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3,45

sur 97 notes
Une très agréable lecture qui est marquée toutefois par deux éléments : ce n'est pas le roman que l'on retiendra très bien, ce ne sera pas un fulgurant souvenir... C'est qu'aussi, le nombre important de protagonistes principaux, ne m'a, personnellement, pas permis de suivre, sans quelques diagonales, le fil de l'histoire, à se reporter à chaque fois à l'index familial de qui est qui. Mais cette lecture fut un confort visuel de narration et une ambiance qui s'en dégage que je qualifierai de charmante.
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En 1989, pendant que le mur s'effondre, c'est le microcosme constitué par quelques familles, voisines et liées au même groupe scolaire, par les postes des uns et des autres puis la scolarité des enfants qui est disséqué par l'auteur. Grands ou petits espoirs, chacun attend quelque chose qui le sortira de la vie toute tracée de ce "si petit monde". C'est un petit livre avec du charme, qui nous plonge dans la France de la fin des années 80, on entendrait presque Radio Nostalgie...
Merci à Netgalley et aux éditions Buchet Chastel pour cette découverte !
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Avec "Un si petit monde", j'ai découvert Jean-Christophe Blondel en ignorant d'abord que ce roman est la suite de "La grande escapade" qui évoque la vie d'un groupe scolaire dans les années 70.
Sans doute eut-il été préférable de faire les choses dans l'ordre mais j'ai passé un agréable moment à cette lecture dont on ne peut cependant que constater qu'elle ne tutoie pas les sommets de la littérature. La quatrième de couverture est par ailleurs à prendre au second degré tant elle me semble prétentieuse et en total décalage avec la teneur du roman : pour situer dans le temps la vie ordinaire de ses nombreux personnages, est-il besoin de mettre en avant que "La planète entière, fascinée, suit heure après heure la chute du mur de Berlin." ? L'Histoire avec un grand H qui sert de toile de fond au roman n'est en effet évoquée que très superficiellement et n'interfère pas dans la vie de ses protagonistes.
Un livre à recommander à ceux dont les rapports avec la lecture ne vont pas sans difficultés tant son contenu est divertissant et le style de l'auteur facile d'accès.
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Un si petit monde est la suite de la Grande Escapade avec les mêmes personnages mais vingt ans après. Si, comme moi, vous n'avez pas lu le 1er livre, je vous conseille de regarder la liste des familles à la fin de l'ouvrage pour bien comprendre les différents personnages et leur vie. 1989, c'est un moment historique au niveau politique nationale et internationale mais aussi pour ces familles, rencontrées dans le groupe scolaire Denis Diderot, vingt ans plus tôt. Philippe, gauche, aime voyager et faire des rencontres mais il ne sait pas quoi faire de sa vie. Baptiste, lui, est papa et est devenu dentiste mais il a du mal à trouver une clientèle. Les parents, quant à eux, sont proches de la retraite et font des choix de vie courageux autant au niveau professionnel que personnel. Cette tranche de vie provinciale est agréable à lire : j'aime le style de J.P Blondel mais je n'ai pas réussi à totalement m'attacher aux personnages que j'ai trouvés parfois caricaturaux et autocentrés. Peut-être que si j'avais lu La Grande Escapade, mon avis aurait été différent. #Unsipetitmonde #NetGalleyFrance
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Avec Philippe Blondel, on plonge dans les années 60 avec plus ou moins de plaisir selon le souvenir que l'on en a gardé et l'âge que l'on a. Je dois dire que le milieu étriqué et poussiéreux que constitue le microcosme enseignant des années 60/70, époque où les instituteurs vivaient toute leur vie dans des logements de fonction attenant à leur lieu de travail, tels les gendarmes dans leur caserne, m'a rappelé mes débuts. Suppléante éventuelle dans les années 80, pompeuse dénomination de la remplaçante non titulaire, dont seule l'Education Nationale a le secret, j'en avais perçu les petitesses et les contraintes de promiscuité. Avec Blondel, on y retourne et ça sent le vécu. le petit monde qu'il nous décrit est croustillant de détails et d'ambiances « seventies ». J'ai eu l'impression de feuilleter l'album photo de mes débuts.
Un si petit monde, c'est le Nature humaine de Serge Joncour, mais en petit format…
J'y ai trouvé quelques passages réjouissants, comme celui de l'inspection de Véronique Forgeot par Charles Florimont, criant de vérité et très drôle…
Philippe Blondel est très doué pour décrire avec humour les travers et les petitesses des hommes et des femmes qui ont gravité dans son univers d'enfant. Il sait les faire revivre avec beaucoup de réalisme au point qu'on a l'impression qu'il les a réellement côtoyés. Ce qui m'a manqué, c'est le lien. J'ai eu l'impression d'être l'enfant qui observe une fourmilière, suivant le parcours d'une fourmi, puis sautant à une autre, puis une autre encore, qui vient de croiser le chemin des deux premières, sans jamais savoir réunir les différents destins afin d'en tirer une logique, une idée générale, un enseignement, une morale. La description d'une agitation vaine et sans but qui d'ailleurs est peut-être volontaire de la part de Philippe Blondel, mais qui me désarçonne. Peut-être justement parce que tout cela nous renvoie tous, et peut-être plus encore dans le monde enseignant, à la vanité de nos vies, à nos espoirs déçus.
Voilà pourquoi cet auteur dont la plume est plaisante, fluide, imagée et souvent très drôle ne me séduit qu'à moitié.
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Merci aux éditions Buchet-Chastel et à Netgalley pour l'envoi de ce roman qui m'a permise de découvrir l'univers de Jean-Philippe Blondel. Je n'ai pas lu le précédent, il m'aurait peut être aidée à comprendre davantage les personnages, leur psychologie, leurs liens entre eux.
Malgré certains passages ennuyeux, des scènes caricaturales ou incisives sur un dentiste désabusé et Michèle Goubert, j'ai aimé son écriture fluide, travaillée.
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Ce roman est la suite de la « La grande escapade » que j'avais lue cet été et qui ne m'avait pas autant plus que les autres titres de l'auteur.

