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3,45

sur 97 notes
La Grande Escapade est le 1er tome de cette trilogie. Ah, je l'ai lu il y a déjà un bon moment, cela ne m'a pas empêché d'y prendre du plaisir, il peut se lire tout à fait indépendamment du 1er, même si je ne men souviens plus très bien… je vais donc le relire, pour voir ce qui m'a échappé dans ce 2ème tome.

Philippe est le fil conducteur de cette histoire, celui où tout commence, et comme une poupée gigogne, un à un, Jean-Philippe BLONDEL construit son jeu autour des personnages, qui ont tous un lien entre eux, une histoire en enchaînant une autre.

On sort un peu du cadre enseignant, mais bien présent tout de même, pour rencontrer des personnages qui ont des carrières et venant de milieux différents. Logique, vu qu'il fait suite au 1er tome.

En effet, c'est un milieu où des liens et des histoires peuvent se tisser facilement, comme sait si bien le raconter Jean-Philippe BLONDEL.

Je vous conseille de bien lire les titres des chapitres. En effet, chacun d'eux correspond à l'actualité de l'année 1989 et correspond à la vie de l'un ou l'autre des protagonistes du livre. Une très belle articulation.

Amusant, truculent, mutin, sans méchanceté aucune, un bon moment de lecture.
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A sa manière, JP Blondel réinvente Clochemerle, roman satirique à succès des années 30, le transposant dans le contexte d'un établissement scolaire de petite ville de province, tableau de société qu'il perfectionne de livre en livre, s'appuyant aussi sur son second coeur de métier qu'est l'enseignement.

Tous se connaissent : enseignants, parents d'élèves et élèves devenus eux-mêmes adultes.
Bien des choses se savent, se disent ou se devinent. Les années passent, les concepts éducatifs et les mentalités évoluent, les destins personnels se transforment ou se brisent. Un bien petit monde, en effet, avec en creux une actualité internationale aux bouleversements inédits.

Avec l'aisance de plume qu'on lui connaît, l'auteur nous offre un joli roman sociétal très addictif, où se mêlent les réussites et les échecs, les désirs, les rancunes, l'amour et l'amitié.
Il flotte sur ces pages du piquant sans caricature et du nostalgique sans regrets, comme un album-photo aux couleurs un peu passées.
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Vingt après, on retrouve dans Un si petit monde les personnages rencontrés dans le précédent livre de l'auteur, La grande escapade. Ils sont une dizaine, et tous ont un fort lien avec l'Education Nationale, et se sont connus quand ils vivaient dans les logements liés au groupe scolaire Denis Diderot...
Le contexte mondial est à la fin du bloc soviétique, et chacun dans ce livre voit aussi l'ouverture d'une nouvelle page. Les enfants déjà ont bien grandis. Philippe, qui a eu bien des difficultés à trouver sa voie, va rentrer dans les rangs de l'Education Nationale, et son ami Baptiste a fait le choix d'une carrière de dentiste. Baptise qui a bien du mal à rentrer dans le quotidien du couple épuisé après l'arrivée d'un bébé...
Dans l'ancienne bande d'adultes, on retrouve Michèle Goubert et Charles Florimont qui auraient pu des années avant avoir une liaison mais dont l'expérience a tourné à la catastrophe...Michèle a bien mûri, elle ose faire ses choix et s'affirmer, et c'est en partie grâce à Janick. Janick, qui s'est construit une belle carrière dans le monde de l'entreprise durant toutes ces années, et qui envoie tout valser...
J'aime toujours autant rentrer dans l'univers que Blondel propose, si intimiste, délicat. Il aime ses personnages et on le ressent....
Merci à Buchet Chastel et Netgalley pour cette lecture.
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Jean-Philippe BLONDEL. Un si petit monde.

Dans « La grande escapade », nous avions suivi la jeunesse des adolescents, camarades du groupe scolaire Denis-Diderot, établissement scolaire de la grande banlieue parisienne, situé sur la passage de la ligne ferroviaire, Paris-Bâle avec son célèbre train, l'Arbalète qui file tantôt vers la Suisse, tantôt vers Paris et qui emporte les rêves de ces jeunes enfants.. Ce dernier roman de Jean-Philippe BLONDEL, nous remet en contact avec les héros de son roman précédent.

Nous sommes en 1989, à la veille de la rentrée scolaire. Philippe Goubert, dont la mère est enseignante au groupe scolaire Denis-Diderot, vient de réussir le concours d'entrée pour être professeur d'anglais et il vient de recevoir sa nomination. A-t-il enfin trouver sa vocation? Dans ce roman, nous retrouvons les personnages déjà croisés dans « La grande escapade ». Ce milieu d'enseignants se cherche. de nombreux évènements politiques agitent le monde entier. c'est la chute du Mur de Berlin qui accélère le processus. Les pays de l'Est subissent des revers de fortune, et basculent quasiment tous en même temps. La chute du communisme s'accélère, la Pologne élit un nouveau président, issu de la classe travailleuse, en la personne de Lech Walesa, fondateur d'un syndicat ouvrier, Ne parlons pas de la destitution des Ceauscescu, exécutés sans procès fin 1989. Puis la guerre du Golfe arrive... le monde change... Une nouvelle révolution s'annonce, les hommes seront-ils concernés et comment la vivront'ils?

