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3,73

sur 662 notes
Plateau est un livre rural où l'écriture, imagée et forte à souhait car fiévreuse, infernale, torturée fait tout.
Autant un Zola s'attelle à explorer avec minutie les détails d'une réalité misérable, Bouysse s'attelle à décortiquer l'environnement avec une minutie d'orfèvre.

Quatre personnages gravitent ici sur le Plateau. le vieux couple dans sa ferme, Virgile qui « a serré si fort son destin de paysan entre ses mains, qu'il a fini par ne plus sentir palpiter son coeur au bout des doigts. » et Judith, atteinte d'une maladie qui ne sera jamais nommée, le chasseur ancien boxeur, Karl perturbé par le sexe et dieu, Georges le neveu élevé par le couple, un homme que « personne n'a préparé à l'émotion, et encore moins au désir. Personne n'est jamais entré dans sa vie. Trop occupé à fouiller la terre ». Seul et perclus dans sa caravane, « une caravane cabossée, une drôle de coquille argentée décollée du sol ». Et enfin Cory, une nièce qui fuit un passé malheureux, une femme qui tente de « devenir une étoile morte. Devenir. Renaître. Enfin. »

Il y a aussi le chien de Virgile, un chien qui « couine comme un demeuré. Comme un damné pris dans les flammes de l'enfer. »

Puis surtout cette nature ténébreuse, obscure, d'une beauté suicidaire qui hypnotise, nous tient en haleine, en équilibre sur le fil ténu de l'intrigue où secrets, non-dits, solitude, honte, peurs se disputent la première place d'une danse macabre.

J'ai rarement lu une écriture aussi riche et impeccable tel un Émile Zola moderne. On en prend plein la figure de ces images qui transcendent et scalpent les ténèbres et la folie.
J'ai avalé des litres d'images scabreuses, griffues, calcifiées sans pour autant parvenir au summum de l'exaltation car tout est sourd ici, les personnages sont mystérieux, silencieux, seule la nature laisse présager le désastre.

Lire Plateau c'est une expérience hors du commun pour qui aime les écritures où les ombres explosent de mille feux, où c'est la nature qui tremble et s'enflamme devant des hommes meurtris et prisonniers dans les aphtes de traumatismes divers.

« Ici, c'est le pays des sources inatteignables, des ruisseaux et des rivières aux allures de mues sinuant entre le clair et l'obscur. Un pays d'argent à trois rochers de gueules, au chef d'azur à trois étoiles d'or.
Ici, c'est le Plateau. »
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Le temps a passé entre ma lecture de Grossir le Ciel et celle-ci, je n'osais pas tenter une éventuelle déception après le choc inouïe, la déflagration dingue ressentie après avoir refermé le premier. Idiote que je suis, la magie ( noire, très noire ) a opéré à nouveau.

Faut dire qu'on retrouve dans Plateau les mêmes ingrédients , les mêmes qualités que dans Grossir le ciel :

- à la rudesse des paysages cévenols répond la rugosité somptueuse de la Corrèze, certaines descriptions sont incroyables pour convoquer les forces de la nature, autant de métaphores à la violence des sentiments qui agitent les personnages.

- le goût pour les personnages forts, il y en a plus ici, certains inoubliables comme Karl, le boxeur fou pathologiquement croyant, irrécupérable définitivement ; Cory, la femme battue venue se réfugier loin de son homme-torture, une femme fatale qui ne le sait pas mais déclenche une avalanche de passions ; Georges, le taiseux qui a tant besoin de dire après des décennies de frustrations à tenter d'ensevelir ses aspirations profondes ; et même un mystérieux Chasseur qui rode, qui rode ...

- des secrets enfouis comme des bombes à retardement qui dont on pressent très vite qu'elles vont exploser à la face de tous : quel art pour distiller une ambiance sourde, angoissante, dramatique dès les premières pages !

La langue est très travaillée, souvent lyrique, presque trop parfois, je me suis un peu perdue dans le recours à un vocabulaire tellement pointue que j'ai du m'armer de mon petit Larousse pour éclairer mes lacunes. Quand on a autant de style, pas la peine de le forcer !

