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Me revoici avec le cinquième tome de la série le Jour où... Clémentine est de retour et c'est dans sa librairie que se passe cet épisode, un soir une tempête de neige, alors que quelques personnes se retrouvent bloquées dans la boutique. Dans l'atmosphère feutrée de la librairie éclairée à la bougie, chacun s'épanche, évoque le poids de la famille...
Je n'ai pas tellement aimé la façon dont la famille est décrite, les auteurs n'en présentant que l'aspect négatif : la famille apparaît comme forcément dysfonctionnelle, sans aucun contre-exemple pour compenser cette vision pessimiste de l'influence que peuvent avoir les parents sur leurs enfants.
En revanche, j'ai bien aimé les dessins et leurs couleurs chaleureuses, en particulier dans la librairie éclairée à la bougie. Cela donnerait presque envie de s'y abriter une nuit de tempête...
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Il s'agit ici d'un huis clos de personnes prises au piège de la neige, bloquées dans la librairie de Clémentine.
La situation va permettre à chacun de s'expliquer sur ce que fut sa jeunesse et ce n'est pas plus réjouissant que cela.
Il semble, quand même improbable qu'autant de personnes réunies aient toutes été malheureuses dans leur petite enfance.
S'en suit, donc, des longues conversations sur le sujet.
J'ai eu du mal, car comme dit l'autre : quelle que soit la façon dont vous élevez vos enfants, ce sera toujours mal. Soit. Il n'en reste pas moins vrai que comme dit une autre : fichtre, vous n'avez eu que des mauvais moments dans votre jeunesse ? Ce qui est fort improbable. Tout le monde c'est quand même rare.
Autre temps, autre façon de voir les choses. Personnellement, à mon époque, nous n'avions pas droit au chapitre! Ai-je été plus malheureux? A voir. Mais ce n'est pas le propos.
Non je n'ai pas été convaincu par cette BD.
Les dessins de Marko sont gais, sympathiques, enjoués et bien colorés.
J'ai pu rencontrer Scénaristes et dessinateur chez Babelio récemment, que je remercie ainsi que Bamboo éditions de m'avoir fait parvenir le livre.

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Cette bande dessinée reprend quelques personnages emblématiques déjà rencontrés dans les quatre précédents volumes.
L'histoire est très simple, plusieurs personnes vont se retrouver coincées dans une librairie parisienne durant une nuit à cause de la neige.
Elles vont en profiter pour raconter aux autres les traumatismes de leur enfance, à croire que personne n'a eu d'enfance heureuse et que nous sommes tous des adultes bousillés par nos parents !
Cette bande dessinée s'inscrit tout à fait dans la mouvance « feel-good ».
J'avais beaucoup aimé le premier tome, mais j'avais ensuite été déçue par les volumes suivants, que je trouvais trop pédagogiques et parfois un peu moralisateurs.
Les dessins sont très jolis, il en ressort une grande douceur, mais l'histoire est quand même très classique et ce n'est vraiment pas de chance qu'une dizaine de personnes rassemblées par hasard aient tous eu une enfance gâchée par leurs parents.

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Une tempête de neige s'abat sur la ville et des clients qui fréquentent la librairie "La Passe-Livres", tenue par Sacha et Clémentine, se retrouvent bloqués tous ensemble à l'intérieur du magasin. Sur la proposition de Chantal, une romancière qui était venue dédicacer son livre, chacun va raconter un peu de son enfance et expliquer quel rôle ont eu ses parents dans sa vie, leur importance sur le choix de sa carrière, sur la construction de sa personnalité. Au fil de leurs confidences, les personnages vont se rendre compte qu'on ne peut pas changer le passé mais qu'il leur reste tout l'avenir à construire avec son héritage parental.

Depuis que je l'ai découverte, je suis une grande fan de cette série de BD "Le jour où...", aussi quand j'ai vu qu'un nouvel album était sorti, j'étais impatiente de le découvrir. Ce tome ressemble beaucoup aux précédents, sauf que cette fois, il aborde la question de la famille et du rôle que nos parents jouent sur notre vie.
J'ai particulièrement apprécié certains passages comme celui où Clémentine raconte comment les désirs inconscients de ses parents l'ont conduite à rétrécir son horizon et donc sa vie. Cette image en pleine page de la page 25 est très parlante.
Dans ce nouvel album, on fait la connaissance de nouveaux personnages qu'on va apprendre à découvrir d'une façon assez personnelle , ce qui est assez sympathique.
Le graphisme est toujours aussi agréable, simple, coloré et facilement accessible.
De plus, l'idée de cet album est originale et parlera à de nombreux lecteurs qui rêveraient de passer justement une nuit dans une librairie ou une bibliothèque.
Cet album peut toucher un large public car chacun a une famille et il n'est pas toujours facile de faire avec ce qu'on nous a transmis ou la façon dont on a été élevés.
C'est une BD qui se lit vite et facilement mais dont le contenu est loin d'être enfantin.
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Les héros de la série de Beka et Marko se questionnent souvent pour sonder dans leur passé des éventuels freins à leur développement personnel et cette introspection souvent contrainte mais nécessaire permet souvent de mieux appréhender le présent et surtout leur futur.

