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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Club N°56 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget classique
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Le dessin, l'atmosphère en noir et blanc.

J'ai été conquis.

JH
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Une belle surprise que cette adaptation de V. Hugo.

Très beau graphisme noir et blanc.

L'atmosphère que j'imaginais est là.

JF
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Encore une bonne adaptation d'un classique par Bess !

Clément
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Je ne sais pas...

C'est un tour de force mais adapter HUGO en BD...

Le dessin est là, c'est certain, les mises en pages éclatées...

Je reste partagé, je crois que je préfère l'adaptation géniale (et au 2nd degré) de Alexis et Gotlib...

Benoit
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Adaptation très fidèle du roman de Victor Hugo, chapitre par chapitre.

Belle mise en page, graphisme soigné tout en noir et blanc.

Pour amateurs du genre.

Xel
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Bonne adaptation qui se lit avec plaisir.

Wild57
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Je n'ai pas trop aimé, mais c'est peut être simplement Victor Hugo avec qui je n'accroche pas. ;-)

Laurent
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Lien : https://mediatheque.lannion...
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En cette fin d'année nous sommes servis en adaptations de grands classiques du roman moyen-ageux après le Nom de la Rose de Manara. Désormais spécialiste des adaptations littéraires, Geoges Bess débarque cette fois au XIX° siècle sur le plus connu des romans de Victor Hugo, reprenant la maquette d'édition de Dracula et Frankenstein. le projet était aventureux, comme pour Dracula, tant le récit a été mille fois proposé, jusqu'à s'éloigner du coeur du texte. Et ce sera la principale qualité de cette belle version qui s'étale sur XXII chapitres (contre une cinquantaine dans l'oeuvre originale) que de rester étroitement proche du récit initial en nous rappelant l'immense modernité de Victor Hugo qui pointe la pesanteur des traditions (d'en haut comme d'en bas) et le drame des passions humaines.

Esmeralda apparaît comme la candeur, plus que la beauté, qui aspire à une vie simple et victime de la jalousie maladive d'un puissant, l'abbé Frolo. Souvent ramenée à l'amour (fraternel) de la belle et la bête, cette histoire est à l'origine plus celle de la bohémienne et de l'abbé au sein d'une société d'injustice où les gueux ne sont guère plus éclairés que les puissants. Multipliant les protagonistes en refusant la linéarité comme dans toutes ses oeuvres, Hugo aborde la complexité des passions, des hasards et des drames humains et la BD permet par la concision du format d'éviter les longues digressions qui rendent parfois le texte exigeant. En lisant cet album on se rappelle combien ce récit est la matrice d'une infinité de grandes séries BD telles Sambre ou Le Roy des Ribauds par exemple.

La version de Bess est peu une BD, le dessinateur déroulant son récit essentiellement par des cartouches narratifs entrecoupés par quelques scènes fortes de véritable BD. Graphiquement, si la première moitié se hisse au niveau de précision de Dracula, tant dans les décors, les éléments décoratifs qui font le sel des planches de Georges Bess, on sent sur la fin que la charge de travail sur une telle pagination l'a poussé à l'économie, multipliant les fonds vides et certains décores à peine encrés. le choix de textures de niveau de gris permet de densifier les cases et le jeu de lumières dans une Cité qui est un personnage à part entière de l'histoire.

Le rendu global est une lecture très plaisante, immersive qui prend une partie du talent de Victor Hugo embelli par un graphisme de haut niveau et quelques sublimes pages. La grosse pagination augmente le risque de dessins inégaux mais on ne pourra constater que l'auteur maintient une générosité générale et une passion pour ce texte évidentes. Une excellente occasion de lire ou relire ce chef d'oeuvre du patrimoine littéraire français et d'ajouter un nouveau joyau à la collection d'adaptations de Georges Bess. En attendant avec impatience de connaître le prochain choix qu'il nous livrera…

Lire sur le blog:

Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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Le célèbre roman de Victor Hugo se retrouve assez fidèlement retranscrit dans cette BD. Les aventures entre Esmeralda, Quasimodo, le poète Gringoire, l'archidiacre Follo et la bande des truands sont romanesques à souhait, avec moult rebondissements qui façonnent ces visages très réussis. Seul bémol : les traits de la gitane sont un peu trop modernes dans le décor médiéval. Une phrase maladroite s'échappe : « il s'accrocha avec des mains désespérées ». le grand écrivain s'exprimait mieux. Mais la prouesse de Georges Bess se traduit dans le graphisme, stylisé, de grande finesse. Les jeux de lumière fusent aidés par le noir et blanc. le sang noir ajoute une touche de pathos. A chaque page jaillit la lumière. L'auteur jongle avec les cases figées, d'où les personnages s'arrachent et s'envolent pour mieux se libérer du climat violent de ce conte. Tout contraste : la laideur face à la beauté, la violence face à la douceur et la nuit face au jour. Un conte graphique artistique.
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J'avais très envie de lire cette adaptation en bd sous ce trait très détaillé et incroyablement fort. Chacune des pages est foisonnante, dense et sombre à souhait. Les contres-jours, nocturnes, crépuscules sont autant de moments forts qui servent l'histoire. Chaque personnage est angoissant et faux à volonté, chacun jouant sa carte pour obtenir ce qu'il souhaite. Toujours au détriment d'Esmeralda, au secours de laquelle seul Quasimodo vient. Très fort.
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L'adaptation est parfaitement fidèle au roman. le scénario tendu, bien maîtrisé, la tension permanente, l'atmosphère angoissante. D'autant que les personnages, tous plus hideux les uns que les autres, y contribuent largement.
Notre Dame est un personnage à part entière. Celle qui dissimule, qui protège. le fameux droit d'asile des lieux de culte.
La cruauté, la barbarie représentent la règle tandis que la sincérité, la justice, l'amour n'ont pas leur chance dans le Paris de cette époque

Une dimension quasiment gothique, dans ce dessin puissant, vif, qui accompagne admirablement le drame, l'atmosphère oppressante du récit.
Comme pour la couverture, le contraste est marqué entre le noir, très accentué et le blanc. A l'image des personnages : Dom Frollo, tout en ombre, impression renforcée par la robe et la capuche qui le recouvrent quasiment intégralement. Seules apparaissent les orbites des yeux, l'arête du nez et le trait de la bouche. Ainsi le dessin suggère en permanence l'ombre de la mort, la noirceur de l'âme humaine. Les personnages sont à l'image des gargouilles de Notre Dame, où les défauts des personnages sont exacerbés.

Mention spéciale pour le dessin de Quasimodo. Notamment avec le gros plan de la page 14. « Celui qui rayonnait en ce moment au centre de la rosace et qui venait d'éblouir l'assemblée touchait à la perfection de la laideur : borgne, doté d'un nez monstrueux, il arborait un bec de lièvre, des dents ébréchées, désordonnées comme les créneaux d'une forteresse. »
Les décors sont particulièrement bien travaillés et soignés.

J'ai simplement regretté la proximité graphique de Notre Dame avec une autre BD de Georges Bess : Frankenstein du roman éponyme de Mary Shelley. Même dans la couverture….
Le choix pictural d'Esméralda représente une très jolie fille, et c'est ainsi que la décrivait Hugo, mais il m'a semblé beaucoup trop moderne, et de fait, décalé des autres personnages. Ceci est particulièrement évident à la page 181.
D'ailleurs, elle apparaît dans cette BD, simplette et sans nuances. Amoureuse, point barre.

Une excellente adaptation du roman de Victor Hugo. Renforcée par un graphisme approprié : noir, très noir.
Un excellent moment de lecture.

BD lue dans le cadre du Prix BD Fnac / France inter.
Je remercie la Fnac, France inter et les éditions Glénat de m'avoir permis une immersion graphique dans le roman de Victor Hugo.

Lien : https://commelaplume.blogspo..
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Une sacrée lecture ! C'est un peu honteux mais je n'ai jamais lu Notre dame de Paris de Victor Hugo, je l'ai pourtant dans ma bibliothèque mais je ne suis jamais motivé à me lancer ... Un jour je m'y mettrai. En attendant, j'ai lu cette adaptation en bande dessinée et j'ai bien aimé ma lecture.

J'avoue que, ne connaissant que l'adaptation en dessin animé, j'ai été surpris par la noirceur du récit. On est loin du dessin animé pour enfants. le style graphique de cette bande dessinée s'adapte très bien à ce récit (c'était déjà le cas, dans un genre différent, avec Dracula), j'ai beaucoup aimé. La narration est claire, les personnages sont intéressants même si peu appréciables.

Cela m'a donné envie de me lancer dans le roman alors j'essayerai de le faire cette année !
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Incroyable introduction à l'histoire de Victor Hugo, cela doit être un mastodonte littéraire (que je me suis empressé d'acheter en roman par la suite). Trop envie d'en savoir plus sur la complexité des caractères et de l'histoire. J'étais si triste de la fin. Moi je connaissais que le disney haha
Je suis si frustrée par la surdité de Quasimodo cela aurait empêché tellement de situations et de quiproquos… bref cette année je lis le roman !!
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