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4,08

sur 538 notes
Bien qu'il n'avait rien de transcendant, j'ai trouvé que le film Netflix "Enola Holmes" était assez sympathique. J'en garde pas un souvenir mémorable mais juste le résultat d'un simple divertissement frais et bien fait. du coup, lorsque j'ai vu que ma femme possédait quelques tomes en bande dessinée adapté des romans de Nancy Springer qui ont inspiré le film, j'ai voulu les découvrir.

J'ai trouvé que ce premier tome était assez plaisant. Il nous plonge vite dans le coeur du sujet. Je ne connais pas les romans d'origine donc je n'ai aucun point de comparaison mais en bande dessinée, je trouve que ça fonctionne bien. On va à l'essentiel ce qui fait que l'intrigue se déroule très vite et qu'on a pas le temps de s'ennuyer.

Dès ce premier tome, on nous présente les personnages principaux, on nous fournit une double enquête de disparition et on laisse la porte ouverte pour de nouveaux tomes à venir. Ca va vite, peut être un peu trop vite d'ailleurs certaines choses méritant sans doute qu'on s'y attarde davantage mais c'est la règle du jeu en bande dessinée et en l'état, le cahier des charges est respecté.

Ce qui est dommage pour moi, c'est qu'ayant vu le long métrage, ce premier volet ne m'a réservé aucune surprise. J'ai trouvé ça frais et agréable mais une fois que l'on sait ce qu'il va se passer, ça perds un peu de son charme. Il manque je trouve un peu plus de consistance dans l'intrigue. La jeune Enola Holmes est sympathique, on s'attache vite à elle mais même en bande dessinée, son personnage à quand même un peu de mal à s'imposer face à ses deux frères et notamment l'aura mythique de notre imaginaire que peut posséder Sherlock Holmes.

La dessinatrice Serena Blasco qui adapte ici Nancy Springer fournit en tout cas un travail remarquable. J'ai bien aimé son coup de crayon avec ses couleurs très claires qui donne du charme à l'époque dans laquelle on se trouve. Pour plus de profondeur, je n'aurais rien eu contre plus de noirceur (même face aux méchants, l'histoire et les différentes cases font un peu lisse et gentillette) mais cela reste lisible et plaisant.

Pour résumer, ça m'a fait plaisir de découvrir en bande dessinée "Les enquêtes d'Enola Holmes - Tome 1 : La double disparition". J'ai d'ailleurs était suffisamment pris pour pousser ma découverte en lisant les autres tomes. Ceci dit, j'aurais aimé qu'on pousse le concept un peu plus loin car une fois que l'on sait ce qu'il va se passer, ça reste quand même très calme.
Lien : https://lebazardevladdy.blog..
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Un très jolie BD jeunesse. Les dessins sont de très belles aquarelles. La jeune Enola Holmes doit faire face à la disparition de sa mère. Ses grands frères ne lui sont pas d'un grand secours. Cette BD parle de mystère, de disparitions, de messages codés mais aussi d'émancipation de la femme. Enola Holmes est une héroïne féministe qui apprend à se connaître pendant un voyage initiatique.
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Ce premier tome raconte l'enquête que va mener Enola Holmes, soeur du célèbre détective Sherlock, pour retrouver sa mère qui a disparu le jour de ses 14 ans sans explication... ou presque ! Enola est une jeune fille très intelligente et rusée qui va enquêter seule sur plusieurs affaires délicates et dangereuses en même temps que retrouver sa mère...

j'ai bien aimé la lecture de cette bd, le personnage d'Enola Holmes est très intéressant. c'est une jeune fille au caractère bien affirmé, qui est très futée, maligne et n'hésitant pas à se mettre en difficulté.
J'ai hâte de découvrir le tome 2 et les nouvelles enquêtes d'Enola...
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C'est très rare que je préfère l'adaptation au média original mais la bande dessinée Enola Holmes réussit cet exploit.
Le dessin, magnifique, rend très bien l'ambiance du livre et les presonnages. J'ai particulièrement aimé le graphisme d'Enola, qui est exactement telle que je me la représentais quand j'ai lu les romans pour la première fois.
Même les coupes, inévitables lors du passage d'un support à l'autre, n'enlèvent pas à l'intrigue et des petites allusions dans le dessin viennent combler les trous, comme autant d'indices à suivre pour reconstituer l'histoire.
En bref, un coup de coeur
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"La double disparition" et "L'affaire Lady Alistair" sont les deux premiers tomes de la version graphique des enquêtes d'Enola Holmes adaptés de l'oeuvre de Nancy Springer.

