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« Emmurées » d'Alex Bell fut l'une de mes meilleures lectures du mois d'avril. Alors, lorsque j'ai vu que l'auteure était présente en dédicace aux Imaginales, je n'ai pas hésité à aller la voir pour acheter un autre roman d'horreur fantastique. Mon choix s'est donc porté sur « Waterwitch », notamment grâce à sa superbe couverture et son édition qui est souvent un gage de bons titres. Je reconnais que j'ai aimé ma lecture néanmoins, on est loin d'« Emmurées » qui apportait une véritable ambiance et qui m'avait donné envie de tourner frénétiquement les pages…

Ce one-shot met en scène Emma, une héroïne handicapée, qui va voir sa grand-mère malade afin d'être à ses côtés dans ses derniers instants. le hasard a voulu qu'elle séjourne dans l'auberge Waterwitch, apparemment hantée. Là, elle va retrouver Jem et Shell, deux amis d'enfance. le scénario de base est plutôt correct, bien que classique. Dès les premiers instants où les trois jeunes gens ont mis les pieds dans l'hôtel, des faits inexpliqués ont eu lieu… Les choses sont ensuite allées crescendo, jusqu'à alors devenir extrêmes, voire mortelles… Hélas, j'ai trouvé les personnages un peu trop lisses pour m'y attacher… Alex Bell a fait en sorte de donner la parole à chaque membre du trio avec une narration plurielle, ce qui est très appréciable et permet d'avoir leur avis sur la situation. Ensuite, libre au lecteur d'essayer de comprendre ce qui est vrai ou faux… Pendant une longue partie du récit, on va par exemple se demander si la petite Shell est vraiment capable de pratiquer la sorcellerie, si elle a des visions pour une raison précise ou si elle est aussi folle et perturbée que le prétend son entourage… À mes yeux, elle a été la protagoniste la plus intéressante, car ce qu'il lui arrive est assez déstabilisant. C'est une demoiselle courageuse, entêtée et pleine de ressources. J'ai particulièrement accroché aux oiseaux qu'elle seule peut voir et qui la suivent, car ils m'ont rappelé le film d'Alfred Hitchcock… Lorsqu'elle est narratrice, le style devient plus enfantin, ce qui contraste vraiment avec l'horreur des scènes surnaturelles que Shell va traverser… Ce choix est plutôt pertinent.

Hélas, les deux autres héros n'ont pas su me conquérir. J'ai trouvé Jem gentil, mais bien trop survolé. Certes, il a l'air d'avoir de belles valeurs ainsi qu'un sentiment protecteur envers sa cadette toutefois, on ne le découvre pas assez à mon goût. J'ai eu l'impression qu'il se faisait voler la vedette par ses comparses, notamment par sa soeur. C'est surtout Emma qui m'a déçue : je pensais qu'on en saurait plus sur son accident ou que son passé aurait davantage d'impact sur l'histoire. Au final, elle ne fait que subir les événements ou assister ses deux camarades. Sa personnalité est également très effacée, si bien qu'à mon grand regret, je n'ai pas ressenti grand chose pour elle. Quant à la fameuse sorcière hantant l'auberge, j'aurais voulu qu'on creuse encore plus son passé ou qu'elle agisse de façon plus violente…

