Pour le petit peuple de l'herbe, vivre est un défi permanent. Derrière la moindre touffe d'herbe, comme au cœur d'une jolie fleur, les prédateurs rôdent.
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Se fondre dans le paysage, par le camouflage, est un mécanisme évolutif qui restreint la prédation. De même, avoir l'apparence d'un insecte "dangereux" constitue également une protection. Une autre stratégie consiste à porter des couleurs vives, le rouge souvent. Cela laisse supposer, à tort ou à raison, que l'on est toxique et donc dangereux. Enfin, les insectes sociaux collaborent parfois pour lutter contre un prédateur.
Se pencher sur les insectes, c'est prendre le temps de s'émerveiller, de se connecter au vivant, de se décentrer, de se recentrer un peu plus loin de notre monde trépidant... juste magique.
Vous ne verrez plus les insectes avec le même regard.
Cet eumène, une guêpe solitaire, fabrique, à l'aide de ses mandibules, une boulette de terre et d'argile, voire de bois vermoulu (...). Celle-ci lui sert à façonner un nid semblable à une petite poterie. Pour y nourrir ses larves, elle y place des proies paralysées sur lesquelles elle pond un œuf. On appelle ce type de guêpes, des "guêpes maçonnes".