Au final, j'ai été emportée illico dans cette tragédie grecque, comme hypnotisée par la puissance qui se dégage de ces pages et ce talent fou à injecter de la compassion dans une noirceur absolue, le tout dans une approche profondément intimiste. Un auteur très singulier assurément.
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Ici, c'est le Plateau. Le pays des sources inatteignables, des ruisseaux et des rivières aux allures de mues, des rochers se dressant vers le ciel. Un endroit où l'on s'y jette parfois. Où l'on s'y perd surtout. C'est ici qu'ont élu domicile Virgile et sa femme, Judith, un couple vieillissant et ancré dans cette terre, et Georges, leur neveu qui a perdu ses parents bien trop tôt dans un accident de voiture. C'est ici que leur voisin, Karl, un ancien boxeur, est venu se retirer, pour de mystérieuses raisons. Un hameau tranquille, perdu, loin de tout. Une tranquillité bientôt bousculée par l'arrivée de Cory, la nièce de Virgile, victime des mauvais coups de son mari, le bien nommé "Homme-torture" et par ce chasseur qui rôde...

L'on plonge au coeur du Plateau, celui de Millevaches, en compagnie de ces quelques âmes perdues du hameau. Au coeur d'un monde rural taiseux et aux secrets enfouis. Franck Bouysse dépeint avec force tous ces personnages, que ce soit Judith atteinte d'Alzheimer ou Virgile qui perd progressivement la vue, qui, au fil des pages, s'étoffent et se déploient ou se recroquevillent. Des personnages, denses et fouillés, qui se révèleront par la seule présence de Cory. L'auteur n'a pas son pareil pour décrire cette nature sauvage, les sentiments qui habitent chacun ou l'âpreté de la vie. D'une précision et d'une méticulosité ciselées, d'une écriture lyrique, poétique, d'une richesse et d'une finesse incroyables.
Un roman bouleversant, sombre et d'une cruelle beauté...

Merci Cécile...
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Ayant adoré, bonjour l'euphémisme, Grossir le Ciel assimilé à un somptueux dessert gastro, je récidive, empli d'une confiance inébranlable, avec ce Plateau de fromages et sa farandole de pâtes molles à croute fleurie.
Je reprendrai plutôt du dessert...

Pouf pouf je recommence.
Lieu paumé, à mille lieues de toute urbanisation échevelée, ok.
Personnages taiseux au passé empli de secrets inavouables, j'ai.
Grain de sable venant perturbé tout ce petit monde et le précipitant vers un chaos annoncé, yes it is because i do.

Tout est là et pourtant je n'y ai pas retrouvé le plaisir éprouvé à la lecture de son précédent livre.
Les personnages possèdent une densité rare, c'est un fait.
Le contexte géographique, dénué de toute urbanisation parasitaire, renforce paradoxalement le sentiment d'humanité éprouvé à l'égard de ces naufragés volontaires.
La trame est retorse, l'intrigue parfaitement dosée et le final particulièrment éprouvant, pourtant j'en ressors un brin déçu, effet de comparaison oblige.
Peut-être me plains-je que la mariée est trop belle, allez savoir.

Une chose est avérée, c'est cette énorme qualité d'écriture propre à vous immerger pleinement en un espace donné.
J'avoue, cependant, avoir parfois lâché le fil pour cause de vocable ne rentrant pas dans les 1257 mots fièrement épinglés à mon tableau de chasse. La faute m'en incombant, certes, mais quand même, ça casse un chouïa la dynamique.

Parallèlement, j'y ai trouvé de parfaits moments de grâce.
De ces passages où le temps s'arrête, cédant la place à une émotion paroxystique.
Judith m'a ému au plus haut point, mélange de force et de faiblesse, trahie par une conscience vagabonde.

Le fait d'avoir enquillé Plateau juste après Grossir le Ciel a certainement biaisé mon jugement.
Si j'aurai su, j'aurai patientu.
Il n'en reste pas moins un très bon moment dont il serait fâcheux de se priver.

Merci Cécile...

3,5/5
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Lorsque Cory se résout à fuir la violence de son compagnon, elle se réfugie sur le Plateau de Millevaches en Corrèze, chez sa tante Judith. La vieille femme malade y vit avec son époux Virgile dans la dernière ferme d'un hameau perdu, avec pour seuls voisins leur neveu Georges qui campe dans une caravane, et Karl, un homme au passé mystérieux venu chercher la solitude. Leur besogneuse tranquillité va pourtant être mise à mal par un chasseur qui rôde discrètement aux alentours et par la résurgence de vieux secrets.


Publié après Grossir le ciel, Plateau reprend les mêmes ingrédients - l'univers sombre et âpre d'une nature grandiose mais intransigeante, l'isolement de personnages fêlés et cabossés désespérément accrochés à leur coin de campagne, un huis-clos inquiétant et oppressant où pourrissent de vieux secrets -, avec toutefois un je ne sais quoi de moins convaincant : sont-ce la folie de Karl et l'étrangeté du chasseur qui désarçonnent le lecteur, un peu dubitatif face à ces deux assez improbables protagonistes, en complet décalage avec le si parfait réalisme des autres caractères du roman ?


