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Petit plaisir, grand plaisir de la découverte d'essais d'une autre époque, grâce aux Editions du Sous Sol (et à la collection Points pour le format Poche).

Cette fois-ci, l'éditeur s'attache à un personnage incroyable, dont je n'avais jamais entendu parlé jusqu'à ce jour.

Nelly Bly, une femme plutôt charmante, mais avec des sacrées couilles, comme aurait dit sans doute Coluche (allez voir la biographie de cette femme moderne avant l'heure sur le site).

Pas féministe pour un sou, malgré les apparences, puisqu'elle épousera un millionnaire au mitan de sa courte vie, Nellie Bly est une pionnière du journalisme d'investigation de la fin du XIX° siècle, avant-garde de ce qui fera l'honneur de la profession après la seconde guerre mondiale.

Avec le tour du monde en 72 jours, c'est un récit charmant que je vous invite à découvrir, pour votre futur plaisir.

Le récit d'un voyage qui fit l'événement à l'époque mais qui semble, aujourd'hui, tellement dépassé que c'en est incroyable...

Lire la suite de ma critique sur le site le Tourne Page
Lien : http://www.letournepage.com/..
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Quinze années après la parution du déjà célèbre « Tour du monde en 80 jours » de Jules Verne, une femme, Nelly Bly tente le pari fou de battre le record fictif de Philéas Fogg. Elle sera sponsorisée alors par son journal le New York World en échange d'articles, et de ce récit rondement mené.
Loin des épopées éreintantes et autres récits d'aventures périlleux, Nelly Bly, elle, pose un regard acerbe et cependant emplit de compassion sur l'homme du genre « voyageur », et sur l'acte en lui-même
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J'ai bien aimé ce livre, l'écriture est plaisante et il est intéressant de voir comment étaient l'Inde, la Chine et le Japon en 1889.
J'ai été surprise de voir à quel point on prenait soin des riches voyageurs. Elle est qualifié d'intrépide mais en réalité son itinéraire était déjà tout tracé et des hommes se chargeaient des moindres détails.
Mais ce fut plaisant de constater qu'une femme ait pu voyager seule au travers du monde et gagner son pari, une grande étape pour les femmes de cette fin du 20ème siècle.
j'ai rapidement été immergé dans cette période grâce au détails et à la narration de l'auteure.
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J'avais déjà fait un post en fin d'année 2021 sur cette journaliste pionnière dans l'investigation grâce à une BD qui retranscriait son infiltration dans un asile pour femme en Amérique et des pratiques moyenâgeuse appliquées.
J'ai voulu découvrir sa biographie lors de son tour du monde en 72 jours à l'age de 26 ans. Cette femme est juste "extraordinaire ", battante, motivée, un peu caractériel il faut bien l'avouer, mais une aventurière et surtout une progressiste ! Une contemporaine de Jules Verne, elle a pu rencontrer l'écrivain lors de son voyage et se mettre dans les pas de phileas fogg pour démontrer la détermination des femmes à l'aube du 20eme siècle dans des pays aux cultures bien différentes.
Ce petit livre de 200 pages se dévore, alors n'hésitez pas à monter avec Nellie Bly, dans des paquebots ou à bord des trains pour vous aussi faire le tour du monde.
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"Jamais douté du succès de Nellie Bly, son intrépidité le laissait prévoir. Hourra ! Pour elle et pour le directeur du World ! Hourra ! Hourra !" Jules Verne.

Le 14 novembre 1889, à 9 h 40 et 30 s., Nellie Bly, jeune journaliste américaine -elle a 25 ans-, se lance dans le défi de battre le record de Phileas Fogg de tour du monde en 80 jours. Emportant avec elle un simple petit sac de voyage et une seule robe -elle est telle qu'on la voit en photo sur la couverture du livre- elle embarque sur le paquebot Augusta Victoria.

L'essentiel de son trajet est effectué en bateau, sauf entre Calais et Brindisi puis la traversée des Etats-Unis, à la fin de son périple. L'idée est d'aller le plus vite possible et les seules escales sont celles qui sont imposées par les horaires des compagnies de navigation. Quelques heures à Amiens pour saluer Jules Verne et sa femme, à Port Saïd, à Aden. Cinq jours -c'est le maximum- à Colombo, Hong-Kong, Yokohama. Ces escales lui permettent de faire connaissance avec la société coloniale locale et de traverser les quartiers autochtones.

Je découvre une jeune femme intrépide et espiègle, très facilement moqueuse des travers des autres. Elle se lie aisément à ses compagnons de voyage et signale régulièrement qu'elle a affaire à "de jolis garçons", manifestement une situation qu'elle apprécie. Après une semaine passée ensemble dans l'espace restreint du bateau, les adieux à ses nouveaux amis sont parfois difficiles.

Je remarque que la majeure partie de ce tour du monde se déroule dans l'empire britannique. Elle aussi : "Pendant mon voyage, et en réalisant que les Anglais se sont emparés de la quasi-totalité, pour ne pas dire la totalité, des ports stratégiques, j'ai éprouvé énormément de respect pour leur intelligence et pour la fierté qu'inspire ce drapeau régnant sur tant de cieux et de nationalités différentes". Il n'y a aucune critique de cette domination coloniale.

