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4,21

sur 218 notes
BD FANTASTIQUE / HORREUR.
Le noir et blanc choisi par George Bess est somptueux de la première à la dernière page, fruit d'un travail très minutieux où chaque planche est bien pensée et chaque case bien exécutée. Je n'ose imaginer combien de temps il a passé pour réalisé les 200 pages de ce magnifique album ! Il existe une version prestige en plus grand format, mais je me demande quand même ce qu'aurait donné ces magnifiques graphismes en couleurs… En bref, indispensable pour les amateur de vampires en général et les fans de Dracula en particulier !
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Je ne suis pas un adepte des histoires de vampires et autres buveurs de sang. Je suis fasciné de l'engouement que provoque ce genre de littérature chez mes contemporains.

Bref c'est un genre littéraire que j'évite au maximum, seulement il existe en littérature, comme ailleurs, quelques incontournables et Dracula de Bram Stoker en fait partie.

Mais non décidément je ne pouvais pas. Et puis cette BD est sortie, alors pourquoi ne pas aborder ce thème par ce biais.

Je suis sous le charme, pas du prince des ténèbres rassurez-vous, de la qualité de cette oeuvre, un beau livre. Une couverture, un papier magnifique et un dessin somptueux en noir et blanc.

N'ayant pas lu le livre de Bram Stoker (1897) je ne ferai pas de comparaison. le scénario est très bien mené jusqu'au dénouement final. Un très bel objet qui fera un magnifique cadeau en cette période festive.
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À travers ce roman graphique, je découvre l'histoire de Dracula écrite par Bram Stoker et c'est une très bonne surprise. Je ne pensais pas que je me passionnerai autant pour cette histoire de vampire mais le talent de Georges Bess m'a littéralement happée. Quel graphisme envoûtant !
Tout en noir et blanc, le trait sublime de Bess nous transporte sur les pas de Dracula à Whitby en Angleterre et en Transylvanie.
Les décors gothiques sont magnifiques, l'ambiance pesante à souhait et le comte Dracula plus vrai que nature !

Envoûtant ! Il n'y a pas d'autre mot !
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Dessin en noir et blanc aux feutres de différentes épaisseurs, avec une vivacité, brut et rapide et en même temps très poussé, très détaillé, rien que pour le coup de crayon, cette bande dessinée vaut le coup d'oeil. Certaines illustrations sont de véritables petits bijoux. La mise en page est dynamique, éclatée, les différentes illustrations travaillées indépendamment et rassemblés numériquement à posteriori.
Cependant, quelques petits défaut m'ont gêné dans ma lecture. Certaines pages possèdent des arrières plans sombres, des motifs de matières, or ces grandes images d'arrière plan étant rajoutées après, on voit que la définition est faible, c'est parfois flou et le manque de soin apporté à ses fonds contraste avec la méticulosité des illustrations, l'aspect naturel du trait jure avec l'artifice numérique. Autre défaut, certains aplats de noirs ne sont pas noirs, je ne vois que ça (peut-être faut'il la lire le soir, sous une lumière tamisée, après tout, ça se prête plus à l'ambiance). Et enfin, troisième défaut, l'éclatement des textes en une multitude de petits cadres blanc éparpillés aléatoirement dans toute la page finit par donner un aspect patchwork et nuit à l'attrait des illustrations et à la fluidité de la lecture. A vouloir trop rendre dynamique et moderne la mise en page, à vouloir trop se démarquer de ce qui a déjà été fait sur le sujet, on perd ce que la qualité du trait avait à nous apporter.
Ces écueils, non négligeables cependant, ne doivent pas pour autant dénigrer cette oeuvre, j'ai vraiment aimé cette lecture.
Pour revenir à l'histoire, on retrouve le ton romantique et rétro du roman original, le récit est épique, l'ambiance respecte l'esprit du roman, le fantastique est bien présenté, presque crédible, et le rythme est intense, soutenu, on est embarqué dans l'aventure.
C'est une très bonne adaptation, une bande dessinée impressionnante, comme le sujet l'exige.
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Dans la série "redécouverte des classiques qui m'ont rebuté quand j'étais ado", c'est le tour d'un classique de la littérature gothique avec l'une des plus célèbres figures du vampire, j'ai nommé, bien sûr : Dracula.

Bien que comptant parmi les aficionados de Poe, Mary Shelley ou de l'art gothique, le roman de Stoker avait eu raison de moi à cause de sa lenteur et des nombreuses digressions que je ne m'expliquais pas dans le genre épistolaire. En cela, j'ai choisi d'y aller en douceur en commençant par l'adaptation sublime et terriblement efficace de Georges Bess. En dehors de l'aspect esthétique qui rend parfaitement justice à l'ambiance très sombre de ce récit, le souci de fidélité au texte de Stoker permet d'appréhender cette oeuvre (très dense!) de manière globale. En effet, moi qui suis souvent critique dans les adaptations, j'ai trouvé que Georges Bess faisait de la place à la richesse des registres, thématiques et motifs utilisés dans l'oeuvre originale : l'épistolaire, le gothique, le mystère, les légendes et les limites de la science, l'opposition entre le progrès que connaissent les pays occidentaux et l'archaïsme des pays étrangers, la morale religieuse et la sexualité débridée et incontrôlable amenée par ces étrangers.