Au Manoir de Ferndell, dans la campagne anglaise, vivent Enola et sa mère Lady Eudora. Eudora est une femme fantasque, indépendante qui élève sa fille selon ses idées. Nous sommes à la fin des années 1800. Les Holmes font partis de l'aristocratie, et les ladies doivent avoir une éducation et un enseignement correspondants à leur rang afin de les préparer à entrer dans la bonne société et se marier à un bon parti. Cependant, Eudora est une fervente féministe qui fréquente le mouvement des suffragettes. Elle a décidé d'inculquer à sa fille les principes d'une vie libre.

Mais, le jour des quatorze ans d'Enola, Eudora disparaît sans laisser de traces, ni même le moindre indice. Pas un mot. Ses affaires sont toujours là. Est-ce un enlèvement ? Une fuite ? Cette disparition est soudaine et inquiétante. Eudora ne serait jamais partie sans prévenir Enola.
Pourtant, au bout de quelques jours de recherches infructueuses, la jeune fille doit se rendre à l'évidence. Elle est désormais seule et n'a pas d'autre choix que de contacter ses frères à Londres, Mycroft et Sherlock.

Malgré l'époque, Enola est une jeune fille très moderne. Intelligente, curieuse, réfléchie et débrouillarde, elle connaît la nature, les plantes. Elle est sportive, s'habille comme elle veut et est surtout très autonome. L'arrivée de ses frères va bouleverser son quotidien. Mycroft est un haut fonctionnaire très à cheval sur l'éducation, Sherlock est détective privé, reconnu, cultivé et très observateur. Enola lui ressemble beaucoup.

Lorsque Mycroft décide de reprendre les choses en main en envoyant sa soeur dans un pensionnat pour jeunes ladies, Enola s'enfuit. Elle réussit à rejoindre Londres et continue à rechercher sa mère. Désormais seule dans cette grande ville, elle est confrontée à l'insécurité, la misère et la pollution. Elle doit maintenant user de divers stratagèmes pour assurer sa survie.

Le graphisme des ses bandes dessinées est vraiment très beau. Les dessins sont faits à l'aquarelle avec des couleurs pastelles, douces, légères, décrivant parfaitement l'ambiance, les décors et les costumes de l'époque.

La ville de Londres, grande, belle et pourtant si crasseuse et miséreuse la nuit est vraiment très bien reproduite.

J'ai beaucoup aimé la personnalité d'Enola ainsi que celle de Sherlock. L'intrigue mise en place grâce notamment à l'insertion de divers messages codés tout au long du livre est bien pensée. En bref, une très bonne lecture, rythmée, pleine de rebondissements.

Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Bande dessinée bien présentée qui se lit facilement. Ebola, héroïne qui ne manque pas de ressources, part rechercher sa maman disparue et elle ne manque pas d'imagination.C'est ma petite nièce qui m'en a proposé la lecture parce que je ne suis pas trop habituée à ce genre de livres.
A la fin de l'album elle a résolu le mystère d'une autre disparition.
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Le roman de Nancy Springer m'avait beaucoup plu, malheureusement je suis un peu déçue par la BD. L'atmosphère n'est plus la même et les couleurs très colorées et fraiches ne retranscrivent pas l'atmosphère de roman policier qui se passe au XIX siècle que j'avais appréciée. le roman était à partir de 12 ans (je dirais plus 10, mais c'est ce qu'il est écrit) et la BD est vraiment accessible à tous. Je ne m'imaginais pas le personnage de Sherlock comme ça, il ressemble plus à un ado effronté qu'à un détective chevroné. Je vous conseille de d'abord lire la bande-dessinée puis le roman.
Cela reste un moment de lecture agréables les dessins très colorés et frais sont vraiment jolis.
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Une magnifique bande-dessinée superbement colorée à l'aquarelle.
Les dessins sont doux, détaillés et mettent si justement en image le premier tome de cette saga que j'ai découvert sur Netflix. L'histoire est un peu différente de la série mais j'ai apprécié retrouver la véritable intrigue.
Rien d'autre à dire. Superbe ! Un objet de collection !
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Les enquêtes d'Enola Holmes, je les avais découverte il y a quelques années déjà et j'avais lu toute la collection.

