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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
L'ouest est un monde sauvage et violent.
Dès l'ouverture le ton est donné. Dans une cage en fer, une jeune femme, se déplace tant bien que mal et se fait attaquer par un puma.
Cinq femmes d'origines différentes vont s'entraider et s'associer. Abigail, l'esclave noire, Chumani, l'indienne dont la tribu a été massacrée, Kathleen Parker, anglaise venue, qui traversait le pays pour s'installer en Californie, avec son mari, Cassie Coltran une fille de joie, Daisy McCormick, une ancienne institutrice et la plus âgée.
On n'est pas dans une romance mais dans un western brutal où les femmes se défendent, et font face à à la violence des hommes/
J'aime le scénario d'Olivier Bocquet et apprécie le dessin d'Anlor.
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Je me suis régalée. Ne serait ce que les premières pages complètement surprenantes. Une jeune esclave en cage, qui a réussi, entourée de sa prison à prendre la fuite, et a échapper à son violeur de maître. Les images de l'attaque par une meute de loups, contre lesquels elle se défend avec les moyens du bord, donnent le ton, c'est sanglant, violent, et la jeune fille ne cède pas, a priori elle n'a rien a perdre. Les autres femmes, une pionnière survivante d'une attaque de convoi, une institutrice à la retraite forte en gueule, une Indienne plutôt taiseuse, une prostituée faiseuse de revue qui s'est fait la malle, formeront un clan qui bientôt fera trembler tout le Far West. Une BD dont je dois la découverte @bidule62, et que je remercie pour de chouettes moments de lecture.
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Une BD qui envoie du pâté, avec de l'action western digne d'un Tarantino mélangé à l'humour absurde d'un Il faut flinguer Ramirez (un peu moins drôle, mais il y a quelque chose).

Premier tome d'un cycle de trois BD, on rencontre 5 femmes qui en ont marre des hommes, des Blancs et de ne pas exister. Elles vont s'allier pour s'émanciper, et je suppose qu'on en saura plus sur chacune d'elles au fur et à mesure des tomes suivants. On a donc une femme anglaise, une améridienne, une jeune noire esclave, une ancienne institutrice et une prostituée. Cinq caractères et cinq destins très différents, qui vont arrêter de laisser marcher dessus. C'est jouissif, sanglant et un peu fou, mais c'est prenant ! Je ne suis pas la plus grande fan du dessin, mais ça fonctionne bien avec l'univers.
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Ces femmes savent utiliser les pétoires qu'elles ont dans les mains. Dès les premières planches le ton est donné, les personnages ont du caractère et ne se laisseront pas faire !
Dans ce premier tome est traité plus en profondeur le passé de la londonienne et de l'esclave, les autres femmes qui se joignent à l'aventure dégagent elles aussi quelque chose qui nous donne envie de les connaître plus.
En gardant les codes du western mais en inversant les genres ce tome est un véritable défouloir qui introduit un très bonne série, vivement la lecture du tome 2.
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✨Dans ce livre, tu vas partir en voyage dans l'Ouest sauvage du XIXe siècle, où tu vas rencontrer cinq héroïnes dotées d'une forte personnalité et d'un désir de liberté. Ensemble, elles vont former un gang redoutable et se battre contre les injustices qui les oppriment.

✨Cela a été un énorme coup de coeur pour moi. Tout a été réuni pour que ce soit un kif. Des planches magnifiques grâce aux couleurs choisies et un coup de crayon très expressif qui donne clairement de la profondeur au récit. le fait que tu y retrouves des alternances passé-présent sert à la psychologie des personnages et crée surtout un réel attachement, ce qui n'est pas forcément évident au vu du nombre de pages. Idem, pour l'histoire, je trouve que pour un premier opus, l'auteur a réussi à planter son décor avec brio. le scénario tient la route, m'a fait penser à certains moments à du Tarantino, pour mon plus grand plaisir. Même si les thèmes abordés sont engagés, j'ai trouvé que c'était fait de manière intelligente et non moralisatrice.
Enfin, je vais m'empresser de lire le tome 2, que j'ai déjà en ma possession, car je suis impatiente de me replonger dans cet univers et de retrouver ces héroïnes.

