Sucre noir

Ce que j'en pense:

Et voilà, je me lance enfin! La voici, la fameuse chronique des Matchs de la Rentrée Littéraire! TADAM! Je vous avoue être passée par plusieurs phases.

La joie de la sélection:



L'attente impatiente du roman:



La lecture du livre:



La panique totale à l'idée de rédiger une chronique originale:



C'est donc avec  en fond sonore mes fesses qui font floc floc d'effroi que je vais vous parler de Sucre Noir (oui j'y viens enfin cher lecteur).

Ce roman nous livre l'histoire de Serena qui est l'héritière d'une graaaaaande plantation (genre elle a beaucoup d'argent et tout et tout). le lecteur la suit donc au fil des âges avec son mari Severo qui de son côté est à la recherche du trésor d'Henry Morgan (chacun ses lubies, on ne juge pas). Cette quête va détruire Severo et le consumer littéralement. Cette passion dévorante, se transmettra à sa fille, Eva. Cette dernière va devenir sous nos yeux, une conquérante riche, avide et sans pitié.

L'histoire est vraiment au top! C'est bien mené et très agréable à lire. L'histoire m'a fait voyager, elle m'a transporté dans un ailleurs merveilleux. le dénouement est d'une formidable beauté et a su me surprendre.



Ce roman est soutenu par des personnages féminins hors du commun.

Serena emplit de sa personne toute la première partie du livre. Elle est un peu l'héroïne romantique typique que j'aime tant. J'ai adoré sa façon de se mouvoir, de voir la vie, d'aimer et de se laisser aimer. En un sens, elle m'a un peu fait penser à Scarlett dans Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell.



La seconde partie du roman se consacre au personnage d'Eva, la fille de Serena et Severo. Eva est aux antipodes de sa mère. Elle montre une détermination à toute épreuve. Elle est violente, ambitieuse, radine et perfide. Toute la fin du livre repose sur elle. Elle incarne selon moi tout l'état d'esprit du roman. Une Xéna la guerrière au caractère affirmé comme je les aime. Bon... À la fin, elle perd un peu les pédales...



L'écriture quant à elle, est juste sublime! Ça se boit comme du petit lait. Les descriptions sont magnifiques. C'est rempli de poésie, c'est beau et agréable. La fin est tragiquement belle et m' a laissé émue et tremblante.



Bref:

J'ai eu l'occasion avec ce roman de découvrir un vrai beau roman.
Lien : https://aufildesplumesblog.w..

Une fable poétique et élégante, à l'indéniable dimension sensuelle, écrite d'une plume imagée et évocatrice.
L'article complet sur mon blog.
Lien : https://touchezmonblog.blogs..

Coup de ♡ Rentrée Littéraire : Sucre noir de Miguel Bonnefoy.

"Entre les deux, à l'orée de la forêt, de petites fermes occupaient en plateau docile où l'on cultivait du café, des bananes et de la canne à sucre. La ferme de la famille Otero faisait face au soleil avec des tuiles vermeilles et des murs blancs." Conte philosophique, fable, roman d'aventures... comment définir ce petit bijou de Miguel Bonnefoy ?

Un conte qui emporte tout sur son passage, puissant, réfléchi et fabuleux.
Sucre noir s'étend sur plusieurs siècle, on découvre la famille Otero sur trois générations, au centre de celle ci la belle Serena.
Le roman s'ouvre sur une scène de piraterie, le célèbre flibustier Henry Morgan et son légendaire trésor. On sent tout le plaisir de l'auteur a avoir composé ces lignes. Un petit côté Stevenson très agréable !
Trois siècles plus tard, la famille Otero, exploitant de canne à sucre, vit paisiblement sur ces terres. Cependant, la légende du trésor perdu attire de nombreux chercheurs d'or et cela impactera la vie de chaque personnage de manières différentes. À chacun son trésor... Un roman très classique dans le style, des descriptions flamboyantes et une nature omniprésente. Un style poétique, une langue riche et colorée. Tout ça donne une alchimie parfaitement réussie ! "Si les étoiles étaient en or, je creuserais le ciel." Je pense ne pas avoir besoin d'aller jusque là, j'ai trouvé mon trésor ;) Une ode à la nature, à la protection de ces petits trésors, dénonçant l'industrialisation et le capitalisme bête !
Peut être le Goncourt pour cette année 😉✨

Un roman totalement rafraichissant dans son exotisme. Une histoire de pirates, de trésor, de cannes à sucre, pleine de couleurs de sons, et d'une grande pudeur . Concis et beau à la fois. Bonnefoy use d'un langage ou la poésie est partout . L'histoire est à la fois enivrante dans ses parfums et jamais ennuyeuse.
On pense forcément à Sépulveda ,et aux romans de flibuste aux éditions Libretto.
Pas un roman majeur de la rentrée littéraire , mais un vrai coup de coeur.

Intérêt très limité pour cette quête d'un trésor à travers les générations; d'autant plus que la clef de cette histoire se laisse très tôt deviner. L'écriture est fluide, sans éclat mais agréable. Ce n'est pas sans intérêt; à lire au bord de la piscine.

Un conte qui emoustille tous nos sens, à travers une histoire de pirate et de trésors qui attise toutes les convoitises: quel en sera le prix?

Ce livre se déguste comme une friandise entre fable et conte philosophique. le premier chapitre est magique : laissez vous emporter par ce récit d'aventures, de pirates, ou la famille Otero est haute en couleur.

dans un village des caraibes le destin de la famille Otero qui voit sa vie boulversee par la legende d un tresor laissé par un pirate.
non seulement un beau roman mais une fable philosophique avec une prose magnifique et cette magie qui se degage des écrivains sud américains
un vrai coup de coeur

Tres bonne surprise de la rentrée littéraire. Miguel Bonnefoy nous fait voyager au coeur de l'Amérique du Sud à la recherche du trésor du capitaine Henry Morgan. Ce roman ne se résume pas à ça non plus, on y trouve des personnages très attachants et surtout très intriguants.
Tenu en haleine jusqu'à la fin par ces intrigues et ces personnages plus mystérieux les uns que les autres, la chasse au trésor se retrouve même reléguée au second rôle pour le plus grand plaisir du lecteur.
Un grand bravo à Miguel Bonnefoy qui réussit un tour de force en seulement 200 pages.

Nous sommes à la lisière de la forêt, dans un pays caribéen où, des siècles plus tôt, lors d'une tempête un peu folle, le bateau du pirate Henry Morgan, chargé d'or et de joyaux, s'est échoué sur la canopée. Pendant trois générations, les chasseurs de trésor vont se relayer, toujours bredouilles, pendant que la propriété familiale des Otero prospère peu à peu, et que ce monde retiré, voué au sucre et au rhum, se transforme. D'autres trésors se révèlent : l'amour, la filiation, l'accomplissement par le travail...

Miguel Bonnefoy déroule un récit fantasque et bon enfant dont on ne sait trop s'il est un hommage aux chasseurs de trésors ou aux trésors eux-mêmes, ceux qui se dérobent et ceux qui se révèlent. Il manque à l'auteur un certain souffle pour que cela soit totalement poétique, généreux, luxuriant et que certaines scènes, qui auraient pu être d'anthologie, déploient toute leur éclat. Cela reste une agréable lecture de divertissement, qui réjouit l'imagination.