Nous retrouvons avec plaisir les enfants des enseignants du groupe scolaire Denis-Diderot, , devenus adultes. Chacun a suivi son parcours, s'est établi dans la vie, faisant fi des ragots colportés sciemment par les uns et les autres. Des couples se font, se défont, se reforment. C'est la vie. Il demeure des non-dits, sous-jacents au destin des uns et des autres. Mais faut-il en tenir compte ? Chacun construit son destin.

Une page de la vie quotidienne d'une frange de population. Des revirements de situation, non seulement au point de vue économique, social, politique mondial mais dans le microcosme que nous décrit Jean-Philippe, et dont il est issu. Cette histoire est du vécu plus ou moins romancé. Bonne lecture du quotidien de nos enseignants, issus de classes laborieuse.
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Envisager l'évolution des habitants (ou ex-habitants) d'un groupe scolaire (des instits donc) à partir de la chute du mur de Berlin était attrayant mais peut être parce que je n'avais pas lu le premier volume , L'escapade, je suis restée sur ma faim.
Les personnages m'ont paru à la limite de la caricature, leurs revirements parfois télescopés et le tout distille un ennui poli.
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Ce roman est la suite de la Grande EscapadeJean-Philippe Blondel paru en 2019. Nous y suivions le destin croisé des habitants des logements de fonction d'un groupe scolaire de province, dans les années 70. A travers eux, c'était aussi un regard porté sur l'éducation et l'évolution de la société et en particulier de ses classes moyennes. J'avais passé quelques heures de lecture très agréable en leur compagnie et j'ai été ravie de les retrouver dans ce deuxième volume.

Les années ont passé, les enfants ont grandi, les logements de fonction se sont peu à peu vidés au fur et à mesure des mutations ou départs à la retraite. On arrive en 1989. le mur de Berlin tombe, et les écoliers d'hier entrent dans la vie professionnelle. Chacun cherche sa voie, des couples se forment, d'autres se défont, et à leur tour de devenir parents. Mais voilà que la révélation de certains secrets de famille va bien compliquer les choses. Comment garder un secret dans ce petit monde ? Impossible…

Je retrouve comme toujours avec plaisir la plume de Jean-Philippe Blondel, ses portraits à petites touches… et sa belle peinture du monde enseignant qu'il connait bien. du récit des inspections aux querelles de chapelles pédagogiques à la révélation de sa vocation d'enseignant pour un jeune prof ; entre lucidité et tendresse, des pages qui font plaisir à lire !