✨ Donc, si tu aimes les bandes dessinées, du genre Western, originales et captivantes, ce livre est fait pour toi.
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C'est mon mari qui a emprunté cette BD. Depuis "Lonesome Dove", je ne fais plus de remarque du genre "les westerns c'est pas ma tasse de thé".
Là une BD, le far west.... Des cow-boys ? Non des femmes. Un western féminin, féministe avec tirs dans tous les sens, course poursuite, et secrets.
Tout commence avec une gamine noire enfermée dans une cage. Vont l'aider une anglaise fraîchement arrivée et une Indienne. L'histoire de la gamine est éprouvante.
A ces 3 femmes vont s'ajouter deux autres, une ancienne instit et une prostituée en cavale.
Et ça tire dans tous les sens, ça court, ça galope, ça fuit.... très jouissif tout cela !
Enfin vous l'avez compris je me suis bien amusée avec ces 5 héroïnes.
Juste un bémol, un gros bémol : mon mari n'avait pas emprunté le tome 2 ! Quelle idée non ??
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"Jubilatoire" est le premier mot qui me vient à l'esprit à la fin de la lecture de ce 1er tome. Ensuite c'est "féministe" bien entendu!
Des femmes qui ne devraient a priori pas se côtoyer à cette époque du far-west mais qui se retrouvent à s'entraider dans ce monde d'hommes.
C'est brutal, vivant, on a l'impression de voir un film d'action, et les dessins sont magnifiques!
Une réussite!
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j'adore.
Dès les premières planches, on ne peut que comprendre que l'histoire risque d'être compliqué...
Pourtant le démarrage est un peu lent par rapport à l'accélération des événements dans les 10 dernières planches.
C'est là que je me suis dit que effectivement la situation est devenue très compliquée.
Mais je ne me suis pas ennuyée et il me tarde de lire la suite.
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Si vous voulez de l'action et des personnages féminins forts, c'est ici que ça se passe !
Bienvenue au Far West, un univers typiquement masculin et sexiste… D'habitude.

Parce qu'ici on bouscule les codes, et c'est les femmes qui sont à l'honneur.

Nous allons rencontrer cinq femmes qui n'ont pas grand chose en commun, une indienne dont la tribu a été massacrée, une jeune bourgeoise qui vient de perdre son mari, une esclave en fuite, une fille de joie et une institutrice retraitée.
À elles cinq, elles vont renverser l'ordre établi et s'allier pour survivre dans cet environnement qui leur est particulièrement hostile.

J'ai adoré ce western complètement déjanté ! Les personnages sont très intéressantes, et quelques flashbacks nous permettent de comprendre leur histoire avant cette rencontre improbable.

Les dessins sont extra, ça fourmille de détails et les couleurs sont aussi explosives que le récit, ce qui nous donne des planches géniales !
Ce premier tome ne pose pas seulement les bases de la série, comme c'est souvent le cas avec ce format. Il comporte une dose d'aventure et de rebondissements, ainsi qu'un cliffhanger qui donnent envie de se jeter sur la suite.
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Tu vas me libérer, oui ou non ?
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Ce tome est le premier d'une série indépendante de toute autre. La première édition date de 2022. Il compte soixante-quatre pages de bande dessinée, réalisée par Olivier Bocquet scénariste, Anlor dessins et Elvire de Cock couleur.

Quelque part dans l'Ouest américain au début du dix-neuvième siècle, avant la guerre de Sécession, un rapace est en train d'arracher des lambeaux de chair d'un cadavre, dans un terrain dégagé. Abigail, une jeune fille afro-américaine de quatorze ans, est enfermée dans une cage métallique en forme de parallélépipède rectangle. Elle avance difficilement en faisant osciller sa cage pour aller se mettre à l'ombre des arbres, suivies par trois félins charognards. Enfin elle atteint la forêt, mais elle perd l'équilibre et la cage bascule vers un petit cours d'eau peu profond. Un peu inquiétés par le bruit, les coyotes hésitent, puis ils reprennent leur assurance et attaquent la jeune fille. Celle-ci se défend bec et ongle, mordant une oreille d'un animal jusqu'au sang. Un coup de feu de retentit : les trois quadrupèdes s'enfuient. Une jeune femme arrive, tenant son fusil qui semble enrayé. Abigail crie pour lui demander de la libérer. Kathleen Parker s'approche et lui demande comment elle s'est retrouvée dans cette cage. Mais une flèche se fiche dans un tronc juste à côté, sous son nez. Chumani la tient en joue avec une autre flèche prête à être décochée. Kathleen ramasse son fusil d'un geste vif et la tient en joue en retour. Chumani informe que Kathleen a tué son frère.