En plus du récit de Nellie Bly, l'éditeur a reproduit des articles du New-York World qui suit les aventures de sa journaliste autour du monde. Au milieu du livre il y a un cahier avec quelques photos et reproductions d'illustrations parues dans la presse à l'époque. Elle n'avait pas emporté d'appareil photo avec elle. J'ai apprécié cette lecture que j'ai trouvé plaisante.

Un bémol ? Quelques "coquilles" grossières qui me sautent à l'oeil et me font m'interroger : erreur de traduction, de français ou de composition ? Un passage de la description du réveillon du 31 décembre 1889 est particulièrement remarquable à ce propos :

"Ensuite un joyeux drille de Yokohama, accompagné de sa femme tout aussi enjouée, nous apprit une chanson nette (erreur de composition) entrainante : "Sweetly sings the donkey when he goes to grass, sweetly sings the donkey when he goes to grass, ech-ho ! Ech-ho ! Ech-ho !"

Il y a une traduction en note (toutes les notes sont de la traductrice) : "Doucement chante le singe quand il va dans l'herbe (...)" le singe ? ! Erreur de traduction !

Et juste après la petite chanson : "Lorsque les huit coups sonnèrent, nous nous mîmes debout et entonnâmes "Ce n'est qu'un au revoir", le verre à la main. (...) 1889 était terminée, cédant la place à 1890, avec ses joies et ses peines."

Ces huit coups finissent de me déconcerter.

Quand même, cette lecture m'a donné envie d'en apprendre plus sur Nellie Bly et aussi de lire ses autres reportages.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Nellie Bly est une femme déterminée. En 1889, elle parvient à convaincre le journal New York World de lui financer un reportage. Elle propose de battre le record établit par Phileas Fogg dans "Le tour du monde en 80 jours" de Jules Verne. Elle part seule, non accompagnée par un homme, chargée uniquement de son sac à main. C'est son carnet de bord que les @ed_sous_sol nous offre. Un véritable petit bijou très révélateur de l'état d'esprit de son époque (un zeste - appuyé - de colonialisme et un reportage détaillé sur le tourisme d'une aristocratie aisée). Ce feuilleton journalistique dévoile les ressentis et les jugements d'une américaine supérieure émancipée qui jette un oeil sur le monde à toute vitesse. Une curiosité rafraîchissante
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Nellie Bly soutenue par son journal se met au défi de faire le tour du monde en moins 80 jours. Nous suivons son voyage étapes par étapes.

Dans un style très journalistique, Nellie Bly nous raconte son voyage pour ne pas dire sa couse autour du monde avec les moyens du bord de l'époque : le bateau, le train ou la voiture. C'est plutôt dépaysant mais très factuel, je n'ai commencé à m'attacher à ce personnage et à ses aventures que lorsqu'elle aborde l'Asie, car c'est seulement à ce moment là qu'elle commence à prendre du plaisir de ses découvertes.

Un livre d'un autre temps, bien écrit et qui mériterait un bon film.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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J'ai passé un bon moment de lecture avec ce livre, malgré quelques défauts et quelques réflexions de l'autrice qui hérissent le poil par moment…

Le livre est très court, seulement 216 pages… Il est donc difficile de saisir en détails un tour du monde. le livre est souvent expéditif (bien qu'il s'attarde sur des détails futiles de temps à autres), et j'ai eu du mal à me situer sur le globe à de nombreux moments. Malgré ce faible nombre, j'ai réussi à cerner la personnalité de Nellie Bly, sa spontanéité, son audace et sa franchise. La manière dont elle impose ses projets à sa hiérarchie, le respect qu'elle inspire aux autres, et la pression que cela génère chez elle m'a beaucoup parlé. J'ai beaucoup apprécié son culot, et la manière dont elle impose naturellement son talent et son autorité aux hommes qui l'entourent, confrères et supérieurs inclus.

Difficile également de rester insensible face à son projet (fou pour l'époque) de record du tour du monde. le récit de Nellie elle-même, ponctué de dépêches issues de son quotidien, nous montre à quel point son projet a suscité l'enthousiasme dans le monde entier, de la part des peuples comme des dirigeants. Elle a même été reçue par Jules Verne en personne en France, et félicitée pour son parcours. En lisant cela, on ne peut que se rendre compte de l'impact que cette aventure a eu dans le monde pour l'image des femmes.

Indéniablement, Nellie Bly est une figure du féminisme qui ne fait pas assez parlé d'elle. En cherchant une biographie d'elle, je n'ai trouvé qu'un titre des années 50 destiné à la jeunesse… Hum, étrange qu'une si grande figure du journalisme n'ait pas droit à sa propre biographie, à part quelques planches et chroniques dans des BD et revues spécialisées… Après, peut-être que cette biographie ne la couvrirait pas que de paillettes, car il ressort du livre quelques réflexions très superficielles et racistes qui valent leur pesant de critiques ! On peut dire que c'est l'époque qui voulait ça, il n'empêche que ça hérisse les poils de lire ces choses-là…

Malgré ses défauts, ce livre m'a donné envie de découvrir Nellie Bly sous un autre jour, et surtout plus en détails. Peut-être via une biographie « officielle » si celle-ci voit le jour…
Lien : https://matoutepetiteculture..
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