AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,22

sur 2303 notes
Il arrive parfois qu'un inconnu vienne s'asseoir près de vous et se mette à vous raconter sa vie. C'est gênant et dérangeant.

C'est un peu ce qui vient de m'arriver avec l'autobiographie de Philippe Besson.
Je n'avais jamais rien lu de lui avant de lire ce livre, ne connaissais de lui que quelques titres de roman. Il était pour moi un parfait inconnu.

Je ne le connaissais pas et en quelques heures de lecture, il vient de me dévoiler ce qui fut sans doute le plus grand secret de sa vie.
Il a dit en quelques phrases son enfance puis s'est apesanti sur l'année de ses dix-sept ans.

C'est un récit abrupt et profondément sincère.

J'en suis encore toute tourneboulée.

Parce qu'il renvoie à l'adolescence, à cette période tourmentée, violente, à la fois si provocatrice et si secrète, où la moindre des petites choses prend des proportions énormes.
Parce qu'il renvoie à des sentiments qu'on croyait bien enfouis, à la part obscure de chacun, à l'indicible.
Parce qu'il nous parle de ces premiers amours, en déséquilibre précaire sur la corde des sentiments. Sexe, amour ?? Amour, sexe ??
Parce qu'il nous parle d'ambivalence, d'ambigüité, de la peur des autres mais surtout de soi-même !
Parce qu'il s'ouvre là, devant nous, nous qui ne le connaissons pas, qu'il donne une part de lui-même et une part de l'autre aussi...

C'est un récit indécent mais tellement bouleversant !
Commenter  J’apprécie          505
Philippe Besson, romancier ,est de passage dans la région de son enfance pour répondre aux questions d'un journaliste au sujet d'un de ses romans " Se résoudre aux adieux". Je le cite car j'ai beaucoup apprécié ce roman.
Il voit tout d'un coup une silhouette et croit reconnaître son ami Thomas, un de ses premiers amoureux, car l'auteur choisit dans ce livre de nous parler de son homosexualité naissante à l'adolescence.
On remonte dans le passé et le jeune Philippe nous livre avec beaucoup de scènes d'intimité son aventure avec le jeune Thomas.
Ils ne se verront plus. La vie les séparera et Thomas se montre un grand introverti et malheureux de l'être.
Jamais il ne révèlera sa vraie personne.
L'auteur nous montre à quel point la littérature a été salvatrice pour lui, lui amenant des solutions contre l'intolérance.
Un très beau livre avec des scènes un peu crues pour moi mais je ne vais pas faire la prude. Il s'agit ici de l'expression que je crois sincère d'un jeune homme et s'il le ressent ainsi, il ne va quand même pas se transformer en moine.
J'ai été étonnée par le réalisme avec lequel il dépeint les scènes après autant d'années. Est-ce pour le besoin du roman ou les souvenirs qui sont encore tellement présents ?
Commenter  J’apprécie          503
Quel récit émouvant, ça prend aux tripes, et le summum fut quand l'auteur nous a présenté la photo de la couverture, maintenant je regarde ce garçon, ce sourire et l'écho d'une terrible souffrance se fait.
J'ai lu par ailleurs quelques livres de Philippe Besson j'avais pu apprécier sa délicatesse et sensibilité, mais là, la puissance du vécu donne une toute autre dimension au récit. C'est bouleversant et on ne peut rester indifférent à ces amours aussi vrais, brisés par des chemins qui prennent une autre direction. Il aurait fallu de peu qu'ils se rejoignent un jour, mais le point final s'est posé trop vite.
Plus on avance dans le récit plus l'intensité de l'émotion se fait ressentir.
Je pense que je ne lirai plus les livres de cet auteur de la même façon, car je pense que quelque part sous sa plume, il y a ce sourire perdu qui plane entre les mots.
C'est beau, émouvant, bouleversant. Quel beau partage, comme une confidence que nous offre l'auteur et c'est encore plus troublant.

