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Nellie Bly, vous vous en souvenez ? La jeune journaliste du New York World qui réussit, en 1887, à s'infiltrer dans un asile d'aliénées pour écrire un reportage sur les conditions de vie dans ce genre d'établissement.

Deux ans plus tard, toujours pour le même journal, c'est un autre défi d'envergure, quoique d'un tout autre genre, qu'elle se met en tête de relever : battre le record fictif de Phileas Fogg et accomplir un tour du monde en 75 jours. Finalement, il lui en faudra 72 (6 heures, 11 minutes et 14 secondes) pour rallier New York à New York via Southampton, Londres, Boulogne-sur-Mer, Brindisi, Port-Saïd, Aden, Colombo, Singapour, Hong Kong, Yokohama et San-Francisco. Pour tout bagage, une simple petite sacoche de voyage, dans laquelle elle réussit à serrer l'essentiel mais doit renoncer à faire entrer une modeste robe de rechange pour les pays chauds. Et zut à ceux qui pensent que les femmes ne savent pas voyager léger !
Amplement relayé par la presse, accompagné de concours, de paris, son périple soulève un enthousiasme assez général, à commencer par celui de Jules Verne - qu'elle a le temps de rencontrer en coup de vent entre deux trains et dont elle retrouve l'interview, traduite en japonais, à son arrivée à Yokohama ! L'enthousiasme surtout des Etats-Unis entiers, qui l'accueillent en héroïne et la couvrent de cadeaux, de bouquets, d'ovations, durant toute la dernière phase de son voyage entre San-Francisco et New York.

Le récit qu'elle tire de l'aventure est passionnant à lire, même si j'aurais parfois aimé voir certains sujets un peu plus détaillés. On y trouve des tas de détails intéressants sur les modes de transport de l'époque et sur les lieux découverts au passage, certains tout juste entrevus, d'autres plus longuement visités à la faveur d'une escale de quelques jours entre deux navires. le temps a beau manquer pour approfondir chaque endroit, la jeune femme ne manque pas une occasion de découvrir ce qu'elle peut, en compagnie des amis rencontrés lors des longues traversées. Ainsi, de Hong Kong, elle a le temps de pousser jusqu'à Canton, où un guide chinois lui fait découvrir les curiosités de la ville et où le traditionnel repas de Noël se transforme en pique-nique dans le temple des Morts, face à un paisible étang. Mille anecdotes viennent relever tout cela, ainsi qu'une sympathie générale, ouverte et franche, envers les gens rencontrés, qu'il s'agisse de ses compagnons de voyage, des européens expatriés ou des populations autochtones. Les Japonais l'enchantent tout particulièrement - et les Anglais, ma foi... beaucoup moins !

Une lecture que je recommande fortement - notamment à ceux que la demoiselle intrigue et qui auraient envie d'un sujet moins plombant que celui des asiles précédemment évoqué.
Lien : http://ys-melmoth.livejourna..
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Parlons d'une de mes héroïne, Nellie Bly, une des premières journaliste d'investigation à la fin du XIXe qui, après s'être fait interner volontairement dans une asile pour femmes pour en dénoncer les dérives, a décidé d'entreprendre un tour du monde en moins de 80 jours pour battre le héro de Jules Verne, Philéas Fogg. Cet ouvrage est son compte-rendu étape par étape de cet événement sans précédent à l'époque. J'avais adoré 10 jours dans un asile publié l'année dernière alors j'étais un peu excitée pour la lecture de le tour du monde en 72 jours qui fut une super découverte, encore une fois. Avec beaucoup de modestie, sans jamais chercher à se lancer des fleurs, Nellie Bly nous conte, étapes par étapes, voir jour par jour, son périple qui la fera partir de New-York, traverser l'Europe en train, l'Asie en bateau puis les États-Unis en train encore une fois, lors d'un retour triomphale.
Les éditions du Sous-Sol (j'aime ce nom) n'ont pas fait les choses à moitié. En plus de traduire le texte publié par Nellie dans le New York World, son employeur, il a aussi traduit les articles du New York World, publié au fil du voyage mettant en place des paris pour essayer de deviner quel temps exact elle mettrait pour y arriver. Cet intégration montre vraiment l'impact de cette histoire sur la population américaine. Ils racontent qu'elle devient une héroïne pour les petites filles de l'époque, quel honneur pour une femme encore inconnue quelques mois plus tôt.
Lien : http://thegingersreading.blo..
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Après mon enthousiasme à la lecture de 80 jours autour du monde, de Matthew Goodman, je souhaitais bien entendu découvrir le récit de Nellie Bly. le temps a passé, et je viens enfin de me décider à le lire.

