Louise Anne Bouchard
EAN : 9782920051515
Herbes Rouges (01/01/1989)
/5
1 notes
Herbes Rouges (01/01/1989)
Résumé :
Avec L’inséparable, Louise Bouchard poursuit le dévoilement de cette écriture claire-obscure qu’exploraient déjà ses textes précédents. C’est toujours la même voix singulière, la même tonalité ardente et sombre qui éclate à chaque page dans une langue précise et subtile.
L’inséparable relance la question des liens, de la fascination, et de l’attachement. Et c’est d’abord le langage, en tant que nœud primordial, qui est ici questionné. À qui ou à quoi ... >Voir plus
L’inséparable relance la question des liens, de la fascination, et de l’attachement. Et c’est d’abord le langage, en tant que nœud primordial, qui est ici questionné. À qui ou à quoi ... >Voir plus
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Citations et extraits (4)
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Le paysage est beau le paysage est le même
Les lilas ont fleuri cette année encore
Tous les verts feuillages se livrent au vent
Et bruissent de la même façon
On dirait une journée du printemps passé
Fidélité leçon inaugurale
Je n’ai pas fait les signes de l’adieu
J’étais sûre du retour laisse-moi revenir
Tu as mis fin à la magie du monde
Je suis l’enfant tu es le scandale
Sans un mot tu m’as portée
Tu m’as portée dans tes bras jusqu’à Sorrow
Les lilas ont fleuri cette année encore
Tous les verts feuillages se livrent au vent
Et bruissent de la même façon
On dirait une journée du printemps passé
Fidélité leçon inaugurale
Je n’ai pas fait les signes de l’adieu
J’étais sûre du retour laisse-moi revenir
Tu as mis fin à la magie du monde
Je suis l’enfant tu es le scandale
Sans un mot tu m’as portée
Tu m’as portée dans tes bras jusqu’à Sorrow
Ceux qui restent longtemps
Dans le même lieu
Amour
Dans le même amour
La vie les oublie dans le même
La vie ne les prend pas
Ni le feu des astres
Ils ne sont pas corrompus par la soif
L’ennui les évite et le désarroi la gravité
Ils n’ont pas d’heure
Ils ne sont pas altérés
Mais naïfs
D’une tendresse infinie
C’est la chair
Idéale
Chair du massacre
Dans le même lieu
Amour
Dans le même amour
La vie les oublie dans le même
La vie ne les prend pas
Ni le feu des astres
Ils ne sont pas corrompus par la soif
L’ennui les évite et le désarroi la gravité
Ils n’ont pas d’heure
Ils ne sont pas altérés
Mais naïfs
D’une tendresse infinie
C’est la chair
Idéale
Chair du massacre
Tu dis souvent je vais mourir
Au milieu des éclats
Il parait que tu mens
C’est le chagrin c’est la démesure
Des mots
Mais la vérité vient à leur rencontre
La vois-tu qui s’approche
Ils vont croiser le fer ils vont s’unir
À l’instant
Tu seras dans le vrai
Tu ne l’auras pas volé
Au milieu des éclats
Il parait que tu mens
C’est le chagrin c’est la démesure
Des mots
Mais la vérité vient à leur rencontre
La vois-tu qui s’approche
Ils vont croiser le fer ils vont s’unir
À l’instant
Tu seras dans le vrai
Tu ne l’auras pas volé
Dans l’hôtel où tu séjournes
Dans la chambre où sont
Le lit qui fut défait, les rideaux
Que le vent remue,
La brûlure du soleil sur tes genoux
Et la mer
Retentissante la mer,
Tu ne sais ni rester ni partir,
Avoue,
Tu ne sais pas
Avoir été.
Dans la chambre où sont
Le lit qui fut défait, les rideaux
Que le vent remue,
La brûlure du soleil sur tes genoux
Et la mer
Retentissante la mer,
Tu ne sais ni rester ni partir,
Avoue,
Tu ne sais pas
Avoir été.
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