Un court roman qu'il ne faut pas lire quand on est déprimé ou que le suicide est un sujet sensible.
Il donne l'impression d'être bien plus personnel pour
Jean-Philippe Blondel, son ton et son narrateur me le laissent penser.
Plus sombre que la plupart de ses autres romans, ce texte traite du suicide, de l'impact de celui-ci sur les autres, de la pression des études ou encore des relations familiales à la période charnière, qu'est la fin de l'adolescence et le début de la vie d'adulte.
Le narrateur semble comme vivre dans une bulle. Peu touché par ce qui l'entoure, il évolue dans sa vie d'étudiant un peu à la marge jusqu'au suicide d'un camarade, à peine un ami, qui va comme le propulser sur le devant de la scène.
Il va alors chercher à comprendre la dynamique autour de ce moment, d'analyser le comportement de son entourage et de trouver son chemin pour avancer.