Commenter  J’apprécie          493
« Arrête avec tes mensonges », lui répétait sa maman.
Philippe a vite été doué pour mentir mais aussi pour raconter des histoires. Ça peut être lié, mais ce n'est pas forcément la même chose.

Oser mentir l'a aidé à être honnête avec lui-même, et c'est sans doute en partie grâce à cela qu'il a assumé et vécu son homosexualité lorsqu'il l'a découverte, dès onze ans, malgré un environnement plutôt fermé à cette 'différence' (petite commune charentaise des années 80).

Savoir raconter des histoires a fait de lui l'écrivain que l'on connaît, et qui, finalement, n'en invente pas tant que cela, des histoires, vu qu'il tourne beaucoup autour de lui-même dans ses 'romans'.

Ma lecture a été poussive sur les deux premiers tiers. J'ai surtout vu les défauts de l'autofiction, ceux dont la répétition a fini par m'horripiler chez Annie Ernaux, JP Blondel, et quelques autres - nombrilisme, introspection, mélange d'auto-apitoiement et de triomphalisme (regardez comme, issu de la France d'en bas, d'une famille qui n'était 'rien', je suis arrivé loin, côtoyant les plus grands, m'offrant une maison sur la côte 'sur un coup de tête', et comme je reste tiraillé entre ces deux mondes)...

Puis, j'ai été agacée et gênée par une certaine rencontre qui, si elle a le mérite de casser enfin le rythme et relancer l'intrigue, m'a semblé flirter avec pédophilie et inceste (j'ai un peu revu ce jugement ensuite)...

La fin, en revanche, m'a beaucoup émue, me rappelant le sort d'un ami qui a pris cette décision beaucoup plus tôt, beaucoup trop tôt, faute d'avoir su mentir aux autres, ou d'avoir pu être honnête avec lui-même...

Pas sûr que je revienne vers cet auteur, pour diverses raisons : facilités de la narration (toucher la corde sensible de la nostalgie des 80's), clichés (comme cette phrase : 'Avez-vous remarqué comme les paysages les plus beaux perdent leur éclat dès que nos pensées nous empêchent de les regarder comme il faudrait ?'... et comme on voit mal quand on pleure...)...
Et parce que j'ai bêtement du mal à dissocier d'une manière générale l'artiste de l'individu (celui qui cire les pompes des gens bien placés, par exemple)...
Commenter  J’apprécie          4714
« Arrête Avec Tes Mensonges » est un livre de Philippe Besson qui nous dresse le portrait d'un homme qui, parvenu à l'âge adulte, se remémore sa jeunesse. En 1984, alors qu'il n'était qu'un adolescent de 17 ans. le narrateur a vécu une très belle première histoire d'amour. Néanmoins, cette histoire d'amour de quelques mois seulement finira par s'arrêtera brusquement. Un premier amour immense, dévorant, bouleversant même. Mais tenu secret.
Ensuite, en 2007, alors qu'il est devenu un adulte, un homme reconnu, le narrateur fait une rencontre totalement inattendue qui lui rappelle son amour de jeunesse. Mais une rencontre que personne, finalement, n'exploitera. Ni le narrateur, ni l'être aimé.
Enfin, en 2016, vient une nouvelle qui va briser le narrateur, il apprend la mort de son premier amour par le fils de l'homme qu'il a aimé et jamais oublié.
Philippe Besson avec « Arrête Avec Tes Mensonges » nous raconte une histoire d'amour secrète entre deux hommes dans les années 80, une époque où l'homosexualité n'était pas aussi ouverte qu'aujourd'hui.

Thomas, l'amant du narrateur, le quittera brutalement à l'aube de leur vie d'adultes, peut-être parce qu'il n'assume pas son homosexualité ou pire parce que le regard des autres le terrifie. L'amant du narrateur va vivre toute sa vie comme emprisonné derrière des apparences, allant jusqu'à se marier et avoir un enfant.