Il y a quelques jours les cowboys chargés de protéger une caravane de chariots traversant une longue prairie, sont en train de passer de l'un à l'autre pour les décharger partiellement. Les Indiens sont susceptibles de les attaquer et il faut alléger les chargements pour aller plus vite. Kathleen Parker ordonne à Jerry et son acolyte Otis de replacer un tonneau marqué Sel dans son chariot. Ils ne semblent pas près d'obéir. Russel Parker intervient pour qu'ils obéissent. Un chariot est embourbé, Russel rejoint les autres aider à le sortir de la boue. Malheureusement, il glisse dans la manoeuvre et la roue du chariot passe sur sa jambe. Il succombe à sa blessure dans la journée. Les hommes lui creusent une tombe, et son épouse se recueille devant en début de nuit. Jerry la rejoint pour lui proposer de la protéger, pour s'assurer qu'on la traite comme une lady. Il peut aussi s'occuper de la concession minière en Californie, que son mari avait achetée. Elle décline son offre, et lui demande s'il pourrait lui confier un revolver. Il trouve l'idée mauvaise. Elle se dirige vers son chariot et constate qu'Otis est en train de le mettre à sac. Elle se retourne vers Jerry pour s'en plaindre, mais son acolyte l'estourbit d'un coup de pelle sur la tête, dans le dos. Elle reprend conscience le lendemain alors que le soleil se lève. Les autres colonisateurs l'ont fait assoir à côté du feu de camp, et ont mis une tasse de café entre ses mains. Les Indiens attaquent et une pluie de flèches atteint l'homme devant elle. Kathleen reste prostrée. Un Indien se tient devant elle et s'apprête à lui abattre son tomahawk sur le crâne.

Une scène d'ouverture de cinq pages, assez dure : cette jeune adolescente dans une cage, les animaux prédateurs littéralement sur ses talons et l'arrivée de deux autres femmes pas forcément faites pour s'entendre, vu que l'une a tué le frère de l'autre. le lecteur est tout de suite impressionné par la narration visuelle : la richesse des couleurs, leur complémentarité avec les traits encrés. La coloriste vient nourrir les formes détourées, en complémentarité remarquable avec le travail de la dessinatrice. le lecteur l'observe dès la première page, quand elle vient apporter du volume à la frondaison des arbres qui forment la ligne d'horizon en arrière-plan. En pages deux et trois, il voit comment elle change de palette, d'abord avec des nuances de vert foncé pour indiquer que Abigail se trouve maintenant dans un sous-bois, puis avec une case tout en nuances de rouge lorsque le coup de feu retentit pour accentuer le fait que cet événement prend les animaux et la jeune femme par surprise. Quelques pages plus loin, la scène se passe dans une grande plaine ouverte, avec un beau ciel bleu. La dessinatrice ne représente pas d'arrière-plan dans toutes les cases, en particulier quand il s'agit d'une légère contre-plongée sur un personnage : le ciel bleu avec de légères traces de nuage suffit à rappeler le lieu au lecteur qui ne ressent pas de solution de continuité dans son immersion. Il apprécie ensuite le riche bleu nuit dans cette même immensité ouverte, le jaune impitoyable d'une chaude journée d'été dans le Sud alors qu'Abigail se défend sauvagement contre cinq agresseurs, le déchaînement d'orange brûlant dans l'avant-dernière scène (un combat acharné de treize pages). En pages 44 & 45 qui sont en vis-à-vis, il note l'effet très parlant : chaque planche comporte trois bandes de trois cases chacune, en alternance de jaune et de bleu, le jaune pour l'arrivée des cinq femmes à la ferme de l'une d'elle, le bleu pour le commerçant qui entre dans la bâtisse du shérif pour le délivrer de sa cellule.

Pour autant la mise en couleurs sophistiquée et parlante n'écrase pas les dessins, ni ne relègue au dernier plan la narration visuelle. Chaque page donne la sensation d'une implication totale de l'artiste, un entrain communicatif et irrésistible. Les scènes d'action sont saisissantes : les charognards qui poursuivent Abigail avançant tant bien que mal dans sa cage, l'attaque des Indiens sur la caravane de chariots, Abigail toujours encagée se défendant contre cinq agresseurs armés. D'accord, ça peut paraître facile de briller ainsi quand le scénariste a prévu des affrontements violents à fort enjeu pour des personnages attachants. Même s'il fait preuve de ce soupçon de mauvaise foi, le lecteur la laisse derrière lui pour l'affrontement final de treize planches. La dessinatrice a fort affaire pour maintenir l'intérêt du lecteur. Elle n'hésite pas à faire usage d'angle de vue très inclinés pour accompagner les mouvements, à accentuer le souffle d'une explosion, à ajouter de la fumée pour rendre certains visages plus dramatiques, à montrer l'intensité de la hargne des agresseurs, et celle de la fureur de vivre des cinq femmes qui se défendent. Elle joue avec les onomatopées, leur forme, leur graphie, que ce soient les cris, les explosions, le chuintement du feu qui se propage. le lecteur finit cette séquence avec le souffle coupé par l'intensité du déchainement de la violence, par la rage au ventre des héroïnes.

