Le Jour où, tome 5 : La nuit s'est levée

Une petite librairie salon de thé. Une séance de dédicace. Une tempête de neige… et une poignée de lecteurs se retrouvent bloqués toute la nuit avec le couple de libraires et l'écrivaine. Cette nuit si particulière est l'occasion pour chacun de revenir sur son enfance, sur l'éducation reçue et sur le poids de cet héritage dont il est bien difficile parfois de se débarrasser une fois adulte. En quoi notre enfance influe-t-elle sur notre vie adulte ? Est-il parfois salutaire de couper les ponts pour pouvoir avancer ? Comment les parents peuvent devenir toxiques alors qu'ils se pensent très aimants ? Toutes ces questions sont soulevées dans cette bande dessinée (la 5ème de la série) de développement personnel. Je trouve cette série très intéressante. Ca change des habituels livres de développement personnel sous forme d'essais, de recueils de conseils ou de romans mais les mêmes questions y sont abordées et cela suscite tout autant de réflexion chez le lecteur. En plus, honnêtement, le cadre choisi, une librairie salon de thé isolée du reste du monde par la neige, ne pouvait que m'attirer !
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Je ne connaissais ni les auteurs ni ce genre, la « feel-good BD » propre à instruire et surtout à rassurer les lecteurs. Je suppose que le public visé est constitué d'adolescents en manque de repères suite à une enfance marquée par des parents dominateurs et directifs, la majorité il semblerait, ou au contraire tolérants et complètement immatures. Difficile donc de se retrouver et de savoir dans quel sens orienter sa vie.

Nous sommes dans le confinement au début de l'histoire. Pas à cause d'une épidémie mais tout simplement du fait d'importantes chutes de neige qui empêchent toute circulation dans la ville. Et quoi de mieux qu'une librairie pour passer la nuit et raconter son histoire. Ce que vont faire les protagonistes : les libraires et leurs clients, venus à la séance de dédicace d'un auteur connu (je sais que c'est une femme mais j'ai du mal avec « autrice »). Au bout de la nuit, pas de drame, pas de remise en question définitive mais peut-être un peu plus de connaissance et de compréhension de soi-même pour chacun des participants.

Mais les différents intervenants sont assez stéréotypés, ils ont certes leurs problèmes mais ce ne sont quand même pas des cas sociaux ! Donc, cela ne va pas très loin dans l'analyse (l'auto-analyse) mais on peut penser que le public-cible – celui qui a lu série des Lili de Dominique Saint Mars) – y trouvera son compte. le dessin de Marko, assez naïf, n'est là que pour accompagner les dialogues, d'où une surabondance de gros plans.
Bref, pas trop ma tasse de thé mais un grand merci à Babelio et à Bamboo Édition pour m'avoir fait connaître cet autre aspect de la bande dessinée.

Dans la continuité des précédents titres, un livre qui donne des clés de développement personnel.
On retrouve avec plaisir les deux couples rencontrés dans les bd d avant.
Encore une fois, on termine la lecture avec un questionnement personnel. Cette fois, c'est sur le thème de l'héritage familial

Le visuel aux tons violets/mauves chaleureux, de la trame principale de l'histoire, donne un rendu très « hygge » (cosy). C'est dans cette atmosphère douce et bienveillante, à la lueur de bougies, que le lecteur se retrouve plongé dans la librairie de Clémentine et Sacha en pleine tempête de neige.
Ce 5e tome de la série « Le jour où » contraste avec les volumes précédents sur quelques aspects. La première différence qui m'a marquée est l'absence des tasses de thé et de la théière entre les sections du livre (qui sont de simples pages blanches vierges ici). Un autre élément qui diffère du reste de la série est qu'il y a moins de contes qui viennent s'intégrer dans l'histoire.
Il semblerait qu'ils aient étés remplacés par des récits de vie des différents personnages dont le lecteur fait la connaissance (pour la première fois ou dont il découvre le passé et en apprend plus sur eux que dans les autres tomes précédents où ils apparaissent). À travers des enfances très différentes le présent des personnages est expliqué sans pour autant être justifié. Ce roman graphique m'a particulièrement plu sur cet aspect car il aborde une vision systémique de l'individu dans sa famille, son environnement. le thème des familles dysfonctionnelles fait réfléchir, d'autant plus qu'on s'identifie avec certains personnages représentés.
Pour conclure, cette BD donne envie de se pencher sur soi même, de faire une introspection mais surtout de faire face à son passé pour enfin pouvoir lâcher prise.

J'ai trouvé ce tome-ci un peu différent des précédents, sans doute parce qu'il se passe en huis clos, dans une ambiance un peu cocooning.