En revanche, le contexte dans lequel tout ce petit monde évolue m'a séduite. Pour construire son scénario, l'auteure est vraisemblablement partie du restaurant Smugglers Cott qui a été construit à partir du bois récupéré d'un bateau. À cela, elle a ajouté une touche d'horreur et de fantastique. La sorcellerie est déclinée sous plusieurs formes (vaudou, magie noire/blanche/verte/autre, lieux hantés, boules divines, etc.) et les manifestations macabres sont diverses, ce qui m'a bien plu. Alex Bell a également abordé quelques sujets très intéressants comme le handicap, le regard des autres, la violence familiale et les relations au sein d'une fratrie. le résultat est vraiment pas mal ! On est dans un huis-clos où le danger est constant. Les lecteurs en quête d'horreur pour ados seront certainement conquis par cette atmosphère mêlant légende marine et sorcellerie. Pour ceux qui cherchent vraiment à frissonner, mieux vaut passer votre chemin. J'ai lu des titres plus horrifiques que celui-ci…
Lien : https://lespagesquitournent...
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Je me suis procuré ce titre par curiosité, d'abord parce que j'aime beaucoup les titres proposés par cette maison d'édition et ensuite parce qu'il faisait partie d'une sélection pour une lecture commune en octobre sur le thème frissons. Etant une grande trouillarde, je l'ai entamé avec aussi un peu d'appréhension et on va dire que la jauge "terreur" a été remplie dans une juste mesure pour moi (à noter je suis la seule du groupe de la lecture commune à avoir eu peur, sachant que mon seuil de tolérance aux récits horrifiques est très bas ça vous donne une idée).
Je vais commencer par ce qui m'a un peu bloquée dans ce roman. Déjà le style, alors je ne sais pas si c'est la traduction (j'en doute parce qu'ayant lu et beaucoup aimé d'autres livres écrit par Cécile GUILLOT en tant qu'auteure, j'avais bien aimé sa façon d'écrire) ou le style de l'auteure mais y'a comme un truc qui m'a coincée, trop sommaire, pas assez nuancé, un peu de va-vite dans le vocabulaire et les formulations. Bref, c'est flou mais ça m'a laissé un goût de trop peu (bon c'est le double effet kiss-cool après le grandiose du style de Pevel lu juste avant ? peut-être...). La fin qui est beaucoup beaucoup trop simple, voire simpliste au niveau résolution, je m'attendais à quelque chose de plus, comment dire choquant et à davantage d'explications sur le pourquoi de l'affaire, là c'est tombé un peu à plat et dans le basique. Un peu trop terre-à-terre cette fin après un histoire aussi palpitante et angoissante.
Et pour finir, le personnage principal, Emma, qui est complètement effacée et sert de support à l'histoire des deux autres, la pauvre elle sert pas à grand-chose si ce n'est à faire le lien au départ avec l'origine de l'histoire et encore et bon elle a le charisme d'un bulot. Hormis, ça, elle est sympa et voilà quoi XD
Bon voilà pour le petit côté moyen. Maintenant, ce que j'ai aimé et y'a quand même pas mal de choses. Les personnages (en dehors d'Emma, oui oui même le chien est plus intéressant ^^) m'ont vraiment intriguée : le duo frangin / frangine écorchés vifs, le père violent, la mamie dépassée par les événements, le toutou héroïque, et même les esprits qui imprègnent l'auberge... Ils m'ont vraiment embarquée dans l'histoire.
L'intrigue et l'idée de malédiction est super bien amenée, les différents aspects de la magie, les différents types de sorcières (même si j'aurai aimé en savoir plus sur chacune), les morts, les visions glauques à souhait et les scènes méga anxiogènes, brrrrrr j'en frissonne encore mais c'est proprement super comme ambiance de livre.
L'alternance de narrateurs que j'aime toujours autant, le changement de point de vue renforce le côté angoissant car certains voient ce que d'autres ne voient pas. le personnage de Shell est excellent et son évolution très bien menée.
Un bilan plutôt positif pour cette petite lecture Halloweenesque que je conseille aux amateurs de mystère, de magie, de bord de mer, de sorcellerie et de malédiction familiale. Petits frissons garantis.
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J'ai trouvé le roman sympathique sans être non plus exceptionnel. L'histoire et l'ambiance sont bien transcrites mais je n'ai jamais été immergée dans ce récit de sorcière et d'hôtel hanté. Pourtant l'ensemble avait un beau potentiel, avec notamment le personnage de Shell qui parvient à être très fascinant. Dommage que les autres protagonistes soient un peu transparents et que certaines parties de l'histoire auraient pu être approfondies.
Lien : https://lageekosophe.com/
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J'attendais ce livre avec une TRÈS grande impatience !
Enfant, Emma a eu un accident. Suite à cela, elle a perdu l'usage de ses jambes... Quelques années plus tard, une fois adolescente, elle retourne auprès de sa grand-mère mourante, en Cornouailles. Elle va devoir décider du destin du Waterwitch, l'auberge familiale. Un bâtiment que l'on dit maudit, construit avec le bois d'une épave au passé sanglant. A l'intérieur de ces murs, des événements étranges se déroulent... Il ne fait pas bon de réveiller des fantômes !
Si Emma était très réticente à revenir en ce lieu, les événements qui vont se dérouler vont lui prouver qu'elle avait bien raison de se méfier. Ses parents n'ont pas pu l'accompagner, sa grand-mère décline... Elle peut compter sur Bailey, son chien d'assistance, mais également sur Jem – un ami d'enfance – et sur la soeur de celui-ci, Shell. Pour fuir un père violent, Jem et Shell se sont réfugiés au Waterwitch. Mais c'était tomber de Charybde en Scylla ! Si Jem ne ressent rien de particulier dans cette vieille baraque, ce n'est pas le cas de Shell, qui tombe de plus en plus dans la peur. Waterwitch nous fait entendre trois voix différentes : celles d'Emma, de Jem et de Shell. Cela permet d'alterner les ressentis, de pouvoir vivre les différents rebondissements avec des points de vue différents, et c'est très appréciable ! Surtout que les trois jeunes gens sont extrêmement différents...

