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EAN : 9782209068661
124 pages
Messidor Scandéditions (25/01/1994)
5/5   1 notes
Résumé :
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Je dis l'enfance avec ce père qui m'a élevé comme un garçon ; la moindre peccadille - veste ouverte - ceinturon arraché - fouettée
Ne pas crier - ne pas pleurer - ne rien montrer - ne rien dire.

Je dis ma mère silencieuse, triste, qui ne rit jamais, jamais.
Ma mère l'absence d'un amour, l'absence d'un vrai regard - fermé sans appel.

Je dis Toi et la Chine ton pays.
L'homme radieux, ensoleillé de mes nuits : et le petit homme silencieux des journées.

" Avec toi, j'ai franchi la Porte de la Pureté Céleste".

"J'ai appris chez toi à regarder, sentir, aimer ... j'ai adhéré étroitement à ton esprit et à ton corps.
Mon corps, mon esprit sont devenus des fleuves, des fleurs de ton pays. Les battements de ton coeur. Les pulsions de ton sang." (p.23)

J'ai découvert la fascination du rêve, l'imagination dans l'art.
Plus tard, je devais rencontrer en Chine l'écho de cette découverte.

L'ancien proverbe de ton pays :
"Mieux vaux détruire mille temples plutôt que de casser un seul mariage".
Nos amours interdites
Amours sublimes d'une femme et d'un homme qui seront séparés à jamais, mais réunis pour l'éternité, savourant les gâteaux de lune, les yeux dans les yeux, un seul coeur.
" car là où règne le silence, une chose est sûre : toute passion est lyrique".

"Cette nuit était une fin".
Nous n'avions que cette nuit, cette seule nuit !
Je ne fais que te regarder me parler, me caresser.
Une voix en moi me dit de bien te regarder. Pour en garder le souvenir précis, fidèle, jusqu'à ma mort.

Je revois les images.
L'avion qui s'arrache de la terre ....
Pendant la montée, ta pensée qui s'accroche à moi, comme lors de notre dernière nuit, ton corps - Même élan, même cri !
Je t'ai sentie t'envoler.

Immense et rouge
Au-dessus du Grand Palais
Le soleil d'hiver apparaît
Et disparaît
Comme lui mon coeur va disparaître
Et tout mon sang va s'en aller
S'en aller à ta recherche
Mon amour
Ma beauté
Et te trouver
Là où tu es.
(paroles de Prévert).

Petit livre, tout piqueté d'humidité, trouvé dans une boîte à livres,
dédicacé (huitième livre de l'autrice Suzanne Bernard).

Magnifique.



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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Bouches unies. Langues mêlées. Os fondus, confondus. Sueur. Perles. Nectar. Au mur, la grande glace lunaire. Le plaisir éveillé, obstiné.

Je me souviens.

Blancheur des corps. Tapis de laine douce, brodé de fleurs, contre la peau.
Tout autour l'ombre, et dehors la lumière.
La beauté. Absolue.

Ouverte à toi comme une corolle.
Fermée sur toi comme un fruit.
Je me souviens.
Soudain par toi je communique avec le coeur des choses. Tu es le lien qui me rive à la vie.
Tu es mon plaisir, mon désir, ma faim, mon attente. Et puis l'eau de ma soif, la pain de ma faim.
Tu me donnes le soleil, l'eau et le feu mêlés. Tu es le rêve et le mystère. La réponse et l'interrogation ...
Oui, beauté, absolue beauté.
Précieuse comme l'or. Simple comme le ciel.

Notre première nuit dans le jour.
Les corps très blancs parmi les fleurs.
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Soleils bleus, monts sombres, murailles ardentes, lunes claires ... Ton pays, à la fois le plus vieux et le plus jeune du monde, c'est la Terre Jaune où chante le Phénix, l'oiseau magique aux cinq couleurs.

Le vieux Dragon y ondule, avec ses quatre pattes, ses quatre doigts et des dix mille écailles.

C'est le Crocodile du Fleuve Bleu qui vit au fond des mers et des montagnes, monte et se déploie dans les hauteurs au milieu du printemps, descend et se tapit dans les abîmes au milieu de l'automne.

La Bête se nourrit de la chair tendre des hirondelles.

Le Monstre se transforme et meurt à volonté.
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Modulations, retards, accords suspendus ... Chacun de mes nerfs te suit, chacun de mes souffles t'accompagne.

La flûte ajoute sa voix un peu aigre à l'ensemble. Les harmoniques se croisent. Les rythmes se pénètrent. La mélodie se mêle au parcours du sang. Les artères battent avec les tambours. Les muscles se tendent avec les cordes. Toute la chair et l'esprit avec la chair lovés, rivés à l'érotique chant.

La mort alors entrevue en éclair. Triomphante. Radieuse.
La mort au silence bleu qui arrête tous les sons.

La mélodie se réfugie au ciel. La vie n'est plus que lumière. Le souffle demeure entre les mondes .... Où ?
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Deux fleurs séparées par un mur
Quand leurs tiges se rejoindront-elles ?

NIU XIJI (907-959)
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