Heureusement, j'ai bien plus apprécié ce second tome, probablement parce qu'ils ont des préoccupations plus proches de nous. Cette nouvelle génération, mais aussi la précédente que nous retrouvons pour partie ici, m'a beaucoup plus marquée.

Lue en une journée à peine, la plume de l'auteur fluide et un brin sarcastique a encore fait mouche.
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Il y a des auteurs dont je parle peu, mais qui font partie de ma vie de lectrice depuis de nombreuses années. Jean Philippe Blondel fait partie de ceux là. J'aime sa plume délicate, discrète et vraie. J'aime ses personnages, les quotidiens qu'il nous décrit, les années qui défilent sous ses pages.

Dans ce roman, on retrouve les personnages que j'avais quitté à regret en 2019, dans La grande escapade. On y avait fait notamment la connaissance de Philippe, il n'avait alors que 10 ans. Dans Un si petit monde, on le retrouve au début de sa vie d'homme. On est en 1989, contre toute attente il a réussi le concours de prof d'anglais, et vit en même temps une belle désillusion amoureuse qui l'oblige à retourner vivre chez ses parents.

On retrouve je disais les personnages du roman précédent, mais pourtant tous ont changé. Les années ont passées, les envies et les aspirations sont différentes. En parallèle des bouleversement sociaux et politiques en arrière plan du récit, c'est aussi quelques bouleversements dans les vies de nos personnages auxquels nous assistons. C'est le moment également de livrer quelques secrets et surprises, dont je n'en dirai pas davantage. On retrouve ici le monde de l'enseignement, comme l'auteur sait si bien en parler. On ressent bien évidemment sa propre expérience dans ce roman encore une fois.

Deux heures de lecture, ponctuées d'humour et d'émotion. J'ai aimé me retrouver dans l'univers de Jean-Philippe Blondel. Un auteur qui remue toujours quelque chose en moi, depuis 2003 sa plume a accompagné de nombreux moments de ma vie.
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Le microcosme d'instituteurs et institutrices que nous avons côtoyé dans La grande escapade a vieilli pour certains, grandi pour d'autres. On retrouve assez facilement les personnages laissés en 1968 et qu'on redécouvre en 1989. Ce sont les années Mitterrand. Ça bouge à l'Est, les dictatures tombent. Les mentalités ont changé, les femmes se sont émancipé, les enfants sont de jeunes adultes, certains se cherchent encore.
J'ai trouvé plus juste, plus sensible cette histoire que la première. Les adultes sont plus à l'écoute les uns des autres et une sorte de bonne entente s'est installée avec la maturité. Bref, j'y ai trouvé plus mon compte. J'ai passé une agréable moment de lecture.
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Je n'ai pas lu la Grande escapade, mais vu les témoignages lus je vais le rechercher pour mieux apprécier. Celui-ci m'a beaucoup plus il y dépeint des enseignants avec leur vie au sein de l'école, à l'époque où les enseignants habitaient sur place grâce aux logements de fonctions, cela me rappelle des personnes de ma famille. Les descriptions des personnages est tout en subtilité, nuances, émotions et j'ai beaucoup aimé cette manière d'écrire. Je ne connaissais pas cet auteur et j'avoue que ce livre m'a apporter de bons moments de lecture. Je le conseille.
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