(Voir mon avis complet sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
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Eh bien le moins que l'on puisse dire, c'est que je me suis laissée embarquer dedans comme une bleue, je crois même que je suis encore à bord... Oups. J'espère ne pas finir comme ses occupants... Une malédiction "classique", un endroit hanté, mais le tout traité avec beaucoup d'originalité.
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J'ai acheté ce livre un peu au hasard : je ne connaissais pas du tout l'autrice, je ne lis pas souvent des récits ayant trait à la mer, mais la couverture était superbe et je fais confiance aux éditions du Chat Noir pour nous dénicher des pépites ! J'ai enfin sorti ce roman de ma PAL grâce au Pumpkin Autumn Challenge, pour la catégorie Les Os/Eaux de Davy Jones.

Emma est en fauteuil roulant suite à un accident qui s'est produit dans la cave de l'auberge de sa grand-mère, le Waterwitch. Éloignée par ses parents, elle revient sur les lieux de son enfance lorsque sa grand-mère malade le lui demande. Elle a cependant interdiction de pénétrer dans l'auberge, sans vraiment savoir pourquoi. Petit à petit, des souvenirs lui reviennent, elle grappille des informations sur les légendes urbaines qui gravitent autour du bâtiment, construit avec les débris de l'épave d'un bateau maudit, et des fantômes qui l'habiteraient… et elle rencontre son meilleur ami d'enfance, Jem, et sa jeune soeur un peu étrange, Shell, dans une situation plus que précaire. Ils décident alors de vivre tous les trois au Waterwitch jusqu'à la fin des vacances, mais des événements inquiétants surviennent, de plus en plus fréquemment…

J'ai adoré cette lecture ! Il n'y a aucun temps mort, une fois qu'on entre au Waterwitch, on sait qu'on n'en ressortira pas indemne. Des objets bougent, se transforment, d'étranges phénomènes visuels et auditifs ont lieu, des accidents arrivent… et une présence particulièrement agressive demande vengeance, mais contre qui ? Un récit hanté plein de mystères et particulièrement prenant ! Chaque instant passé à l'intérieur semble rapprocher les personnages d'une folie sans retour.