L'écriture de Philippe Besson est extrêmement belle. Ses mots stimulent le lecteur dans l'histoire, dans les pensées mêmes du narrateur, ne cachant rien de ce qu'il ressent. Elle est poétique et intimiste. Des pages et des pages qui témoignent d'un amour puissant mais impossible, un témoignage d'humanité mais surtout un hommage à Thomas.

Ce livre est une très belle découverte qui me restera longtemps en mémoire. Je vous conseille vivement cette jolie pépite.
Commenter  J’apprécie          463
Comme tu le sais, j'ai lu ce livre à sa sortie. Je l'ai terminé les yeux humides tellement il m'a touché. Je n'ai pas réussi, enfin je devrais plutôt dire, je n'ai pas tenté d'en parler.

Trop d'émotions contradictoires, trop d'échos en moi et à ma propre histoire pour y parvenir sereinement. Alors ce Blabla, entre « toé pis moé », sans personne pour nous lire est idéal, non ? ;)

Pour ceux qui n'auraient pas lu ce livre, on va dire que c'est un roman en partie autobiographique sur un amour secret, à Barbezieux en Charente où Philippe Besson a passé sa jeunesse. Amour secret à plus d'un titre. Déjà parce qu'amour entre deux hommes, le genre d'amour dont on ne parlait pas à l'époque comme on en parle aujourd'hui même s'il reste encore beaucoup à faire. Ensuite parce l'homme aimé, un certain Thomas Andrieux, tenait à ce qu'il en soit ainsi, à prendre ou à laisser.

Sans trop en raconter, j'ai horreur de ça, c'est un roman qui parlera à beaucoup, l'auteur s'y entend pour mettre de l'émotion dans ses mots. Mais s'il est une chose dont je suis certain, c'est qu'il parlera encore davantage à tous ceux qui ont vécu ou vivent un amour qui doit rester secret ou qu'on préfère garder secret. Amour entre personnes du même sexe mais aussi liaison adultère qu'on doit garder pour soi afin de ne blesser personne. Un amour gardé secret est toujours à double tranchant. Il vous semble encore plus précieux mais tôt ou tard, il risque de finir pour vous étouffer et tout faire voler en éclat.



L'amour secret est sans doute le plus douloureux. Il nous pousse à franchir une zone inestimable, le mensonge. Celui que l'on impose à l'autre ou que l'on se fait imposer. Tôt ou tard, comme tu le dis si bien, la blessure survient, inévitable, manifestée par diverses émotions, la douleur de l'attente, celle du manque, de l'abandon, autant de sentiments qui ont habité l'auteur à travers les pages de son récit. Il faut cacher son bonheur, se cacher tout court, cacher son amour envers l'autre, « faire semblant », ne pas pouvoir se montrer ensemble. Car « les autres », eux, ont tous ces droits. Être heureux et le crier à la Terre entière…

J'ai été profondément touchée par l'humilité et la franchise de Philippe Besson. J'ai lu quelque part qu'à travers ce livre il s'ouvrait pour la première fois sur cet épisode marquant de sa vie. Il ressort de cette mise à nue des aveux qui ont dû lui demander un certain courage ou un courage certain… je me dis que le besoin de nous la raconter – son histoire – a dû être une forme d'exutoire, de libération.

Avoir 17 ans est difficile, avec toute cette charge émotive qu'elle contient déjà et qui demande une adaptation de tous les jours. Les questionnements, les hésitations, les dénis, les premiers touchers, les premières découvertes. Quand s'ajoute à cela un si grand secret, un si grand amour qu'on se doit de taire, à l'abri des regards, les bouleversements intérieurs doivent être parfois insupportables. Puis vient la violence des mots et des insultes, quand le doute s'installe autour d'eux et que ces gens tout autour n'ont rien compris des sentiments profonds qui habitaient ces deux hommes.

