AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Un hiver à Paris (113)

Quelque chose avait bougé dans l'univers.Ma planète accomplissait sa révolution.J'en étais heureux même si j'étais conscient que, jamais, je ne me transformerais en étoile- pas même en étoile filante.Je n'en avais rien à faire.Je me sentais bien dans le tellurique.
Commenter  J’apprécie          30
Beaucoup semblaient penser qu'un suicide était un signe de bonne santé des prépas. Il signifiait que la pression était trop forte pour les plus faibles, qui s'éliminaient d'eux mêmes.
Commenter  J’apprécie          30
Ce serait mon ambition désormais. Je voulais accompagner l'insomnie des autres. J'écrirais des romans. Ils ne seraient probablement jamais publiés mais cela n'avait pas d'importance. Tant que je serais happé par les personnages que je créerais, tant que les mots tisseraient un filet au-dessus du gouffre, alors, je ne serais pas tenté de passer par-dessus la rampe. (p.261)
Commenter  J’apprécie          30
En arrivant à Bordeaux, je me suis dit que je devais reprendre ma vie en main. Ou me laisser glisser vers la mort. Le choix, c’était ça. J’ai choisi sans m’en rendre compte. J’ai commencé à concocter des plats. Des trucs simples. Une fois, j’en ai même donné à ma voisine du dessous qui a eu du mal à accepter ce cadeau. Elle ne voyait pas ce qu’elle pouvait m’offrir en échange. L’échange, c’est ce qui nous tue, non? Chaque fois que quelqu’un donne, il faut rendre. C’est un système sans fin. Maintenant j’accepte les cadeaux pour ce qu’ils sont. Des cadeaux. Éphémères. Sans contrepartie.
Commenter  J’apprécie          30
-Ecoutez, je pense que les professeurs ne savent absolument rien de leurs élèves. Je ne crois pas qu'ils sachent quoi que ce soit sur moi, par exemple, mis à part mes notes et le fait que je vienne de province , ce qui me transforme presque en objet exotique. Maintenant je suis majeur, eux aussi, nous avons des rôles distribués à l'avance, nous les jouons, c'est du théâtre, tout ça, non ? (p.117)
Commenter  J’apprécie          30
-La violence ?
- La violence, oui. L'émulation qui tourne à la compétition, les cerfs qui se battent pour savoir qui sera le plus fort, l'intimidation, le combat perpétuel. (p.109)
Commenter  J’apprécie          30
"Chaque fois que quelqu'un donne, il faut rendre. C'est un système sans fin. Maintenant, j'accepte les cadeaux pour ce qu'ils sont. Des cadeaux. Temporaires. Ephémères. Sans contrepartie." p.218
Commenter  J’apprécie          30
Vomir la jeunesse pour son inculture n'est qu'une ultime preuve de la détestation de soi.p.50
Commenter  J’apprécie          30
- Mes parents sont adeptes du Grand Livre du mois parce que le représentant qui leur a vendu l’abonnement est un cousin de mon père. Ils reçoivent un roman par trimestre. Ils ne savent pas quoi en faire, alors ils ont acheté un petit meuble vitré en merisier et ils y emprisonnent vite le livre dès qu’il arrive. Je leur ai plusieurs fois suggéré d’arrêter les frais, mais ils ont peur, ils disent que ça doit être compliqué de se désabonner, il faut rédiger des courriers, et puis, c’est bien, les livres, quand on a un littéraire dans la famille, non ? – Tu as honte d’eux ?
Commenter  J’apprécie          20
Essayer la littérature, plutôt. Mieux vaut devenir le maître des illusions que le jouet de ceux qui vous entourent.
Commenter  J’apprécie          20






    Lecteurs (672) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Jean-Philippe Blondel (assez facile pour les fans)

    Année de naissance ?

    1964
    1970
    1976
    1982

    12 questions
    68 lecteurs ont répondu
    Thème : Jean-Philippe BlondelCréer un quiz sur ce livre

    {* *}