Moi, Winsor Rose

Un amour inconditionnel et désintéressé

Quand on referme la nouvelle de Philippe Blanchet, on a une irrépressible envie d'en dire du bien. Parce que peu d'écrits vous procure une telle émotion. L'auteur y décrit les quatre cents jours de Habbi, son jeune lévrier italien. Il nous livre avec justesse ses peines, ses doutes, mais aussi surtout ses joies et ses émotions. Les premières minutes de conscience intra utero, la naissance, la séparation de la mère, puis l'arrivée dans un nouveau foyer et la rencontre de ses maîtres et de nouveaux compagnons - le chien Dolly et le chat Gucci - sont traités avec beaucoup d'humour, mais surtout avec un réalisme confondant. L'auteur a réussi à se glisser dans la tête de son chien. Et le fait qu'il y réussisse si bien n'a qu'une explication : l'amour entre les deux êtres pendant leur (trop courte) vie commune !
On comprend que ce texte est un ultime hommage à Habbi, une promesse également de l'auteur à sa femme. Mais il est au-delà un message universel : un hymne à l'amour inconditionnel et désintéressé. A lire par tous ceux qui veulent trouver des moments d'émotion bruts.

Savoir se mettre à la place de l'autre, c'est tout le travail de l'écrivain. Se mettre à la place d'une petite chienne n'est pas donné à tout le monde. Voilà une histoire courte et vraie toute en hommage et tout en amour pour Habbi, joli petit lévrier italien avec ses défauts et ses qualités, dont la moindre n'est pas de se faire aimer de tous.
Ceux qui ont eu des chiens, des chats, des animaux de compagnie savent quelle complicité on peut tisser avec eux. Et ceux qui pensent encore qu'il n'y a pas une communication universelle entre les êtres peuvent aller se rhabiller. Merci Philippe JF BLANCHET.

C'est une histoire émouvante qui nous est contée, celle de Habbi, un petit lévrier italien. le monde est vu à travers ses yeux, sa truffe et son coeur... Ses joies, se déceptions, ses petites colères quand elle « en a plein la gamelle », ses relations avec les autres à 2 pattes ou à 4 pattes … Quand on connaît le sort réservé à certains lévriers, n'est-ce pas, comme le fait remarquer Philippe Blanchet, on se réjouit pour Habbi. C'est l'émotion qui m'a prise dès le début … Et j'ai pleuré. Et cela m'a fait du bien de pleurer … Nos chiens, nos chats : ces merveilles d'amour. Nos bêtes à chagrin aussi… C'est écrit avec amour, les mots touchent le coeur … Merci