J'étais contente de voir "l'original" mais je dois avouer être un peu déçue.
Sachant un peu ce qu'était Nellie Bly, son audace pour aller sur le terrain, son courage d'enquêter dans les usines voire à l'asile, je m'attendais à une chronique un peu plus mordante, plus incisive.
J'ai trouvé un gentillet récit de voyage, pas vraiment passionnant. On apprend très peu sur les régions traversées, on la voit porter son petit bagage d'un bateau à l'autre, sans grand intérêt à mon goût.
J'en ai plus appris sur les traversées et les pays lointains en lisant les romans d'Anna Jacobs ou de Sarah Lark qu'ici.
On s'attarde assez peu aussi sur les enjeux, même si elle s'inquiète de temps en temps des délais trop longs qui s'imposent.
Elle passe d'un moyen de transport à l'autre, se fait des amis, les quitte.
Jusqu'à Colombo, elle ne découvre du monde que les hôtels à touristes avec quelques noirs pour mener les embarcations permettant de gagner la terre ferme, et tous les vendeurs qui leur tournent autour.
Elle m'a même paru parfois méprisante vis à vis des gens qui essaient de gagner leur vie, ce qui ne colle pas avec ce qu'on imagine de sa personnalité.
Bizarrement, la seule partie qu'elle détaille vraiment, ce sont les tortures des condamnés à mort et les différentes sortes de mises à mort chinoises. Je m'en serais passé !!

À lire cependant, pour la peinture d'une époque.

Un détail qui m'a amusée : Dans ma lecture précédente, (Swan Hill 2 Au bout du rêve) les voyageurs espèrent que le canal de Suez sera bientôt creusé, pour éviter les pénibles transferts en train.
Et voilà que Nellie peut emprunter ce nouveau canal , qui raccourcit le trajet de façon conséquente.

La rencontre avec Jules Verne et madame est bien entendu un moment intéressant du voyage.

On a aussi, au fil du texte de Nellie Bly, des extraits du journal New York World. Surtout ceux incitant les lecteurs à parier sur sa date de retour.

Il est très dommage qu'il n'y ait pas de carte du trajet, pour suivre Nellie d'un continent à l'autre.
Lien : https://livresjeunessejangel..
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Après avoir lu pour la première fois le Tour du Monde en 80 jours de Jules Verne cette année, j'ai découvert avec joie ce témoignage de Nellie BLY. Outre le fait que j'ai appris avec étonnement que des femmes (du moins davantage que je ne le pensais) effectuaient ces grands voyages au XIXème siècle, ce récit est une très belle découverte. Amusant, aventureux et si moderne.
Ce livre est resté un moment dans ma bibliothèque avant que je ne me décide à l'ouvrir, à cause des critiques qui en étaient faites. Or, peut-être m'en faut-il peu pour me captiver, mais il est indéniable qu'une femme travaillant, voyageant seule avec si peu de bagages est pour le moins hors normes pour le XIXème siècle.
Compte tenu du défi que se lance Nellie BLY de battre le record de Philéas Fogg, évidemment, il y a peu de place pour du témoignage touristique. Comme dans le roman de Jules Verne, les détails pratiques liés à la coordination du voyage en lui-même prennent une place importante. Au gré des moyens de transport empruntés et des dispositions prises par son journal pour permettre la réussite de son périple, elle n'est certes pas livrée à elle-même comme une ermite et voyage généralement entourée.
Il me semble qu'elle permet tout de même de laisser sa propre empreinte dans l'émancipation des femmes. La journaliste partage avec concision et générosité ses impressions face à la découverte de terres et de cultures inconnues, se trouvant souvent isolée de lien social festif faute de tenues vestimentaires adaptées. Cela nous rappelle, à notre époque où certains entrent en tongs et torse nu dans un restaurant, qu'autrefois, le vêtement avait une destination et un rôle social.
C'est un livre que je recommande fortement à ceux que les voyages, L Histoire et l'histoire de la femme au XIXème siècle intéressent.
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J'ai découvert ce personnage dans la bd Culottés de Pénélope Bagieu. J'avoue avoir été intriguée par l'histoire d'une femme qui s'est imposée dans le journalisme d'investigation. Elle a changé de nom, d'Elizabeth Jane Cochrane en Nellie Bly, mais il est resté féminin. Et que cela soit pour aller auprès des soldats pendant la guerre ou à l'autre bout du monde, elle montre que rien n'est impossible pour une femme et qu'en plus, elles peuvent écrire. Et pour ne rien facilité elle fait tout en robe avec toute l'artillerie qui en est rattachée. La révolution du pantalon n'était pas encore passée par là. 