Ainsi le tome 5 de cette série le jour où la nuit s'est levée plonge plusieurs personnages confinés malgré eux (tiens ca vous rappelle pas quelque chose? )dans la librairie de Clémentine ,suite à des intempéries .

Pris au piège de la neige et grâce à la promiscuité ambiante, chacun des personnages vont peu à peu apprendre à connaître les uns et autres et dévoiler leurs félures de l'enfance et surtout leurs relations, souvent toxiques, qu'ils entretiennent chacun avec leurs parents

L'album parle ainsi beaucoup de résilience et de comment on peut arriver à surmonter ces relations filiales dysfonctionnelles pour parvenir à surmonter ses blessures du passé et s'accomplir personnellement.On le voit à ce résumé, le programme des réjouissances est bien dans la lignée de tous ces guides de développement personnel qui fleurissent ici ou la dans les librairies depuis de longues années.

Mais en BD, la pilule s'avère bien plus légère à avaler et surtout elle est traitée de façon subtile et beaucoup plus leste qu'en livre de conseils, souvent très moralisateur et didactique.

Le récit des Beka nous amène plutôt vers une belle réflexion sur l'amour parfois étouffant que peut nous porter nos proches et qui finalement, nous apporte plus de mal que de bien.

Le récit choral offre un panel suffisamment représentatif de personnalités et de situations que le lecteur pourra tout à fait se reconnaitre soi même ou un de ses proches dans les portraits proposés.

Porté par les dessins tout en rondeur et en optimisme de Marko, qui donne un trait très enfantin à tous les personnages, même les quadragénaires, cette quête du bonheur et de l'accomplissement de soi offre un très agréable moment de lecture qui fait du bien aux âmes meurtries.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Une tempête de neige s'abat sur Paris. Dans la petite bibliothèque de Clémentine, plusieurs clients se retrouvent coincés pour la nuit. Une ambiance idéale pour l'introspection.

Cette série feel-good va pour ce tome s'intéresser à l'éducation et à l'enfance.
Tous les protagonistes semblent avoir vécu une enfance merdique qui a fait naître des névroses tenaces. A tour de rôle il vont dire ce qu'ils ont sur le cœur et accuser leurs parents de leurs maux. Un récit qui met en avant les blessures de l'enfance qui retentissent et conditionnent nos vies d'adultes.
C'est certes une réflexion sur l'éducation et sur les transmissions involontaires aux enfants : Manque d'amour, manque de reconnaissance, manque de confiance, manque de cadre, manque de liberté... les carences sont nombreuses et selon leur dires impossible à éviter... Je l'ai donc trouvé particulier pessimiste et déprimant pour un tome sensé prôner l'accomplissement de soi et le bonheur.
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Le jour où la nuit s'est levée se penche sur l'enfance de différents personnages que nous connaissons plus ou moins lors d'une tempête hivernale qui les coince dans une librairie parisienne. Or, les traumatismes d'enfance peuvent avoir des conséquences sur ce que nous sommes des années plus tard. On se rendra compte que dans toute cette panoplies de situations diverses, on peut en tant que lecteur s'y retrouver. C'est vrai qu'on ne choisit pas sa famille.

Encore une fois, cette série tient toutes ses promesses. C'est une merveille de précision et de conseil de bien-être permettant de mettre fin à certaines souffrances pour aller beaucoup mieux. J'aime la bienveillance qui se caractérise par cette série que je catégoriserai dans le développement personnel. C'est sans doute la meilleure série sur ce créneau tant les choses dévoilées sont profondes et peuvent parler.

J'aime toujours la douceur du graphisme et ces couleurs absolument merveilleuses qui concourt à la réussite de ce titre. On reste dans la lignée des précédents mais c'est fort réussie. Attention à ne pas pleurer.

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Dans la série "Le jour où...", voilà un tome qui m'a un peu plus convaincu que les autres que j'ai lus.

L'hiver est bien là aux portes et aux fenêtres... Dans une librairie de quartier où une autrice va se livrer à une séance de dédicaces, les clients vont se trouver bloqués par une énorme tempête de neige. Trafic interrompu, coupures de courant, angoisse des proches qui téléphonent, qui débarquent...