L'on y retrouve aussi avec plaisir l'inimitable style de Franck Bouysse. L'écriture précise et travaillée séduit et impressionne par le juste et original choix des mots et des expressions. Les dialogues claquent avec une authenticité saisissante. Les évocations lyriques de la nature en font un personnage à part entière, sublime, écrasant et maléfique. Pourtant, là aussi, j'ai été moins ensorcelée que dans les autres romans de l'auteur, car souvent déconcertée par trop de phrases suggestives et sans verbe, et par une poésie qui finit parfois par friser l'ésotérisme.


Après mes trois coups de coeur absolus pour Né d'aucune femme, Grossir le ciel et Glaise, c'est donc une toute relative déception qui m'a accompagnée dans Plateau : voici encore un excellent livre, reconnaissable entre tous pour l'incomparable patte de l'écrivain, mais néanmoins selon moi, pas le meilleur roman de Franck Bouysse.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Je n'avais encore jamais rien lu de Franck Bouysse, dont j'ai fait la connaissance avec Plateau.

Quel livre, et quelle découverte ! Quel écrivain !

Une langue superbe, un univers particulier, des personnages magnifiquement incarnés, une poésie rude et sans complaisance, et des thématiques fortes (l'agonie d'un certain monde rural, la vieillesse, la solitude et l'isolement, le poids des secrets, la faute et la rédemption...)

Mais quelle noirceur, quelles ténèbres tout au long de ce roman à l'écriture lente et qui vous prend aux tripes, vous glace et vous oppresse !... jusqu'à un dénouement qui laisse envisager (peut-être) la possibilité d'une forme d'espérance.

Plateau est le livre d'un véritable écrivain, singulier et puissant, et dont je sais déjà que je le relirai.
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Je me suis égarée sur ce plateau de Millevaches, dans cette campagne désolée, en compagnie de ces gens porteurs de mille tourments.
Virgile et Judith, vieux couple dont l'un est presque aveugle et l'autre atteinte de la maladie d'Alzheimer.
Leur neveu Georges, héritier d'un drame, mal dans sa peau.
Leur voisin Karl, en proie à des souvenirs cuisants, à moitié fou.
Cory, la belle et fragile Cory qui arrive et qui bouleverse bien des choses...


Je me suis égarée, perdue dans l'écriture de Franck Bouysse, que j'ai trouvée très – trop – recherchée, très – trop – poétique.
Je me suis égarée dans les méandres de ses phrases, dans les sinuosités de ses expressions, dans ses mots de vocabulaire compliqués.
J'ai trouvé les dialogues parfois artificiels. Fabriqués. Dans le sens où on sent la fabrication.
Je reconnais que les phrases sont « bien écrites », mais je trouve personnellement que l'excès nuit, enfin, l'excès me nuit.


En tant que professeur de français, j'apprécie la construction et la recherche du style, mais en tant que lectrice, je n'ai éprouvé aucune, je dis bien aucune émotion.
Et pourtant, les personnages et les faits auraient dû m'arracher des larmes (je pleure facilement, je l'avoue). J'aurais dû ressentir une quelconque empathie, car la maladie, la mort, la maltraitance me touchent profondément. Ici, rien.


Je me suis égarée. J'en suis désolée. Surtout pour les lectrices qui m'ont passionnément recommandé la lecture de cet auteur.
Mais il paraîtrait que « Plateau » n'est pas le meilleur livre de Bouysse.
Je veux bien en lire un autre, alors.
Après tout, qu'est-ce que je risque ? Sûrement pas les mêmes tourments que les personnages du Plateau.

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Ils sont peu d'hommes à vivre là.

Sur le Plateau.

Virgile y a passé son existence et veille maintenant sur Judith, son épouse, qui perd pied avec la réalité. Georges, ce neveu orphelin qui vit dans une caravane. Karl, venu s'installer dans la région et Cory, cette jeune femme qui vient panser ses plaies et tenter de fuir celle qu'elle était en s'installant sur le plateau. Et ce chasseur qui rôde ...

Des hommes, des femmes et cette terre de solitudes où les choses ne se nomment pas, restent à l'intérieur des coeurs. Des coeurs ballotés par des forces qu'ils ne maîtrisent pas. Des secrets enfouis au plus profond de chacun d'entre eux. Au plus profond du Plateau …

« Ce plateau, je l'ai jamais aimé. (…). Les hommes appartiennent à ce royaume et pas l'inverse. Ils ont pas la main, ici, ils sont comme des épouvantails éventrés qui font plus peur à personne. »

La plume de Franck Bouysse, à la fois poétique et précise, dépeint l'aridité d'une terre qui survivra aux hommes qui l'habitent en un roman âpre et rugueux. Rude et merveilleux où la désolation côtoie l'immense.

