Un ouvrage qui peut faire partie d'une culture philosophique, mais dont la lecture n'est pas facile, tant les raisonnements sont serrés et parfois répétitifs.
En deux mots : seul ce qui est perçu existe, ce qui est perçu nous est accessible sous forme d'idées, seules les idées existent. Nous ne connaissons le monde qu'au travers des idées, le monde matériel n'a pas d'existence réelle. La matière, inerte, ne peut pas être la source des nos idées. Les idées ont seules, une existence réelle. C'est la théorie radicale de l'immatérialisme.
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Non, certainement pas. Ce serait absurde de penser que Dieu ou la vertu sont des choses sensibles, même s'ils sont signifiés et suggérés à l'esprit par des marques sensibles avec lesquelles ils ont une connexion arbitraire.
Les couleurs, les sons, les saveurs, en un mot toutes les qualités que l'on appelle secondaires n'ont à coup sûr aucune existence en-dehors de l'esprit. Mais il ne faut pas s'imaginer qu'en le reconnaissant, je porte la moindre atteinte à la réalité de la matière ou des objets extérieurs ; car je ne vois là rien de plus que ce que soutiennent bien des philosophes qui, cependant, sont aussi éloignés que l'on peut l'être de nier la matière.
Les choses sensibles sont celles qui sont immédiatement perçues par les sens.