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Citations sur Un hiver à Paris (113)

J'ai attendu. J'avais lu quelque part que, dans les territoires indiens, il fallait se tenir quelques minutes immobile sur le seuil de la personne à laquelle on rendait visite, pour l'habituer à cette nouvelle présence et lui permettre de terminer ce qu'il ou elle avait à faire. J'aimais bien cette politesse là.
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C'était surtout une question de confiance en soi. La conscience d'être un individu à part entière. D'être persuadé que, d'une façon ou d'un autre, on pourra se tirer des faux-pas.
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D'emblée j'ai compris que je n'avais pas les codes. Culturels, linguistiques, vestimentaires. Ce qui était bien, ce qui ne l'était pas. Je me suis épuisé à tenter de me les approprier, pendant quelques semaines, mais ils étaient mouvants et semblaient toujours m'exclure. J'ai baissé les bras.
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-Vous prenez des médicaments ?
-Je… Non… Vous pensez que je devrais ?
-Le médecin m’en a prescrit d’office. Ils me rendent plus lent. Presque sec. Je ne parviens pas à pleurer. Je suis un peu absent. Il faudra m’excuser si, par moments, vous avez l’impression que je ne suis pas vraiment là. Pour l’instant, vous savez, il n’est pas mort pour moi. Il est enterré, mais il n’est pas mort. Je refuse qu’il le soit.
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Pendant mes dernières semaines passées à Paris, je suis devenu léger. Dans mes relations, dans l'attention que je portais aux autres, dans la charge de travail que je fournissais. On m'a qualifié d'" inconséquent ". Le terme me convenait. J'étais sans conséquence.
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- J’ai dix-neuf ans. Je crois que je vais m’en souvenir toute ma vie.
- La vie, c’est long. Il y a un moment où vous accumulerez trop de souvenirs. Alors, vous ouvrez une trappe et les plus douloureux disparaissent. Vous l’oublierez, vous verrez.
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Vomir la jeunesse pour son inculture n'est qu'une ultime preuve de la détestation de soi.
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- Mes parents sont adeptes du Grand livre du mois....
- Tu as honte d'eux ?
La phrase a claqué dans l'appartement .J'ai détourné les yeux .
- Pas quand je rentre chez moi .Mais quand je suis ici , oui.Pendant les cours , oui.Je pense à tout ce qu'ils ignorent .A tout ce qui nous sépare , désormais . Je ...je n'ai pas du tout anticipé en choisissant mes études .Je n'ai pas mesuré le creuset qui allait se creuser. Parfois je ne sais plus où j'en suis .Je ne sais même plus ce dont j'ai envie.
( page 152 )
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Un père de famille dont le fils s'est suicidé rencontre régulièrement un vague camarade de ce dernier. C'est glauque si c'est sexuel. C'est encore plus glauque si ça ne l'est pas. Et elle savait très bien que ça ne l'était pas, elle connaissait quand même très bien son ancien mari.
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Dans les familles où les sentiments s'expriment, les enfants doivent être moins enclins à escalader les rampes et à se jeter dans le vide.
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