Ce fut donc un excellent moment de lecture car j'ai pu reconnaître le passage où j'avais arrêté ma lecture tout en me rappelant ce qui m'avait poussé à cette décision ! Et grâce au travail minutieux et à couper le souffle de ce roman graphique, je pense redonner une chance à Bram Stoker, mais en passant par son modèle (Sheridan le Fanu) avant !

A lire et/ou relire sans hésitation !
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Édifiant !!!

Cette adaptation de Bram Stoker est une plongée au coeur de l'histoire vampirique la plus populaire... Étant une fervente amatrice de vampires, Stoker en est le maître en la matière et il faillait une bonne dose de talent et de courage pour s'attaquer à ce pic littéraire !

Pour ma part, c'est pari gagné.

Subjuguée par le graphisme de cette BD dont les dessins en noir et blanc et la superposition des cases ne font qu'accentuer cette histoire sombre, lugubre et fantasque, je me suis laissée envoûter.

Une immersion au sein de la Transylvanie et du Londres Victorien qui a fait couler pas mal de sang mais aussi beaucoup d'encre !

Prix Spécial du jury du Festival Imaginales D'Épinal et sélection du Prix d'Angoulême.
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Un très beau roman graphique de 200 pages, en noir et blanc très bien dessiné, mais helas le scénario m'a ennuyé.

Les femmes n'ont pour rôle que d'être de belles passives victimes. Et les hommes qui se pensent savant sont ignorant face à Dracula, puisqu'ils tournent autour du pot. Un peu moins pour van Helsing qui ici, n'a pas l'image qu'on a de lui, car il est âgé et n'utilise comme arme que de l'ail des psaumes, croix, et un marteau avec un pieu. On est donc loin du chasseur de  vampires avec son arbalète. Mais ses collègues restent sur des armes classiques pensant être utile ? C'est ce côté-là que j'ai trouvé absurde.
Sans oublier Dracula, qui est loin du seigneur des vampires qu'on connaît puisqu'il joue au jeu du chat et de la souris mais en étant la souris, puis qui préfère se cacher plutôt que d'affronter ses poursuivants.

Par contre petite chose sympathique, c'est qu'un personnage ressemble à Keith Richard du groupe des The Rolling Stones, mais son importance dans l'histoire aurait pu être plus développé.
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Coup de coeur pour cette BD qui a reçu plusieurs prix, dont un Prix Imaginales.

Contrairement à ce qu'on voit souvent, l'histoire du vampire le plus célèbre de la littérature n'est pas ici adaptée, modifiée. On retrouve vraiment la trame du roman de Bram Stoker. Et c'est une vraie réussite, parce qu'on redécouvre avec plaisir ce grand classique et on se laisse emporter par cette intrigue qu'on pensait tellement bien connaître. Mais le vrai coup de génie de cette BD, ce sont les dessins. Une réussite absolue ! Ces dessins au feutre, uniquement en noir et blanc, illustrent à la perfection cette histoire sombre, gothique, fantastique. Ils apportent une plus-value extraordinaire et vous plongent totalement dans cette ambiance oppressante, inquiétante.
Un vrai coup de coeur ♥️ !
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La BD n'est pas mon genre favori, loin s'en faut. Cependant, la couverture à la fois très élégante et lugubre a su se vendre à mes yeux. Les planches tout en noir et blanc de cet ouvrage sont sublimes et j'ai été impressionnée par la qualité des détails, la précision de chacun des dessins que j'ai scrutés. Bess n'a pas lésiné sur le temps passé à dessiner et a su donner du relief et du mouvement aux personnages, rendant Dracula effrayant. Cette BD représente l'horreur dans toute sa beauté.
Pour ce qui est de l'histoire, classique et connue, rien à ajouter.
Véritable coup de coeur
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Depuis quelque temps, Georges Bess se plonge dans l'univers des morts-vivants. Après "Le Vampire de Bénarès", il s'attaque au monument fondateur du genre : le "Dracula" de Bram Stoker.
Cet album est un objet de toute beauté. La couverture, d'une épure macabre, est une invite à la découverte du monde des ténèbres. Le formidable travail en noir et blanc de Georges Bess retranscrit parfaitement l'atmosphère de ce roman de gothique et son époque victorienne. Les costumes, les façades des maisons, la mentalité et les croyances scientifiques ou religieuses de cette époque... Tout y est. Enfin le retour aux sources ! Ce n'est pas parce que l'on porte redingotes et dentelles ou que l'on s'exprime de manière policée que l'on est obligé de basculer dans un romantisme de mauvais aloi.
Seul bémol pour moi, mais de taille, le choix d'une apparition de Dracula sous l'apparence du Nosferatu de Murnau (1922). Le style "dents de lapin" de cette œuvre, lié au procès contre cette adaptation non autorisée, m'a toujours semblé absurde...
Pour le reste, depuis la lenteur exigée de la rencontre entre Jonathan Harker avec le comte Dracula, peinture savante d'un monde de ruines et d'angoisse, à l'accélération progressive, assez moderne, du rythme de l'histoire en Angleterre, jusqu'à la poursuite haletante dans les Carpates, Georges Bess rend un magnifique hommage à l'oeuvre de Bram Stoker.
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