L'idée d'un voyage avec une robe et un sac m'a paru assez drôle. Mais il faut se rassurer. Les hommes à son journal ont tout prévu. Elle a un petit mot sur lequel c'est écrit qu'il faut faire attention à elle car elle voyage seule, la petite chose fragile. Les moments en solitaires sont assez rares. Des hommes l'accompagnent au train, au bateau, en chaise pour aller d'un point A ou point B. Il faut remettre le récit dans le contexte du 19ème. La dame veut la liberté mais ce n'est pas si facile quand un homme n'est pas dans les parages. Elle ne prend aucun billet de train ou bateau, ni aucune réservation dans les hôtels. Tout est déjà réservé alors son inquiétude se limite aux faits que les transports partent et arrivent à l'heure. Partout où qu'elle aille, elle rencontre toujours des occidentaux qui parlent sa langue et qui échangent avec elle. 

Elle affirme son caractère et prend plaisir à son voyage. Les rencontres n'arrêtent pas entre les voyageurs et les autochtones. Je pourrais dire que parfois ces remarques sur certaines personnes ou nationalités sont un peu hautain et ethnocentrique. Elle rappelle souvent que c'est mieux dans son pays. Elle déplore que tout le monde ne parle l'anglais alors qu'elle aussi ne maîtrise qu'une seule langue. Je dirais que l'on sent un peu le discours de la suprématie blanche. Toutefois, c'est assez inhérent à sa culture et à l'époque. Ne trouve-t-on pas encore, malheureusement, ce genre de discours de nos jours ?

Elle a refusé plus d'une fois de ce déchausser dans des temples ou dans des lieux de convivialité au Japon. Mais elle va partout où on vient bien l'emmener. Voir des prisons en Chine et savoir comment on torture les gens ? Pourquoi pas. Soyons fou et au passage, montrez-moi la tête d'un décapité. Tout ne sera pas morbide puisqu'elle appréciera la délicatesse des femmes japonaises par exemple. Et puis, il y a les moments de bonheur quand elle rentre aux Etats-Unis et qu'à tous ces arrêts de train, elle est accueillie très chaleureusement. Elle ne manquera pas de fleurs et de chocolats à son arrivée.

Ce que je trouve dommage c'est qu'il n'y a pas à la fin de l'ouvrage quelques pages pour expliquer le contexte. Elle évoque une femme qui fait la course avec elle pour arriver plus tôt grâce à un journal concurrent. J'aurais été curieuse de savoir si elle est bien arrivée avant. J'aurais aimé savoir combien de coupon le journal a reçu pour miser sur la date d'arrivée de la journaliste. J'aurais voulu connaître le gagnant et savoir comment c'est passé son tour du monde offert par le journal. J'aurais aimé savoir combien de lettre d'admirateurs elle avait reçu et avoir des exemples. Un petit bonus Nellie Bly aurait été appréciable, pour ma part.