Que faire dans la librairie, éclairée à la bougie? Un peu comme le Decameron, chaque personne va évoquer un souvenir d'enfance. Ce souvenir va vite avoir trait à la relation parents-enfants. Les relations toxiques, les parents-copains, ceux qui empêchent l'enfant de prendre son envol...

Comme d'habitude dans cette série, on aborde la question du développement personnel, de la résilience. Avec un message positif comme d'habitude également. Il faut aller de l'avant, tirer un trait sur le passé. Il faut affronter l'insuffisance de ses propres parents. Chacun fait ce qu'il peut et traîner tout cela à l'âge adulte, cela freine, bloque, empêche de se développer pleinement et d'envisager l'avenir... Car il faut à son tour devenir parent... Mais comment faire lorsqu'on n'a pas eu de modèle "correct"? Mais... a-t-on jamais un modèle correct sur lequel baser sa propre parentalité?

Le fait d'envisager successivement plusieurs situations (que nous avons toutes et tous déjà rencontrées), cela rend le tome plus digeste, à mon avis. Globalement, voilà une lecture intéressante pour se déculpabiliser de ne pas être "le parent idéal"...
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Clémentine a invité Chantal à dédicacer son nouveau livre dans sa librairie. Pas de chance, un véritable blizzard s'abat sur Paris et les transports sont bloqués. Quelques lecteurs s'empressent de rentrer chez eux, mais un petit groupe choisit de rester et de passer la nuit à la bougie autour d'une table. Chacune se présente, commence à raconter sa vie et surtout son enfance, ses relations avec ses parents.
J'avais déjà lu les trois premiers tomes de cette série, mais le troisième m'avait déçue et je m'étais promis d'arrêter là...
Lorsque j'ai vu que dans ce volume les personnages étaient coincés dans une librairie, évidemment, j'ai eu envie de les rejoindre.
Les auteurs vont faire sortir les prisonniers du cocon créé par le froid et la nuit en permettant aux membres du groupe de s'exprimer. Lorsque chacun replonge dans ses souvenirs, ce sera, pour le dessinateur, l'occasion de varier les moments, les saisons, les décors. Toute une galerie de portraits défile, mettant en scène divers types d'éducation. Il y a les parents qui veulent un monde parfait, dans lequel leurs enfants deviendront, sans nul doute, des prix Nobel. Mais il y a aussi ceux qui ont peur de tout ou, au contraire, sont insouciants et puérils, dont les petits sont livrés à eux-mêmes, et bien d'autres encore.
Le père hyper protecteur m'a fait sourire, qui ressemblait un peu au mien. Même quand j'étais adulte, il me laissait cinquante messages s'il avait entendu à la radio qu'un accident s'était produit sur une route que je fréquentais. Et que dire de cette visite où il faisait office de guide pour mes élèves ? Ma honte quand il s'est exclamé, devant eux : « Ma petite fille, tu devrais fermer ton manteau pour ne pas prendre froid ! »
Les couleurs utilisées dans cet album sont assez douces et apaisantes.Elles offrent un grand contraste entre la tempête de neige qui fait rage au dehors et le cercle intime des amis qui se rapprochent et s'encouragent, formant une bulle chaude et protectrice.
Le découpage classique s'interrompt souvent pour laisser place à des images originales, telles une planche où se dessine un chemin sur lequel avance un personnage qui grandit à chaque tournant et devant lequel on coupe toutes les routes de traverse, les images en noir et blanc avec des traits épais à l'encre de Chine, figurant une sorte d'entité effrayante, et plusieurs pages dans lesquelles les cases et le décor ont disparu.
Même si les leçons qui se dégagent de cette histoire sont assez convenues, voire simplistes, l'album m'a plu.
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Qu'avons-nous fait de l'enfant que nous étions ?

Un groupe d'inconnus, bloqués par la neige, se retrouvent confinés ensemble dans une librairie.

Cette situation inédite amène ces personnes à évoquer des souvenirs personnels et plus particulièrement à se remémorer leurs enfances.

Nous suivons ainsi quelques parcours, des hommes et des femmes, des jeunes et des personnes âgés qui vont ensemble, en s'écouter simplement, réfléchir à la manière dont ils ont été élevés et aux conséquences sur leur vie future.

Le lecteur découvre ainsi quelques types de parents comme : la pression permanente à la réussite, la peur de tout, le refus de fixer des règles, le contrôle permanent, l'hyper responsabilisation, la manipulation, l'absence d'affection...

Ces récits montrent que des rôles et des fonctions sont souvent assignés à chacun des membres de la famille et qu'ils peuvent perdurer très longtemps.

J'ai beaucoup aimé cette bande dessinée car elle montre aussi qu'il est possible de changer et d'évoluer en se libérant de cet héritage.

Les dessins sont agréables et les textes offrent de nombreuses occasions de réfléchir à ce que nous sommes et à ce que nous étions.

À lire !

Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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