Commencer abrupt…
Commencer abrupt. Que le souffle une seconde se stoppe et que chacun se penche sur lui-même. En lui-même. Son antre, sa bauge, son tabernacle de solitude. Son corps unique. Son corps blanc courbé comme un arc. “Fils mon fils chéri… il n’y a que toi !… ” Ses hanches étaient mon plus sûr navire dans le roulis de l’infini. Et ses bouches écumantes s’ouvraient en un cri béant. Sans bruit. Absolu. Je l’ai baisée jusqu’aux délires de l’absolu. Jusqu’aux portes de la mort. Jusqu’aux limites. Et au-delà. Dans la crainte et le plaisir si forts, dans la douleur si poignante qu’Elle croyait m’enfanter à nouveau…
Souvent la vipère du souvenir me mord.