Mieux vaut bien sûr commencer par La grande escapade pour profiter pleinement de celui-là qui lui offre une belle conclusion, comme un beau dernier chapitre.
Lien : https://toursetculture.com/2..
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J'ai retrouvé avec plaisir les habitants du groupe scolaire Denis Diderot, c'est comme de retvoir des cousins aux grandes vacances!
Avec le temps beaucoup ont quitté le groupe scolaire et nous suivons notre ami Philippe aux prises avec son éternelle gaucherie et son indécision...
Après avoir quitté sa famille un été et être parti en Amérique latine, Philippe a rencontré le grand amour, au point d'envisager son avenir avec Elena mais comme on le sait les premiers grands amours tournent souvent courts. Il va trouver sa vocation : l'enseignement. Autre personnage important du premier opus, Geneviève Coudrier, toujours aux commandes dans l'école et préoccupée par ses relations avec Raphaël, son petit dernier qu'elle a eu sur le tard. Les femmes Janick et Michèle continuent leur émancipation et vont prendre un tournant inattendu! La vie continue et chacun va devoir composer avec ses propres ambitions, son enfance ou son passé. le monde change, 1989 l'année de l'effondrement du bloc communiste amorce le début d'une nouvelle société... L'art de Jean-Philippe Blondel consiste à créer des personnages qui sont toujours une petite partie de nous même et son ironie et son humour nous permettent de revivre des pans du passé en se disant : "C'était exactement ça"! Une petite pépite qui done le sourire!
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J'avoue que j'ai eu du mal au départ à me situer dans l'histoire, Philippe le fils de..., Geneviève, Michèle, André...
Beaucoup de monde, des histoires qui s'entrelacent...
Un microcosme dans l'éducation nationale, le groupe scolaire Denis-Diderot.
Au fil des pages, les souvenirs passent et la mémoire ressurgit. On apprend alors les liens intimes qui unissaient les uns les autres et les nouveaux qui se créent grâce à la quête amoureuse et personnelle de Philippe Goubert qui sert de trame de départ.
Je n'ai pas lu le premier volet La grande escapade aussi je n'ai pas de comparatif à faire puisque c'est le premier roman de Jean-Philippe Blondel que je lis.
L'histoire est axée sur les enseignants, les élèves et les souvenirs que chacun à d'un tel ou d'un tel ou de tel évènement.
Ce come-back dans les années 80/90 m'a fait sourire.
J'avoue ne pas être fana de ce genre d'histoire où les personnages évoluent dans le même environnement quoiqu'il advienne et tout au long de leur vie, des histoires d'adultères, des promesses d'enfants.
Je crois que je m'attendais à quelque chose de plus fun, avec plus de piquant.
J'ai tout de même passé un bon moment de lecture.
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Jean-Philippe Blondel, né à Troyes en 1964, est un écrivain français. Tout en enseignant l'anglais dans un lycée près de Troyes depuis les années 1990, il mène en parallèle une carrière d'écrivain, en littérature générale comme en jeunesse. Un si petit monde, roman paru en 2021, vient d'être réédité en poche et c'est la suite de la Grande escapade.
Des années 70 nous passons en 1989, les enfants sont devenus des adultes, les adultes ont vieilli, le monde change à toute vitesse, le mur de Berlin s'effondre et l'empire soviétique suit le mouvement. le petit monde du groupe scolaire Denis Diderot se cherche, ne sachant trop comment s'inclure dans cette société en pleine mutation. Janick Lorrain, aujourd'hui veuve, démissionne de son job avant d'en être virée car trop vieille, Philippe Goubert revenu d'Amérique du Sud le coeur en berne d'un amour contrarié se découvre une vocation pour l'enseignement tandis que ses parents à l'approche de la retraite sont quasi séparés, le père toujours à Paris et la mère s'ouvrant à une autre vie sexuelle etc.
J'avais bien aimé le précédent roman, là je suis tombé de ma chaise ! Quel ennui ! Je me suis flagellé tout du long pour parvenir jusqu'au bout, j'ai mis un temps fou à lire ce mince roman. Rien ne tient la route dans ce bouquin. Sous une apparente exubérance de trucs, de machins et de personnages (tant qu'on s'y perd), le livre est creux. La psychologie des acteurs peu compréhensibles : Janick et Michèle qui se mettent en ménage, c'est du grand n'importe quoi car sans explication réelle. Et de manière plus générale on a du mal à comprendre ce qui motive les actes des personnages.
Jean-Philippe Blondel pédale en roue libre, même l'humour y est faible (« Gérard Lorrain est mort d'une crise cardiaque près du lac, et tout tombe à l'eau. ») Et quand in fine je relis ce commentaire en quatrième de couverture « Un roman doublé d'une intrigue palpitante » je frôle la crise cardiaque !

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Ce fut agréable de m'évader dans les années 90 le temps de la lecture d'Un si petit monde, lequel est celui qui gravite autour d'un établissement scolaire de province.

Qui, mieux que Jean-Philippe Blondel pourrait écrire sur ce microcosme qu'est l'Education nationale et qu'il connait parfaitement de l'intérieur ? Il ne cherche pas à masquer son amour pour son métier d'enseignant. Pour y avoir un temps moi-même mis les pieds, je dois dire que les passages liés à l'enseignement sont d'une rigueur quasi scientifique. Et très intéressants.
(…)
Par contre, la lecture réclame de l'attention. Peut-être surtout parce que je n'avais pas lu le précédent roman, La Grande Escapade. Bien que les deux ouvrages soient indépendants, j'ai eu quelques difficultés à suivre les parcours croisés des personnages. Il aurait été plus aisé de les identifier si je les avais découverts dans le premier opus.

L'écriture est extrêmement cadencée. L'intrigue de Un si petit monde progresse au rythme d'une large marche. La cohorte enfle, augmentée de temps en temps par un nouveau personnage dont les contours ne nous sont précisés que quelques pages plus loin.
(…)
Le récit est dense, sans aération de sauts de ligne. Les paragraphes s'enchainent dans un rythme soutenu. Les dialogues sont brefs et n'interrompent pas le fil. Jean-Philippe Blondel semble s'affranchir de la pesante nécessité de planter décor et personnages. Il laisse aux jolies expressions le temps de surgir.

(…) En lisant ce roman je redécouvre combien la synchronicité est vécue par des millions de personnes, tous différents et pourtant si semblables, et qui pensent naïvement traverser des moments uniques. Les guerres, les traités de paix, les attentats, … jusqu'aux confinements successifs que nous subissons et dont on croit s'accommoder. Ces instants historiques ne provoquent pas que des ondes de choc politiques. Ils nous influencent et conditionnent nos choix notre insu.
Entre les "on pourrait" et les renoncements, que de bifurcations possibles !
Lire la totalité de la chronique en suivant le lien https://abrideabattue.blogspot.com
Lien : https://abrideabattue.blogsp..
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