Emma est un personnage en fauteuil roulant, accompagnée d'un chien d'assistance : fait assez rare dans la littérature pour mériter d'être souligné. On découvre avec elle toutes les difficultés d'un quotidien sans pouvoir marcher sans ressentir d'horribles douleurs. Les plus petits gestes du quotidien sont des épreuves à surmonter, s'habiller, se déplacer… le Waterwitch n'est d'ailleurs pas prévu pour les PMR, Emma ne peut donc monter ou descendre les escaliers, même quand elle entend ses amis hurler à l'étage…

La narration se découpe en trois points de vue : Emma, Jem et Shell. On revit parfois les mêmes scènes, mais avec une perspective différente, ce qui ajoute à l'ambiance pesante, malsaine : qui croire ? le lieu est-il réellement hanté ou les personnages deviennent-ils paranoïaques, voire fous ?

Si Emma est au départ la protagoniste de cette histoire, c'est ensuite Shell qui prend le relais. Sa mère était une sorcière et elle pense avoir hérité de ses pouvoirs. Elle voit des oiseaux que personne d'autre ne perçoit. Elle est d'ailleurs la seule au départ à voir les fantômes de l'auberge, que ce soit les marins, le capitaine ou la sorcière. Elle expérimente d'ailleurs des choses horribles pour son jeune âge. J'ai adoré ce personnage plein d'innocence mais aussi de pouvoirs qu'on ne lui a pas appris à gérer, qui tente de protéger son frère, tout en essayant de percer le mystère de la sorcière.

J'ai été étonnée que ce roman soit classé dans la collection Chesire : pour moi, il correspond plus à Griffe Sombre, pour sa noirceur, voire ses scènes d'horreur, sanglantes et particulièrement visuelles et son ambiance très sombre. C'est un livre que je ne mettrais pas entre toutes les mains !

Un coup de coeur pour ce roman : un page-turner haletant, une vieille légende qui prend forme sous nos yeux, une ambiance sombre et inquiétante, un récit dans lequel on ne sait plus que croire, où la folie et l'horreur rôdent à chaque coin de l'auberge. Âmes sensibles s'abstenir !
Lien : https://livraisonslitteraire..
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J'ai envie de commencer par vous parler de ce roman en mettant en avant qu'un des trois protagonistes principaux est une jeune fille handicapée. Combien de héros de roman sont en chaise roulante et mettent en avant la difficulté quotidienne d'évoluer dans un monde de valides ? Peu n'est-ce-pas ? Et bien c'est vraiment l'un des éléments que j'ai adoré, élément complété par la présence d'un chien d'assistance qui a toute sa place dans l'intrigue et une vraie personnalité. C'est, à mon sens, un des gros atouts de ce roman.

Revenons à l'univers du livre. Dans une petite ville portuaire anglaise, on accompagne Emma qui retourne sur les lieux de son accident pour aller voir sa grand-mère malade. Cette dernière est propriétaire d'un hôtel, le Waterwitch, construit avec le bois d'un navire dit maudit. Dès le début, on comprend que le noeud de l'intrigue c'est cette auberge mais ce qui est brillant c'est que l'autrice prend le parti de proposer principalement des personnages sceptiques qui cherchent absolument une explication logique aux phénomènes. Inconsciemment, plus les héros cherchent la logique, plus le lecteur comprend que l'explication n'est pas là. Avec une écriture métaphorique très sensorielle, l'autrice dresse un univers froid, moite, brumeux, inquiétant, angoissant et qui ne fait qu'aller crescendo jusqu'à la fin. Les descriptions très visuelles nous plongent irrémédiablement dans une univers marin étouffant, sombre, celui de tous les cauchemars où finalement les fantômes des marins semblent presque sympathiques.