Une lecture intéressante qui se dévore assez vite. J'ai envie d'en savoir plus sur cette femme. Je pense lire très prochainement son reportage dans un asile psychiatrique. Affaire à suivre donc.
Lien : https://22h05ruedesdames.wor..
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● L'auteure, le livre (216 pages, 2017, 1890 en VO) :
L'américaine Elizabeth Jane Cochrane (Nellie Bly sera son nom de plume) est née en 1864 en Pennsylvanie. Ce fut une journaliste d'investigation intrépide, réputée pour ses reportages "immersifs" : elle travaillait "infiltrée" là où il ne fallait pas mettre son joli petit nez, dans une usine de conserve où les femmes étaient exploitées par exemple. À 23 ans, elle se fit même passer pour folle pour les besoins d'un reportage sur les conditions effroyables d'un asile d'aliénées. Reportage qui fit grand bruit à l'époque et dont on parle aujourd'hui encore : Virginie Ollagnier en a même tiré une BD : Dans l'antre de la folie.
Entre deux missions sous couverture, en guise de vacances !, la jeune femme de 25 ans se lance dans un tour du monde en 72 jours, histoire de battre le record virtuel de Phileas Fogg, le héros de Jules Verne.

● On aime :
❤️ Les amateurs d'aventure seront sans doute déçus : la jeune américaine voyage en première classe sur de beaux vapeurs affrétés à coup de dollars par son journal.
Son principal exploit aura été de faire tenir dans un seul sac de voyage tous ses effets dont une seule robe taillée sur mesure.
Alors quel peut donc être l'intérêt de son journal de bord ?
D'abord la personnalité de son auteure : une toute jeune femme (elle n'a que vingt-cinq ans !), intrépide et sûre d'elle-même, qui voyage seule dans un monde d'hommes qui laissait peu de place aux dames, même aussi mignonnes.
On apprécie cette immersion rétro (Nellie a une jolie plume) dans le charme désuet d'une époque bien révolue.
On s'intéresse à son regard porté sur le monde qu'elle parcourt : la jeune américaine émancipée voyage en compagnie des maîtres des mers, ces britanniques un peu coincés : le contraste est savoureux.
Et puis surtout, étonnant et très instructif, il y a ce doux et innocent racisme qui n'a rien à envier à l'arrogance coloniale des anglais.
En bateau :
[...] La douce mélodie des chansons de nègres entonnées par les hommes dans le fumoir.
Au Moyen-Orient :
[...] le requin n'attaque pas l'homme noir, m'expliqua-t-on. Une fois que j'eus senti l'odeur de la graisse dont ils s'enduisaient le corps, je compris pourquoi ce prédateur se tient éloigné.
En Asie :
[...] Les coolies ont la désagréable manie de grogner comme des cochons. Je ne saurais dire si leurs bruits ont une signification particulière.
[...] Ce coolie était de plus assez farouche - il y a autant de tempéraments chez les coolies que chez les chevaux.
Au Japon :
[...] le personnel « jap », si alerte, discret et bienveillant, est en tout point supérieur à nos domestiques. Avec leurs collants bleus et leurs tuniques blanches, ils sont aussi plus élégants.

● L'intrigue :
Rien de bien extraordinaire on l'a dit, dans la relation de ce voyage.
Il y eut bien sûr quelques tempêtes dans le Pacifique (et d'autres de neige dans le train depuis San Francisco).
On notera juste que la demoiselle s'est payée le luxe d'aller rencontrer Jules Verne lui-même à Amiens : il la félicitera d'ailleurs chaleureusement, une fois l'exploit accompli et le record de Phileas Fogg battu.
Mais le passage le plus émouvant est sans nul doute l'accueil triomphal de son retour en Amérique, "parmi les siens".