Nous y retrouvons plusieurs personnages rencontrés précédemment, ainsi que d'autres que nouveaux.
Ils sont réunis dans la librairie de Clémentine et Sacha, un soir d'hiver. Une tempête de neige les empêche de partir, et ils décident tous d'en profiter pour passer un bon moment ensemble, et faire plus ample connaissance.
Chantal, une romancière, était présente ce jour-là pour une dédicace, et c'est elle qui engage la conversation sur le thème de l'enfance.
Chacun(e) va alors parler de ce qu'il a vécu enfant. Certain(e)s ont déjà analysé cela, mais d'autres vont prendre conscience de l'influence de leurs parents sur leur façon de vivre.

En effet, même si certaines enfances sont loin d'avoir été des calvaires, certaines paroles ou certains comportements parentaux ont pu être limitants pour le développement de la personnalité propre de leur enfant, et l'enfermer dans un rôle.
Bien sûr, beaucoup de parents font leur maximum, et nul n'est parfait. Mais, à l'âge adulte, c'est à chacun d'enlever les cailloux qui rendent parfois difficile le chemin que l'on aimerait emprunter, et il arrive que les parents en aient déposés, sans le vouloir.

J'ai bien apprécié cette lecture, qui peut permettre de poser un peu les choses, et de voir peut-être sa vie et ses choix différemment.

Dans un huis clos, des confidences sur des enfances.
Les enfants portent souvent de lourds fardeaux, souffrent de blessures profondes, peinent à trouver leur place au sein des familles. Avec tact et douceur, cette bande dessinée démontre pas à pas et cas après cas que l'enfant n'est jamais responsable des erreurs de ses parents. Les métaphores sont souvent poétiques et les messages passent avec douceur mais non sans efficacité. Ce tome offre ainsi une lecture agréable pour se réconcilier avec son enfant du passé et continuer à vivre dans un bonheur assuré.
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Clémentine est co-propriétaire d'une librairie-salon de thé, avec son amoureux Sacha.
Un après-midi d'hiver, son amie Chantal dédicace son dernier roman dans sa librairie. Des badauds sont là, ses amis Guillaume et Naori, ainsi que des admirateurs. Soudainement, une tempête de neige se lève. Certains se sentent piégés et angoissent à l'idée de ne pas pouvoir renter chez eux, faute de transport en commun.
Clémentine, pour sa part, voit l'occasion de les accueillir de façon chaleureuse et leur propose de passer la soirée et la nuit autour des douceurs de sa boutique, à la lumière des bougies. Ainsi, ils racontent leurs jeunesse, leurs vies, leurs frustrations et apprennent ensemble à mieux se connaître.
Une bande-dessinée, à l'instar des autres « épisodes » de la série, qui aide à voir plus clair dans nos émotions et nos frustrations éventuelles.

Cinquième opus de cette série zen, nous retrouvons Clémentine dans sa librairie où une autrice (bien connue des lecteurs de cette série) est en dédicace. Les muffins sont bien chauds alors que dehors la tempête de neige redouble d'intensité. La nuit vient et la circulation est bloquée, les client n'ont d'autre choix que de rester au chaud dans la librairie et probablement d'y rester pour la nuit.
Un peu de thé, des bougies et quelques couvertures feront l'affaire pour cette nuit où chacun va se raconter afin d'y voir plus clair dans leur vie et surtout afin de savoir et comprendre où ils vont.
L'histoire déroule l'enfance de chacun des convives et dévoile le lien avec ce qu'ils sont devenus et surtout quel chemin ils ne doivent surtout pas prendre.

Le même dessin accompagne cette leçon zen où l'émotion est au rendez-vous, l'enfance ne doit pas déterminer le chemin que nous prendront plus tard. C'est toujours un plaisir de se plonger dans un album comme celui-ci, on y trouve de l'émotion, un certain apaisement à sa lecture. Encore une fois, c'est une belle réussite.
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Reprise de quelques personnages croisés dans les tomes précédents dans la librairie de Clementine par une nuit de neige. Bloqués à cause des conditions de circulations, chacun va raconter ses traumas d'enfance la façon dont ils ont - ou pas - surmontés ceux ci.
Le maitre mot est restons positifs!
BD feel good comme cela fleurit dans les bacs de nos libraires, plutôt dans les essais ou romans.
On aime ou cela peut agacer. ici c'est à la limite de l'agacement pour ma part.

Pour ce dernier tome on retrouve plusieurs des personnages des tomes précédents, dans la librairie de Clémentine et Sacha, où une tempête de neige va contraindre tout le monde à passer la nuit ensemble. L'occasion de partager sa vie, son enfance et de couper les liens avec l'enfant que nous étions chacun. Un bel ouvrage sur une thématique forte, une fois de plus. Les illustrations et récits sont marquants et la fin émouvante.
J'espère que cette saga va continuer.