est complexe et passe par tout un tas d'émotions. Elle nous fait alors, à notre tour, passer par tout un tas d'émotions. Sans parler de la fin qui est très inattendue !


Des flashbacks intéressants

Tout au long du roman, il y a des flashbacks qui nous plongent dans le passé de Delphine. Ces flashbacks nous permettent d'en apprendre plus sur Delphine mais également ils nous aident à mieux la comprendre, la cerner. Nous comprenons mieux ses choix et ses besoins, notamment ce besoin de grossesse qui est vital pour elle !


Je recommande ce roman que j'ai beaucoup aimé et remercie l'auteure pour sa confiance.
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L'amour maternel est la plus haute figure de l'amour vrai (Christian Bobin), qu'en est-il lorsqu'on ne l'a pas connu ?



A 34 ans, Delphine ressent le besoin d'être mère, elle qui a été élevée loin de sa mère par sa grand-mère. Sans compagnon attitré, elle décide de sauter la pas après une nuit passée avec un inconnu. Après tout, elle est une jeune femme active, insérée professionnellement et autonome depuis ses 16 ans.

Seulement, avoir un enfant n'est pas qu'un manque à combler. Devenir mère est processus bouleversant tant sur le plan physique que psychique et Delphine, blessée par l'abandon de sa mère, est submergée par cet ouragan émotionnel.



L'alternance du récit entre le présent de la grossesse et le postpartum de Delphine et ses souvenirs d'enfance ou de moments passés, dévoile au fur et à mesure de la narration la portrait de Delphine, ses forces et faiblesses et ses désirs et espoirs.

Un tableau d'une enfance complexe tiraillée entre une grand-mère tyrannique et soucieuse des apparences et une mère, absente et faible.

Etre mère a creusé le manque d'amour et d'affection que Delphine ressentait inconsciemment. Ce besoin de reconnaissance, d'être importante dans les yeux de l'autre, qu'elle pensait combler avec un enfant -après tout quel amour peut être aussi inconditionnel que celui d'un enfant?- est toujours présent, ancré en elle.

La narration décortique au fil des souvenirs et des événements les émotions de cette femme perdue entre les fissures de ses liens familiaux et l'espoir de (re)construire un bonheur familial.



A l'instar de Delphine qui oscille entre la joie, l'espoir, l'inquiétude et la dépression tout au long du récit, la plume est à la fois drôle, mordante, poétique, juste, critique et crue.

Une palette de ressentis savamment dosés, qui ne tombent jamais dans l'excès.



Sur le fond, plusieurs thèmes abordés trouvent écho dans le vécu personnel ou dans les sujets d'actualité, notamment la surconsommation et l'individualisme de la société actuelle, les violences obstétricales et la dépression postpartum ou encore la santé mentale.

Pour finir, un roman ancrée dans l'actualité, qui soulève de nombreux sujets et qui pousse à la réflexion dans une écriture fluide et maîtrisée. Je l'ai lu d'une traite (300 pages) exaspérée par la complexité des réactions de Delphine, émue par ses espoirs, inquiète et émue pour le dénouement (pas de spoil).

Un roman qui ne laisse pas indifférent, je recommande aux adeptes de lectures profondes et marquantes.
Lien : https://www.instagram.com/ne..
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Et oui, c'est encore une fois un Service Presse, et merci à @yasminabehagleauteur pour son envoi!
[🌕🌕🌕🌗🌑]

Depuis son enfance, Delphine n'a pas reçu l'amour qu'un enfant peut attendre de son entourage. En effet elle n'a été élevée que par sa grand-mère, qui ne l'a jamais vraiment aimée. Delphine viens d'apprendre qu'elle est enceinte, mais contrairement à ses espérances, cela ne va pas se passer comme prévu...

Un beau roman, à la fois émouvant et cruel, l'auteure nous dévoile la réalité de la vie ainsi que de la donner. Elle cherche à nous montrer notre réalité en ne cherchant pas à cacher les points les plus négatifs, elle appuie bien sur la cruauté de la vie.

J'ai beaucoup apprécié l'atmosphère du roman. C'était assez addictif à part pour les 100 dernières pages où je cherchais à comprendre certaines choses, que j'ai comprises plus tard finalement.

Alors je vous recommande ce livre qui est assez fluide.

PS: CE N'EST PAS UN ROMAN FEEL GOOD !!
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Elle désirait trouver un homme fort, un homme qui, pour commencer, savait quelle direction donner à sa vie professionnelle. Elle rêvait d’assurance et de poignée de main chaude et ferme, et non pas d’allocations chômage ou de formation Pôle Emploi. Non, vraiment, elle n’avait pas besoin de ça.
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Essoufflée, la danseuse se rassit enfin, but une gorgée dans la flûte de son mari, puis l’embrassa. Delphine pouvait voir l’entière chorégraphie de leur baiser, les entrechats de leurs langues pointues, le moindre ballonné de leurs papilles. Ballet piquant, mordant et houleux. Elle sentait presque la chaleur de leur salive, l’humidité de leurs lèvres.
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Avec le temps, le salon de Delphine ressemblait de plus en plus à un catalogue de décoration. À côté du lampadaire métallisé, un plaid taupe drapait nonchalamment le canapé. Elle aimait s’emmitoufler dedans le soir, une tasse de thé fumant sur la table basse en pin clair, les pieds enfouis dans son tapis en peau de mouton. Sur ses étagères, entre les quelques livres, étaient disposés bols tibétains et lettres en bois pour former des mots en anglais.
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Il savait bien qu’il y avait mieux que le post-partum dans la vie d’une femme. En tout cas, c’était ce qu’il avait pu lire dans le livre qu’il lui avait offert. Les hormones, la fatigue, les rendaient encore plus pénibles que d’habitude.
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Il attrapa en souriant un livre sur le zéro déchet qui tenait en équilibre sur la table.
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Video de Yasmina Behagle (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Yasmina Behagle
Du premier mot au point final Conférence du salon du livre de Bussy Saint Georges
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