Le garçon sur la couverture du livre est beau. Il ne se doutait sans doute pas qu'un jour le silence se briserait. Et que notre auteur livrerait sur la page cet amour « interdit ». Mais quelque chose me dit qu'il en aurait peut-être été libéré lui aussi…



Que tu en parles bien ma sweet Nad et que ta conclusion est belle ! ♥

Le hasard a voulu que je rencontre et échange quelques mots avec Philippe Besson alors que nous venions de débuter ce blabla. Une rencontre dont je me souviendrai longtemps. J'ai même une photo floue en souvenir ! ;) L'occasion de lui dire à quel point son histoire m'a touché, d'évoquer avec lui le poids des secrets, parler à demi-mots et avoir la douce sensation de se sentir compris…


Rendez-vous dans quelques temps pour les prochains blablas de Nad & manU !


Lien : https://bouquins-de-poches-e..
Commenter  J’apprécie          443
Quelle est belle cette histoire, et tragique.
Belle comme la jeunesse de ces garçons qui s'aiment à 18 ans.
Pour l'un, c'est la première fois ; pour l'autre, sans doute pas.
Pour l'un, c'est la confirmation de ce qu'il savait déjà et qu'il assumera le reste de sa vie. Pour l'autre, c'est une histoire déjà finie alors qu'elle commence à peine. Un relation cachée, tue, secrète. Une identité bannie, comme une mutilation de l'âme.

Philippe Besson, dans un style sobre et plein de pudeur, nous dévoile son premier amour.

Nous sommes en 1984, l'année du bac pour Philippe, brillant élève de Terminale C. Des rumeurs courent sur le jeune homme : il serait homosexuel. S'il ne l'affirme pas, il ne le nie pas non plus, tout au plus feint-il l'indifférence. Il sait qu'il aime les garçons depuis l'âge de 11 ans, alors un jour, il ne s'en cachera plus. Mais pas ici, dans sa petite ville des Charentes ; pas maintenant, ses parents ne le supporteraient pas.
Pour l'instant, 1984 est aussi l'année de sa rencontre avec Thomas, son premier amant. Pour ce dernier, fils d'un père agriculteur et d'une mère espagnole catholique pratiquante, cette histoire n'en est même pas une. Elle ne doit pas en être une. Tout doit rester caché, personne ne doit savoir. C'est la condition. Sa vie est toute tracée et Thomas est déterminé à la mener telle qu'elle. Jusqu'à se mentir, jusqu'à se bannir, jusqu'à en finir.

Dans ces mises à nu des écrivains, lorsqu'ils oublient la fiction pour livrer la part la plus intime d'eux-mêmes, j'ai toujours peur de tomber sur un récit qui finit par être nombriliste. Philippe Besson, que je lis pour la première fois, évite cet écueil. Il nous fait partager cette relation tenue longtemps secrète et qui a pourtant influencé une grande partie de sa vie, personnelle et professionnelle. Il répète sans cesse qu'il a écrit jusque-là des fictions et paradoxalement, nous révèle que ses personnages ou ses thèmes récurrents ne peuvent que découler de cette histoire d'amour. Finalement, comme de nombreux autres, Philippe Besson a puisé dans son intimité pour construire sa vocation artistique.

Il en découle un récit très riche, bouleversant, sur l'amour et ses brûlures, sur l'insupportable manque notamment. Un récit qui dépeint aussi une époque, celle du Sida et des amis qui s'en vont les uns après les autres. Un récit qui brosse le tableau d'une vie de province, entre campagne et ville, lorsque le fils de l'instituteur est celui qui partira alors que les autres resteront.

Il dépeint enfin une histoire qui est toujours celle d'aujourd'hui : un premier amour qu'on n'oublie pas, un homme qui aime les hommes et que les carcans de son éducation et de la société empêchent de vivre pleinement son identité.

Une histoire très forte, délicate et pleine de mélancolie.
Merci Monsieur Besson, je n'oublierai pas Thomas Andrieu.
Commenter  J’apprécie          448
Après avoir été séduit par VIVRE VITE de monsieur Besson, je décide de me laisser tenter par les critiques positives de son dernier ouvrage.

