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3,24

sur 305 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai dévoré cette histoire largement inspiré de la vie de Stephane Courbirt.
On plonge dans les années 80,90 et début de des années 2000.
On y redécouvre le contexte de l'époque.
J'ai appris que l'homexalilité était très mal perçu dans le début des années 1990.
Les animateurs producteurs et leur boite de production voit l'apparition dans les années 1990 et la fin de cela dans les années 2000.
Comment la télé réalité arrive via M6 alors que le programme a été créer au pays d'Anne Franck, Spinoza et Phillips.
Les coulisses de l'arrivé de la Star act, Secret Story.
Comment on peut voir les individus cela se retrouve au file des pages.

Il y a des références littéraires toutes des pages.
En lisant cela, votre regarde sur le monde la télévision peut changer.
L'autre titre de cette fiction aurai pu être le Rastignac de la télévision.
J'ai trouvé cette lecture rafraîchissante
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Si le titre évoque un moment précis d'un des derniers mouvements importants de la télévision linéaire, c'est bien plus que cela que décrit Aurélien Bellanger dans son téléréalité.
A travers son personnage de Sébastien Bitereau, c'est toute une génération télévisuelle qu'il passe au crible de son écriture de conteur addictive. L'obsession télévisuelle née au coeur des années 1980, avec Canal + et la Cinq de Berlusconi, érigé en un art de la représentation qui aurait digéré Debord pour en coucher d'un enfant monstrueux au tournant du siècle avec le règne des lofteurs. En commençant son histoire avec La roue de la fortune et les célébrités des présentateurs vedettes, Bellanger nous présente les prémisses du monde que nous venons de traverser, révolutionné par un concept hollandais qui transfère la célébrité du rare au commun. Ce personnage de producteur qui se serait caché dans l'ombre toute sa vie durant, pour laisser l'exposition à d'autres, tous ou presque cités sous leur véritable identité, est brillante. On ressent l'ivresse présente dans les lignes du Grand Paris, jusqu'à l'évocation de Nicolas Sarkozy, qui devient une émanation directe du processus, une simple illustration de ce qui a été créé par les empires télévisuels toujours plus puissants et manipulateurs de masses. le roman est court et puissant, jouant avec virtuosité sur des lignes de crêtes entre réel et fiction sans qu'on puisse démêler le vrai du faux. Un véritable plaisir de lecture réussi de bout en bout.
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Je suis fan d'Aurélien Bellanger

Je m'étais régalée avec "La théorie de l'information" , j'avais été emportée par le souffle de 'L'aménagement du territoire' et plus encore avec 'Le Grand Paris',  que j'avais offert à ma fille et que l'auteur nous l'avait dédicacé lors d'une rencontre en tête à têtes au salon du Livre - enfin à Livre Paris - un lundi après midi où les stands n'étaient pas pris d'assaut ! 

J'avais moins apprécié la veine onirique du 'Continent de la douceur', mais j'avais suivi avec attention son confinement, sa Quarantaine, l'année dernière. 

Avec téléréalité, j'ai retrouvé l'auteur, qui raconte des pans de notre histoire moderne, en changeant à peine le nom des personnages, s'appuyant sur des personnages ayant réellement existé (dans la fiche Wikipédia du vrai personnage principal de ce roman figure la mention "Il inspire le personnage principal du roman téléréalité de l'écrivain Aurélien Bellanger, publié chez Gallimard en mars 2021".

bref, un roman passionnant sur l'histoire d'un personnage de l'ombre qui a été essentiel dans l'évolution de la télévision française de 1990 à aujourd'hui, sentant avant les autres ce qui ferait de hauts scores d'audience, tablant sur l'appétence des téléspectateurs pour le voyeurisme et la célébrité facile ! 

Bref, la téléréalité ! la réalité de la télé, plus que la réalité à la télé ! 

Un roman instructif, presqu'historique ! 

Un style vif, rapide, des personnages bien brossés, sans complaisance, .... 

Et comme d'habitude dans les romans d'Aurélien Bellanger, une conclusion qui sort directement de l'imagination de l'auteur .

Un roman 5 étoiles. 

Pour l'instant, un des meilleurs que j'ai lu cette année !  
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Sébastien est issu d'une famille modeste, il est Drômois, avec un accent qui sonne « provincial », il est tout jeune …et pourtant il va devenir, au fil des années, étape par étape, un homme extrêmement riche et puissant : un producteur de télévision !

J'ai a-do-ré ce livre ! Il fourmille de clins d'oeil : à la Drôme (la ferme des crocodiles !), à la télévision évidemment (les patrons de chaînes, les émissions, les animateurs, les séries AB comme "Hélène et les garçons" …), aux politiques (le président Sarkozy…), aux chanteurs (C. Trenet…) … Parfois, l'allusion est plus discrète (il est question de Zack Morris ou de Parker Lewis …celui qui n'a pas regardé ces séries pour ado ne comprendront pas la référence ! 😊 ). Ce n'est pour autant un documentaire sur les coulisses de la télévision : ce qui est raconté s'inspire de la réalité, mais ne la copie pas. David ressemble à Arthur (il anime une émission avec Pierre-Tchernia sur les émissions de notre enfance, c'est un riche producteur qui se lance dans le « one man show »...), mais il n'est pas exactement lui (dans le livre, il est traité d' "accident industriel », alors que c'est C. Dechavanne qui avait été affublé de ce surnom à cause de l'échec de son émission « Tout le Toutim » , je crois). Ce n'est pas l'animateur de « La Roue de la fortune » qui meurt d'un cancer, mais celui du « Juste prix » (P. Roy). Et les exemples sont nombreux, parfois même complétement farfelus (du moins j'espère , moi qui adorais Dorothée !) , comme l'explication du titre du regretté Corbier « le nez de Dorothée ». Je me suis donc beaucoup amusée à la lecture de ce livre, qui fait aussi réfléchir sur le lien que nous avons avec la télévision, sur nos rapport au monde,sur l'être et le paraître. Moi, qui viens de finir « Les enfants sont rois » de D. de Vigan, j'ai retrouvé la même thématique de l'ombre et de la lumière (se construire loin des regards ou dans le regard des autres ?), mais traitée, non pas avec la trame d'une intrigue policière , mais à la manière d'un roman d'apprentissage.
Bref, je conseille vivement sa lecture !
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J'ai lu passionnément le parcours de ce jeune comptable qui se lance dans le monde de la télévision : trajectoire, rencontres tout est bien calculé et cela lui assure une réussite matérielle incontestable. Qu'en est-il de son confort moral ?
Au temps des débuts de la téléréalité, les grandes questions de l'exposition médiatique des opinions et des banalités individuelles semblent avoir été balayées. Il me semble qu'elle reviennent en force puisqu'elles n'ont pas été résolues.
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Dans ce roman sociétal nous suivons l'ascension de Sébastien, jeune homme de son temps et Rastignac provençal pétrit de souvenirs télévisuels. Son emploi de comptable lui ouvre les portes des notables locaux, puis il bascule de l'autre côté de l'écran. Assistant de Pascal Sevran, il passe apprenti réalisateur et se laisse bercer par les sirènes du capitalisme. Homme de l'ombre parviendra-t-il à prendre sa revanche sociale en plein essor de la société du spectacle cathodique ? Un roman passionnant, comme tous ceux d'Aurélien Bellanger qui confirme ici son talent de d'analyste et de conteur.
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