Ce joli livre contient 8 nouvelles fantastiques, très bien écrites. Les histoires ne durent que 3 ou 4 pages mais il faut lire les dernières lignes de chacune pour avoir le dénouement. J'ai beaucoup aimé, et je le conseille à tous les lecteurs qui aiment le fantastique, et même aux autres... qui sais...
Ma préférée est "les roses éternelles"... Et vous ?
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Ne croyez pas tous ces scientifiques fous qui détaillent minutieusement le corps humain, ces gens qui observent notre organisme comme une bête curieuse et étrange... En réalité, en chacun de nous se trouve une pierre. Non pas celle qui s’offre volontairement inconfortable lorsqu’on cherche quelque réconfort après une longue promenade. Au plus profond de tout être humain se trouve une pierre imaginaire mais surtout précieuse du nom d’Emeraude, et c’est en son cœur que l’on peut découvrir tout un univers qui n’appartient qu’à soi. Qui ne s’est jamais raconté un monde peuplé de fées magiques et d’ogres gloutons ? Qui n’a jamais secrètement rêvé d’être prince ou princesse d’une quelconque région merveilleuse ? Qui pourrait prétendre que l’imagination n’est pas faite pour soi ? Laissez cette pierre d’émeraude s’ouvrir pour palpiter, et l’enchantement vous enivrera doucement…
Au fin fond d’un village, la vie était paisible, le temps suivait tranquillement son cours. Par la bénédiction du destin, ou de toute forme à l’origine de ce qui s’est produit, se produit et va se produire, cette communauté n’a connu aucune guerre, aucun conflit, ni même une once de tension. Chacun partageait son bien avec chacun, et chacun ne trouvait ni pauvreté ni richesse. Les mots d’ordre absolu sont échange et compassion. En somme, une existence agréable pour tous les habitants.
Sa beauté était à la fois un atout, mais aussi une malédiction finalement. Des tas de fanatiques hystériques le harcelaient nuit après nuit, jour après jour… L’une d’entre elle l’avait presque étouffé en voulant le serrer dans ses bras, une autre l’avait quasiment asphyxié en voulant lui faire sentir son propre parfum. Bref, c’était une véritable folie et il n’en pouvait plus.
Sa douce chaumière n’était pas si grande, mais elle comportait le strict nécessaire pour vivre convenablement. Une table, deux chaises, un lit ainsi qu’une commode. Sans oublier ce feu qui grondait.
Il ne fallait pas chercher à comprendre, le temps que les affaires fonctionnaient à nouveau et que le musée retrouvait sa splendeur d’antan : c’était le plus important.