Le Jour où, tome 5 : La nuit s'est levée

Une belle bande dessinée qui raconte comment chacun d'entre nous doit apprendre à vivre sa vie malgré les freins imposés par nos parents . Les pages défilent très vite . le style est fluide le crayon léger et agréable . Cependant, j'ai préféré les autres tomes plus riches en histoires parallèles et contes métaphoriques.

« On n'est pas de son pays, on est de son enfance »

Hormis le côté surréaliste de déballer sa vie au milieu d'une librairie en pleine tempête de neige, j'ai trouvé que cette BD était une première approche intéressante pour les personnes qui se posent des questions quant à l'influence de leur éducation sur leur vie d'adulte.

J'ai beaucoup aimé la page qui reprend toutes les Violences Educatives Ordinaires, c'est à dire celles que les parents utilisent « pour le bien de leur enfant », sans en avoir conscience la plupart du temps.

La page consacré à l'enfant intérieur est vraiment très chouette également.

Cette BD n'est pas approfondie, et ce n'en est d'ailleurs pas le but, mais c'est une porte ouverte vers un chemin personnel, vers des prises de conscience, des ruptures parfois…

Et j'ai énormément apprécié les dessins et les tons utilisés, notamment le mauve / violet sur toutes les pages ou presque.

A lire et relire !

Ma préférée avec le 1er tome ! Une série qui reste toujours aussi prenante, intéressante et magnifique.
J'ai retrouvé ici plusieurs des protagonistes des tomes précédents qui vont se confiner dans la librairie de Clémentine et Sacha, un jour de grosse tempête neigeuse. Or cette nuit ne va pas se dérouler comme ils l'imaginaient avant cette contrainte. Autour de l'auteure d'un livre invitée ce jour-là, chacun à leur tour, va se dévoiler en parlant de son enfance afin de pouvoir déterminer ce qui n'allait pas à cette époque dans leurs relations avec leurs parents. Un point commun les relie : chacun-e a son lot de traumatismes non reglé.
Cette BD est un album s'inscrivant dans la mouvance de la littérature de développement personnel, de la prise de conscience du bien fondé de prendre soin de soi et cela fait du bien.
Douceur, douleurs et résilience sont au coeur de cet ouvrage qui nous montre que l'on peut dépasser des relations filiales dysfonctionnelles pour régler nos blessures antérieures et en être grandi et plus riche.
Aucune lourdeur, aucun soupçon moralisateur ne transparait de ce 5è tome qui est beau, sincère, vrai, plein de pudeur, de respect de soi et de bienveillance.
Les illustrations sont fidèles aux tomes précédents et toujours aussi douces, belles et pleines de poésie.

On passe un excellent moment, dans une librairie, par une nuit de tempête, avec des amis, autour d'un thé et de délicieux muffins.
Bref, exactement ce qu'il faut au retour des vacances, avant de revenir dans ce rythme surexcité.

Le jour où la nuit s'est levée raconte l'histoire de plusieurs personnes bloquées dans la librairie de Clémentine un soir de tempête.
L'occasion pour les différents protagonistes de se parler et de se dévoiler. le poids de l'enfance, de l'éducation reçue...
Un joli huit clos qui interroge aussi sur notre rôle et posture en tant que parents.

Le fait de ne pas avoir lu les précédentes BD ne m'a pas gêné. Comme indiqué sur le quatrième de couverture ''chaque tome est une histoire complète ''.

Encore un tome superbe, aussi bien l'histoire que les graphismes. j'aime toujours autant les messages délivrés par l'auteur et les réflexions que cela engendre. Il s'agit ici du thème sur l'éducation parentale et la perception de l'enfant durant son enfance. Hâte de lire le suivant !

Prévoir un mouchoir en papier pour sa lecture !

Ce volume retrouve plusieurs personnages des BD précédentes.
Clémentine est donc libraire avec son amoureux. Un soir d'hiver, les clients venus pour une séance de dédicace avec Chantal, se trouvent bloqués par les fortes chutes de neige. Installés dans la librairie, ils décident de faire plus amples connaissances en racontant leur relation à leurs parents. Les blessures se révèlent, comment y faire face ? Est-il possible de tirer un trait dessus ?

Encore un très beau tome de cette série BD qui fait du bien. A chaque personnage une relation différente avec sa mère, son père ou avec le couple qu'ils forment. Il y a forcément une des relations qui évoquera ce que vous vivez soit en tant qu'enfant et/ou en tant que parent mais les deux sont liés et s'analysent ensemble. L'intelligence de cette série est justement de toucher tout un chacun au détour d'une ou plusieurs cases. Parent surprotecteur, parent resté ado, parent pervers, manquant, maltraitant…
À chacun son parcours de vie. le tout est de prendre soin de soi. Là est notre responsabilité

Je me suis reconnue dans l'une des histoires parents-enfants, voir plusieurs... Et cette BD comme les précédentes était sympa à lire. Dans celle-ci la pression des parents sur leurs enfants est évoquée, dans diverses situations. On découvre l'enfance de Chantal, Sacha, Clémentine, Guillaume, Naori & d'autres personnages.

Je suis un peu déçue car je ne le trouve pas aussi bon que les précédents. J'ai en effet eu le sentiment d'une répétition sur le sujet de l'enfant qui vit en nous, le fait de devoir enterré son passé et d'aller de l'avant, sujet que nous voyons de jour en jour sur internet. Texte trop linéaire à mon goût, je n'ai pas su m'y attacher. Dommage

J'avais lu les anciens tomes de Béka, et j'aime énormément leurs histoires pleine de sagesse, de réflexion, de développement personnel, et d'avoir une autre vision de la vie, et savoir raisonner.

Dans cette histoire, plusieurs personnes sont dans une librairie, et à cause de la tempête de neige, ils se retrouvent bloqués. Les libraires acceptent de les héberger et de les accueillir le temps que la tempête se calme. L'écrivaine raconte comment elle trouve de l'inspiration pour écrire et décrire son contexte familial. Son discours a ravivé un débat sur la famille, l'éducation, les choix de vie, et comment se défendre face aux obstacles. D'autres personnes racontent à leur tour des anecdotes de famille, leurs mauvais souvenirs, comment ils ont fait face, comment ils s'en sont sortis. Chaque histoire de famille ressort une analyse, un message, et renvoie un déclic pour retenir la leçon et de relativiser. La culpabilité est présente. Les autres personnes rassurent avec leurs mots, que la vie n'est jamais facile, qu'il faut accepter les hauts et les bas, et aimer les parents même s'ils ont fait des mauvaises choses.

Une belle histoire sur la famille, sur l'influence, l'enfance, l'éducation. Nous avons des peurs, et cela nous amène à nous questionner, mais aussi questionner sur les peurs des parents, des proches et comprendre les raisons. Inconsciemment, les peurs peuvent nous pousser à faire des choses néfastes.
C'est donc un album à coeur ouvert qui parlera à tout le monde et qui moi en tout cas m'a particulièrement touchée. C'est pas mon album préféré cependant, j'ai préféré les autres tomes car il y avait plus de profondeur, et davantage des réflexions.
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