La plume de l'autrice est fine et joue énormément sur les peurs enfantines qui peuvent devenir de vraies phobies d'adultes, le champ lexical de la mer et de la navigation est donc bien sûr extrêmement présent mais, on s'y attendrait moins, celui des créatures rampantes et des insectes est utilisé en fil rouge également, ce qui, in fine, fait un combo très efficace. On sent que l'autrice a vraiment travailler ses métaphores filées et ses descriptions pour planter le cadre et installer une ambiance délétère et cauchemardesque qui joue sur les peurs viscérales.

Une autre qualité de ce roman réside dans les fausses pistes qui sont disséminées de droite et de gauche, cela peut paraître anodin dit comme ça mais c'est un des éléments qui rend une narration addictive et prenante, le lecteur veut savoir, il se projette pour essayer de comprendre et d'anticiper ce qui va arriver, notamment dans le cadre d'un terreur ou inconsciemment pour avoir moins peur et être moins surpris on a tendance à vouloir prévoir le prochain sursaut.

Les protagonistes principaux sont intéressants parce qu'ils amènent des problématiques périphériques telles que la maltraitance infantile, le handicape, la folie et la différence. Autant de thématiques prenantes qui font inévitablement entrer en empathie avec les héros du roman, résilients sans être des « super-héros », ils avancent inexorablement dans la vie comme ils peuvent, avec peu de moyens et seulement leur volonté pour essayer de s'en sortir et de surpasser les épreuves de leur vie, ils sont vulnérables et terriblement attachants.
Comme dans tout bon roman/film d'horreur ou de terreur, la maison est personnalisée, en dehors des êtres qui la hantent, elle bouge, change, évolue, respire et bouge ce qui ne fait bien sûr qu'accentuer l'effet d'étouffement et de danger imminent.

Voilà de nombreux éléments qui, pris séparément, paraissent logiques dans la construction d'un roman mais ce n'est pas si souvent le cas qu'ils sont utilisés ensemble et encore moins quand ils le sont avec naturel et, ici, ce cocktail est un pure réussite selon moi. J'ai lu ce roman d'une traite, il y avait longtemps que ça ne m'était pas arrivé, j'ai sursauté quand j'entendais un craquement ou que l'un de mes chats arrivait trop discrètement.

Bon, à ce stade de ma chronique, je crois que vous aurez compris que j'ai passé un excellent moment de lecture et que j'ai vraiment beaucoup aimé ce roman, mais ce n'est pas parce qu'on a adoré qu'il faut oublier de dire ce qui a moins plus.
La fin, c'est mon gros bémol, un peu trop facile en reprenant un schéma vu et revu, trop rapide, trop abrupte, elle ne clôture pas un des personnages les plus importants de l'intrigue, elle néglige d'expliquer des éléments importants (le rire ? Que deviennent les habitants de l'hôtel ? Emma ? le lien Emma/Jem ?)… Elle tranche comme un hachoir l'histoire qu'on a suivi avec une certaine frénésie, j'ai été un peu déçue…

L'autre bémol réside dans le traitement ésotérique du roman, là vous me pardonnerez, je l'espère, je vais chausser deux minutes ma casquette de professionnelle mais, si la partie chasse aux sorcières est bien documentée, il y a un manque flagrant côté ésotérisme moderne, les bâtons d'encens à la myrrhe m'ont bien fait rire par exemple. Vous me direz ça passe crème pour ceux qui ne connaissent pas mais, quand on s'est si bien documenté sur la chasse aux sorcière et le monde maritime, c'est vraiment dommage de tomber dans le folklorisme ésotérique le plus flagrant, et oui, le diable est dans les détails…