Sa mise en bédé n'allait rien m'apporter si ce n'est de découvrir les personnages en images, mettre à jour ma mémoire (j'ai oublié les petits détails de l'histoire) et, qui sait, m'apporter du plaisir de lecture, comme les romans l'avaient fait à l'époque.

Enola, c'est avant tout de la littérature jeunesse, mais pas de celle qui prend ses lecteurs pour des crétins, qui lui évite les mots de plus de deux syllabes de peur qu'ils se fassent une entorse du cerveau oui qui lui masque la vérité de ce qu'il se passait à cette époque. le jeune vicomte en fera l'amère découverte, lui qui a toujours vécu dans la soie.

D'ailleurs, dans la série de romans, l'auteure avait bien mis en scène tous les codes de l'époque victorienne, notamment dans les vêtements portés par les dames ou ce qui se faisait et ce qui ne se faisait pas. La naissance, assez tard, d'un enfant, ne se faisait pas, dans la haute société. Sans doute que les femmes n'avaient plus droit à leur partie de gambettes en l'air une fois un certain âge passé…

Les dessins, sou forme d'aquarelles, ont des coloris très doux, un peu délavés. Mon seul ronchonnement sera pour le nez en trompette d'Enola… D'ailleurs, tout le monde semble avoir un nez en trompette !

Le pire sera pour Sherlock, de profil, ça lui fait presque un groin de cochon, ce maudit nez ! Sa représentation ne m'a pas satisfaite, il ressemble plus à un dandy en goguette qu'à Sherlock Holmes. Je l'ai même vu avec une pipe calebasse dans la main, ce qui est un anachronisme total.

Quant à Mycroft, c'est comme Sherlock, il ne ressemble pas vraiment au personnage de Conan Doyle. Les dessins, de style un peu girly, ne sont sans doute pas la meilleure manière de mettre ces deux hommes en valeur.

Enola est très féministe, indépendante, ne veut pas ressembler à une plante verte comme il est de nature pour les dames de la haute et ses deux frères ont des pensées et des actes très phallocratiques, très mâles, très typés société patriarcale. La tête d'Enola n'est pas assez grande pour stoker des informations, elle va exploser… Et j'en passe !

Les adeptes de la "cancel culture" vont en grincer des dents, pourtant, ce n'est que la vérité de cette époque, celle de 1888.

Hormis ces petits points d'achoppement avec les représentations des Holmes Bothers, j'ai apprécié relire les enquêtes d'Enola en version dessinée, j'avais oublié bien des choses et maintenant, ma mémoire est rechargée pour quelque temps.

Bien qu'il ait fallu saquer dans le récit original, le fait de se trouver face à une bédé de 80 pages permet de ne pas trop caviarder et de garder l'essentiel tout en lui ajoutant des petits plus, notamment le carnet en fin d'album, avec des mots codés et quelques explications sur les petits changements qu'Enola a fait à son corset.

J'ai retrouvé la fraîcheur qu'il y avait dans les romans dont j'avais déjà apprécié que l'auteure ne fasse pas l'impasse sur les saloperies de l'époque victorienne, que ce soit sur le maintien des femmes qui ne pouvaient pas éternuer (ni respirer) avec leurs corsets de merde ou sur la misère qui règne dans les bas-fonds, sans pour autant entrer dans tous les détails, mais en disant juste ce qu'il fallait pour éveiller les consciences.

Ma préférence ira toujours aux romans, mais avec ces adaptations en bédés, les plus jeunes qui auraient envie de découvrir la série peuvent le faire de manière plus amusante en regardant les images avant de bifurquer sur les romans.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Bon alors, comme à chaque fois que j'achète une BD, je suis frustrée parce que ça se lit trop vite... mais cela n'empêche que j'ai apprécié ma lecture.

Je connaissais déjà l'histoire à cause du film (bien qu'ils aient beaucoup brodé bien évidemment) donc pas de réelle surprise côté scénario.

Les dessins sont vraiment magnifiques 🥰 les couleurs éclatantes et malgré cela on ressent une certaine douceur. Et j'aime beaucoup l'allure d'Enola avec son petit nez en trompette. Et j'ai apprécié le physique de Sherlock, différent du cliché dont on a le droit habituellement.

J'ai aimé voir évoluer cette jeune fille. Élevée par une féministe, on s'imagine bien qu'au fil des tomes un caractère bien trempé va faire son apparition.

Pour une première rencontre c'est plutôt une réussite. Je pense me procurer assez rapidement les tomes suivants
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