Le scénariste a pris le parti de ne pas spécifier l'année de son récit, ni la région exacte dans laquelle il se déroule. L'artiste se retrouve ainsi un peu plus libre de mouvement, pas obligée de se contraindre à respecter la vérité historique pour la reconstituer. Pour autant, les éléments visuels de western convainquent le lecteur : les armes, les chariots, les parures des Indiens, les tenues de ces dames. Anlor fait preuve d'une implication sans faille pour décrire avec détails les lieux : la file de chariots qui progresse le long de la route de terre sinueuse et les accessoires contenus dans le chariot de Kathleen et Russel Parker, l'aménagement de la chambre du propriétaire d'esclaves, la profusion d'articles qui se trouvent dans le magasin général en planche 31 (un vrai plaisir de ralentir sa lecture pour les détailler un à un), la grand-rue de Notting Hill, et bien sûr les pièces de la maison de Daisy McCormick. Il se rend vite compte que chaque personnage dispose d'une apparence unique, que ce soit sa morphologie, la forme de son visage, sa tenue vestimentaire, et même certaines postures. Cela est vrai bien sûr pour les cinq héroïnes, mais aussi pour tous les personnages secondaires, du propriétaire du magasin général, à la tenancière de saloon, en passant par Jerry et Otis.

Le lecteur fait donc la connaissance d'une esclave en fuite (Abigail), une Indienne isolée de sa tribu massacrée (Chumani), une veuve bourgeoise (Kathleen Parker), une fille de joie (Cassie Coltrane) et une Irlandaise d'une soixantaine d'années (Daisy McCormick). Les trois premières se retrouvent ensemble dès la page 7. Daisy apparaît en page 34, et Cassie en page 43. L'histoire raconte une véritable intrigue : Abigail est recherchée par un chasseur de primes pour s'être attaquée à son propriétaire, raison pour laquelle elle s'est retrouvée dans une cage. Kathleen et Chumani lui viennent tout naturellement en aide, elles-mêmes ayant fait les frais de cette société patriarcale. le scénariste ne s'en cache pas : il court une fibre féministe tout du long du récit, ces cinq femmes se rebellant contre l'autorité patriarcale inique, contre la maltraitance envers les femmes. Ces cinq héroïnes vont se défendre contre chaque agression, rendre coup pour coup, qu'elles disposent d'une arme à feu ou non. Bien conscient de cette composante, le lecteur sourit quand Abigail crie à Kathleen : Tu vas me libérer, oui ou non ? Il garde à l'esprit que cette rébellion contre l'oppression explique qu'il n'y a pas un homme pour en rattraper un autre, après la mort du mari de Kathleen. Il devient également légitime que Cassie, Daisy, Chumani, Kathleen et Abigail ne fassent preuve d'aucune pitié envers leurs agresseurs : leur survie est en jeu. D'un côté, leur union fait leur force ; de l'autre côté, si on n'est pas pour elle, on est contre elle, par simple lâcheté de ne pas s'opposer aux hommes qui veulent les soumettre ou les exterminer. le lecteur note également que cette misogynie ne s'exerce pas de la même manière envers les cinq héroïnes, Chumani et Abigail incarnant une forme d'intersectionnalité puisque la première est afro-américaine et la seconde indienne.

Le titre promet des femmes armées qui vont défourailler tous azimuts : l'histoire tient cette promesse, avec une verve narrative qui emporte tout sur son passage, qu'elles soient armées de revolver et de fusil, ou non. La complémentarité entre dessins et couleurs est remarquable, comme si issus d'une seule et même artiste, avec une énergie et un sens de la mise en scène peu communs. L'intrigue repose sur une course-poursuite, ce qui donne une dynamique irrésistible au récit, avec une forme de féminisme revanchard, totalement justifié par une masculinité tellement toxique qu'elle est littéralement mortelle. Un bon défouloir.
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Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

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