En conclusion, nous avons ici un roman terreur de très bonne qualité porté par une écriture maîtrisée très sensorielle. Il a la grande qualité d'aborder des thématiques trop rares en littérature comme le handicape, c'est vraiment très appréciable. Malgré une fin trop rapide et qui cède quelque peu aux facilités, ce roman est une invitation au cauchemar qui ne se refuse pas quand on aime les sorcières et les bateaux fantômes.
Transi dans la brume épaisse et les embruns poisseux, le lecteur frémi à la moindre ombre qui passe, et craint de finir englouti dans les eaux ténébreuses d'une mer ampli de créatures aux dents acérées toutes plus terrifiantes les unes que les autres. Une réussite pour ce terreur qu'il serait dommage de ne réserver qu'aux adolescents… Je ne peux que le recommander vivement !
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J'ai adoré ce roman digne d'un scénario de film d'horreur ! Une bonne dose de surnaturel et de frissons qui vous empêchent de dormir la nuit. Certaines scènes sont vraiment horribles et flippantes à souhait. Je ne suis pas prête d'oublier cette histoire...
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C'est une lecture que j'ai plutôt apprécié, malgré des défauts. L'ambiance horrifique était présente et j'ai beaucoup aimé l'idée d'un bateau hanté, car finalement, c'est quelque chose que j'ai peu lu jusqu'à présent. Aussi, représenter une héroïne en fauteuil roulant était intéressant, car c'est encore trop peu vu en littérature. Dommage cependant que Shell soit davantage mise sur le devant de la scène au fil du roman, du coup !

Comme je le disais, l'ambiance était présente, la plume nous tient en haleine, mais j'ai trouvé dommage que les personnages, à l'exception de Shell, soient trop peu approfondis et que l'on ne se soit pas davantage focalisé sur le Waterwitch. On a pourtant pas mal d'éléments, mais j'ai eu un goût de trop peu.

C'est néanmoins une bonne lecture !
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Une couverture aussi effrayante qu'attirante, un titre qui annonce une sorcière, une histoire de malédiction… ce livre est pour moi ! J'adore les histoires effrayantes et j'avais bien envie de me faire une petite frayeur. Je n'avais encore jamais lu une parution chez les éditions du chat noir, du coup c'était l'occasion parfaite!

Emma a perdu l'usage de ses jambes suite à un accident alors qu'elle n'avait que sept ans et qu'elle jouait dans l'auberge de sa grand-mère : l'auberge Waterwitch. Bien des années après, Emma décide de revenir voir sa grand-mère mourante, qu'elle n'a pas vu depuis l'accident. Mais la jeune femme va se rendre compte qu'il y a quelque chose d'étrange avec l'auberge, et qu'une sorcière et une malédiction ne seraient pas totalement étrangers à ces évènements.

Waterwitch est un roman sans grande prétention qui se lit extrêmement rapidement. Mais si vous cherchez à avoir peur, alors vous serez déçu car la seule chose de vraiment effrayant ici c'est la couverture ! Nous sommes plus sur une histoire fantastique et sur du mystère que de l'horreur. Les héros ont des personnalités assez survolés et l'autrice ne prend pas le temps de poser les bases. Les actions se déroulent les une à la suite des autres sans laisser le temps au lecteur d'assimiler.

Au final je me suis sentie assez peu concernée par le sort des héros. Je ne me suis pas spécialement attachée à eux et les séquences émotionnelles m'ont laissé de marbre. Tout va beaucoup trop vite. L'histoire est plutôt sympathique mais pas vraiment mémorable. Cela fait trois semaines que j'ai fini ce roman et j'ai l'impression d'avoir pratiquement tout oublié. Je ne me souviens même plus comment il fini, c'est pour vous dire.

Pour autant je n'ai pas passé un mauvais moment de lecture car je l'ai lu pratiquement d'une traite mais le souvenir de cette histoire est loin d'être impérissable. Il plaira peut être à ceux qui veulent lire une histoire sombre sans avoir trop peur. Ça se lit bien, c'est un peu glauque, mais rien de bien méchant.

En bref : Waterwitch est un roman sympathique qui se lit vite mais qui malheureusement manque de consistance pour rester dans les mémoires. Ce n'est pas une mauvaise lecture, mais ce n'est pas non plus une bonne. Je n'en garderais pas un grand souvenir.
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