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EAN : 9782364180499
144 pages
L'armourier, 2018 (26/03/2018)
3.5/5   1 notes
Résumé :
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j’ai fréquenté des centurions…


j’ai fréquenté des centurions de lieux de maux déments (mot
ment ?) de gens
ainsi et en devine des mille des cents de mille
tant en Mé-dit-ter-ranée qu’ailleurs partoutou
en quelkue instantanée com(et)préhension manifeste


notre gratitude se conjugue in.finie


avec son identité lieu commun aque sa différence
chaque lieu commun archétype nous rend semblables
simili les uns eaux pareils et pas
ici l’âme Mes-dits-terrainée nul doute l’important
(avec la pose la prose s’impose) ce sont les terrasses sur mer
des villes dont parlait Jean Grenier
le lieu commun du bon heur
(avec la rose)


oui : in fime infinie
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La poésie te hèle…


Extrait 2

l’existence de ces insectes de quelques heures à quelques jours va
dure mais les larves durant ses années préparent la naissance
aussi la beauté incarnée ne peut être que mortelle
aussi l’éclosion des fleurs n’est admirable
que parce qu’elle annonce couleurs flétries pétales fanés
là on se tait souriant on se met à pleurnichialer :
Ave Roma Antica ! Arnica riva montana !
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La poésie te hèle…


Extrait 1

La poésie te hèle :
“ cherche-moi ! tu es tiède ! tu chauffes ! tu brûles !
  cherche-moi encore…”
et toujours – même si tu n’as plus guère de souffle
que bronches ou poumons te brûlent
déjà au bas de l’escalier
surtout si tu n’as aucune chance de la rattraper (la poésie)
(sinon par son bon vouloir)

on aspirait au stable au durable
l’on croisa l’éphémère le hâtif
(L’Éphémère du bouquetin titre Patrick Joquel
et Baudelaire écrit deux alexandrins royaux :
“ mes baisers sont légers comme ces éphémères
qui caressent le soir les grands lacs transparents ”)
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Dans mes jours âgés…


Dans mes jours âgés des chemins invisibles ou presque effacés – et que je ne connais plus m’appellent silencieusement. Me ramènent vers la giovinezza. Lo spirito ? ça manque parfois un peu de chair. Et la chair parfois oublie l’esprit. Des temps passés. Mal dépassés ? Il semble.


la douche ? rapide : pas
besoin d’y rester trois jours
pour savoir que l’eau ça mouille !

embrasse les arbres ma fille mon amour
embrasse les arbres : prie qu’ils rincent ton sang

“ incline-toi vers ceux qu’on humilie ”
Omar Khayam
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grhommage…


grhommage aux femmes de l’ombre…
– quand l’homme deviendra un cyborg

retourne dans l’invisible toi qui vins de l’indivisible
l’eau-delà nos veines nos peines nos seines nulle image
corps métaphysique embouche son du cor mortel

la sœur de Mendelssohn si bien jouait
(si bien si non mieux que son frère)
cependant on ne demande pas à une femme
de toucher du piano
mais plutôt de torcher son tricot
surtout pas de composer ni comploter mais de compoter !

a-t-elle fréquenté l’aimée des lucioles ? chantait-elle la feria des
étoiles ?
fredonnait-elle la noria d’Orion sniffait-elle sa fleur de carotte ?
à Cassiopée de Véga à la Polaire
(goutte de lumière fixe ne perdant pas le nord)

beluga étincelle luerna stella matutina
sœur de Mendelssohn sorella de Claudel mètre-esse étalon de
Rodin
épouse de Mahler aman(d)tes de Pablo

douze douzaines d’appelées milliards d’empêchées
hommage aux fuyantes comètes tremblées chevelures filantes
intermittentes du spectacle…
hommage aux femmes de l’ombre ô mages ô tremblements
hommage aux eaux au bestiaire à Lucy luce dans la nuit…
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