Pour celles et ceux qui aiment les jeunes femmes intrépides.
Lien : https://bmr-mam.blogspot.com..
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Le Tour du Monde en 80 Jours de Jules Verne, roman fictif, est publié en 1872.
La journaliste américaine Nellie Bly, spécialiste des enquêtes en infiltration, décide de d'effectuer un réel tour du monde en 75 jours en 1889. Soutenue par le journal New York World de Pulitzer, elle le boucle en 72 jours.
Au même moment, pour la concurrencer, le journal new-yorkais Cosmopolitan, envoie Elizabeth Bisland faire le tour du monde en sens inverse. Celle-ci le bouclera en 76 ½ jours.
L'une ou l'autre, quoiqu'il en soit, sont des femmes admirables pour leur époque, des exemples : indépendantes, voyageant seules et voyageant léger : elles n'avaient qu'un petit bagage à main contenant des dessous de rechange, la seule robe qu'elles portaient sur elle, et un peu d'argent suspendu autour du cou, caché sous le corsage.
Nellie Bly, partie de New York vers l'Europe, a même pris le temps de faire un crochet jusqu'en France pour rendre visite à Jules Verne et sa femme, chez eux, près d'Amiens.
Les PLUS de ce récit de voyage :
La rencontre avec les Verne et la description de leur maison.
Les aperçus des différents peuples asiatiques que l'auteure croise, les curiosités.
Les interactions avec les peuples étrangers.
La vision de l'auteure sur les étrangers, intéressante par ce que mêlées de curiosité saine et de préjugés de sa propre culture et de son époque.
Les conditions de vie sur les bateaux et dans les trains.
La façon dont vivaient les voyageurs, pendant des jours ou des semaines, lors des grands voyages par mer.
Le regard des hommes sur elle, pas toujours malveillant, loin de là.
Les CONTRE :
Comme Nellie Bly est pressée par le temps, elle survole les différentes cultures en chemin. Elle est comme une mauvaise touriste de nos jours qui voyage pour voyager, pas pour connaître les autres. du coup, on reste sur sa faim de connaissance. C'est dommage.
Bly a parfois des préjugés négatifs qui piquent un peu.

Lien : https://www.amazon.fr/ELFIE-..
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Peut être en attendais je un peu trop, résultat,je fus déçue...
Un tour du monde, différents pays,différentes cultures, des découvertes incroyables et bien non...le récit est très succinct ! Pas beaucoup de détails,pas beaucoup de ressenti...Nous embarquons d'un bateau à un autre et hop,c'est fini!
Pas beaucoup de description des personnages,des compagnons de voyage ( elle parle de ses amis..) mais qui sont ces fameux amis?
Pas de description du quotidien, à part les déjeuners et dîners somptueux !
Question pratique comment a t elle fait pour ne garder qu'une seule robe ?
Oui, j'aurais vraiment aimé ressentir ce voyage autour du monde,le toucher,le palper... m'y retrouver.
Bon, dommage, cette grande dame a fait qqchose d'incroyable pour son époque, la retranscription ne l'est malheureusement pas...
Cela reste un" journal de voyage" qui se lit très vite.
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'Le Tour du monde en 72 jours' est le récit de voyage de la journaliste Nellie Bly lorsqu'elle entreprend le tour du monde seule.
A l'image de son aventure, elle a eu une vie incroyable !
Avant son voyage elle a écrit sur les conditions de travail des ouvrières ; articles qui plaisaient au lectorat mais pas aux propriétaires du journal ! Sur ce sujet elle réalisera le premier reportage en immersion après avoir été embauchée dans une trefilerie (le tréfilage est la réduction de la section d'un fil en métal par traction mécanique sur une machine à tréfiler). Elle est également connue pour l'article fracassant sur les traitements dans les hôpitaux psy qu'elle tirera de son séjour anonyme et volontaire dans un institut. le reportage clandestin devient sa spécialité. Elle en fait un notamment sur Edward Phelps : elle se déguise et entre dans l'entourage du trafiquant. Phelps et plusieurs hommes politiques sont traduits en justice après le reportage, mais aucun ne sera condamné.
Elle sera plus tard dirigeante d'entreprise de bidons de lait (entreprise qu'elle hérite de son mari). Rare femme étasunienne à la tête d'une industrie de cette taille, elle y instaure de nombreuses réformes (salaire journalier, centres de loisirs, bibliothèques, etc.). Au moment de la Première Guerre Mondiale, elle est à Londres et devient correspondante de guerre pour le New York Evening Journal.
Après la guerre, de retour à New York, elle reprend ses articles sur le monde ouvrier, sur l'enfance et oeuvre pour le droit de vote des femmes.
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J'ai bien aimé suivre la course folle de Nelly Bly pour gagner son pari de faire le tour du monde en moins de 80 jours. On a l'impression de l'accompagner et de courir à ses côtés. Toutefois, j'ai trouvé un peu dommage que finalement, le but de ce voyage semble se résumer à cette course contre la montre. J'ai eu l'impression qu'elle ne profitait pas de grand chose et le livre se termine de façon tout aussi abrupte: elle a bouclé son voyage,point barre. J'aurais aimé un peu plus de développement.
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