Il ne s'agit que de ma deuxième lecture de Philippe Besson et là je sens que ce livre est énorme dans l'édifice de sa bibliographie. Il semble « tout » expliquer. Il évoque d'ailleurs très souvent différents ouvrages écrits précédemment, et donne une explication.

Une belle vérité qui coule dans ces pages.

Celle du grand amour.

Tragique ?

A la Besson.

Thomas Andrieu, évoqué dés les premières lignes, avant même le premier chapitre, le fameux « amoureux » rappelle à chaque lecteur cet amour là, passé, présent ou à rêver, l'amour tel qu'on le définit dans la pureté du terme.

Thomas Andrieu, résonne dans le coeur du lecteur comme cet être proche qui pourrait être notre voisin, notre collègue de boulot mais si douloureusement inaccessible.

Le plus insensible risque d'être touché par cette histoire. Il n'y a pas de clichés car il y n'y a que ça.
La province et l'ennui. L'homosexualité et la peur du rejet. L'amour lorsqu'il n'est pas possible.

Et pourtant ça marche.

Je referme le livre. Il m'a bouleversé.

Une histoire d'amour.

Une vie.

Lisez le.
Commenter  J’apprécie          4315
Un grand merci à Luxi d'avoir suscité mon envie de découvrir Philippe Besson avec 《Arrête avec tes mensonges》. Je ne m'étais jamais arrêtée sur cet auteur jusqu'ici. Après lecture de cet ouvrage autobiographique, je ressens l'envie de lire ses romans.

Mais que je revienne déjà à celui-ci. Fort beau texte émouvant où Philippe Besson traite de son premier amour pour un autre lycéen de sa ville, Thomas Andrieu, en 1984. En filigrane renaissent ces années 80, à coup de titres de films ou de chansons, de la victoire de Mitterrand, des modes vestimentaires, ...

Bien sûr, le sujet n'est pas dans le contexte même s'il joue le rôle de cadre de ses émois. Philippe Besson parle sans ostentation ni fausse pudeur de son homosexualité et de son amour pour son comparse, au-delà des différences de milieux socio-culturels ou physiques. C'est très beau et la suite reste dans le même ton.

J'ai aimé son style imagé et plein d'a parte entre parenthèses. J'ai aimé sa construction pas vraiment linéaire qui saute d'un souvenir à l'autre dans chacun des trois chapitres/marqueurs temporels. Et naturellement, j'ai aimé le fond de l'histoire, ce narrateur adolescent trop sérieux et plongé dans ses bouquins, intello et suivant les directives paternelles en matière de devenir. C'est émouvant sans tomber dans le pathos ni la provocation.
Quant à la fin, que je me garderai bien de dévoiler, elle m'a fichu un coup au coeur et offre à réfléchir sur la vie et les choix qu'on a à faire, en accord avec soi-même... ou pas.

Un très beau livre qui renvoie justement tout un chacun à sa propre existence. Sans sombrer dans la sinistrose. A découvrir et, en ce qui me concerne, à enrichir avec d'autres titres de lui.
Commenter  J’apprécie          420
Oeuvre très émouvante de Philippe Besson. C'est la première fois que je lis cet auteur. Il parle, dans ce récit, du grand amour qu'il a connu dans son adolescence et qui a marqué toute sa vie. Belle écriture. Je le recommande absolument.
Commenter  J’apprécie          410




Lecteurs (4592) Voir plus



Quiz Voir plus

Arrête avec tes mensonges (Philippe Besson)

A quel âge Philippe Besson découvre-t-il qu’il préfère les garçons ?

10 ans
11 ans
12 ans
13 ans

20 questions
8 lecteurs ont répondu
Thème : ''Arrête avec tes mensonges'' de Philippe BessonCréer un quiz sur ce livre

{* *}