Je suis fasciné par cet écrivain de talent qui offre mille sensations, il est pour moi un véritable conteur de la terre, un cultivateur de mots qui creuse son sillon dans les émotions fertiles et capiteuses de ses protagonistes.

Lire Franck Bouysse, c'est pénétrer des lieux inhospitaliers et en ressentir profondément l'atmosphère. Lire Franck Bouysse, c'est sonder le coeur d'hommes et de femmes, des êtres qui paraissent ballottés au gré d'un nature qui décide des destins.

Je vais continuer ma découverte de cet écrivain exceptionnel car j'ai découvert avec NE D'AUCUNE FEMME et ce PLATEAU des univers à la frontière de notre humanité et de cette terre qui nous prend aux tripes.

Lien : https://labibliothequedejuju..
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Le décor est planté en Corrèze, au Plateau, un hameau minuscule où habitent :
- Virgile et sa femme Judith atteints par la vieillesse : lui perd la vue, elle a des pertes de mémoires, des absences.
- Georges, leur neveu vit avec eux depuis la mort accidentelle de ses parents quand il avait quatre ans. A présent,devenu adulte, il est installé dans une caravane en face de la maison de ses parents dans laquelle il n'a encore jamais osé rentrer depuis leur mort.
- Karl, la soixantaine , est un personnage mystérieux venu s'installer dans la ferme du Vieux Clovis, mort gelé il y a quelque temps.
- Cory, la nièce de Judith, battue par son mari, viendra se réfugier au Plateau.
- Un mystérieux chasseur anonyme aux moeurs sanguinaires et cruelles, rôde dans les alentours et observe ce petit monde.
Rien que par leur présence et leurs descriptions, les personnages créent un suspense. On se demande ce qui va bien pouvoir sortir de cet amalgame étrange.
Et pourtant, de ces passages tendus, naissent des descriptions poétiques et imagées de la nature comme pour laisser souffler le lecteur et charmer ses oreilles.
Les dialogues sont épatants : entre Virgile et Judith qui veut en finir avec la vie, entre le curé et Karl et j'en passe.
J'ai beaucoup aimé quand Virgile raconte son histoire d'amour avec Judith.
Tout cela semble bien beau mais beau est le carnage final également.
La fin est ouverte et nous laisse réagir selon notre imagination.
Je ne connaissais pas les livres de Franck Bouysse, une révélation pour moi, j'ai de la chance ces derniers temps. Je ne manquerai pas de lire "Grossir le ciel" du même auteur.
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Je viens de quitter l'hiver Cévenol de Grossir le ciel et me voici dans l'automne de Plateau. Eh oui, Franck Bouysse remonte le temps et les saisons à travers ses romans, dans Glaise (j'ai vérifié) on sera en été, au début du 20ème siècle, au tout début de la première guerre mondiale, et Né d'aucune femme se passe au siècle d'avant encore, pendant les doux mois du printemps… Ces quatre livres forment une unité, une cohérence, et j'avoue que ça me plait bien…
Dans Plateau nous rencontrons Virgile et sa femme Judith, deux vieux agriculteurs qui tiennent leur ferme tant bien que mal sur le plateau de Millevaches. À côté vit leur neveu Georges, il tient lui aussi une ferme et vit dans une caravane, juste en face de la maison de ses parents, morts lorsqu'il avait quatre ans. Encore un peu plus loin vit Karl, qui est arrivé ici un beau jour et qui aime bien chasser avec Virgile et se faire payer un café ensuite chez son voisin. Nous voici donc encore une fois dans un endroit tranquille, sans histoire, un endroit où chacun vit simplement au rythme de la nature… et des saisons…
Vous percevez sans doute mon sourire, à travers ces mots ? Et vous percevez bien ! Qui peut croire, à présent, que Franck Bouysse va nous conter la ruralité enchantée ? Il sait bien que nous avons tous des histoires cachées, enfouies, des secrets, des peurs, le sans histoire, ça n'existe pas…
Dans ce hameau paisible où chacun vaque à ses occupations, arrive alors la nièce de Judith, Cory. Elle a vécu des choses qui l'ont blessée, qui ont laissé des traces, elle a besoin d'un endroit pour trouver la paix, pour se retrouver. Et là, vous pressentez sans doute, que l'arrivée de cette femme va rompre des équilibres précaires, va chambouler ce calme apparent, et vous avez mille fois raison !
Franck Bouysse a un don certain pour raconter les histoires, je le soupçonne d'avoir eu des ancêtres conteurs par le passé, des vieux qui tenaient leur auditoire en haleine, les soirs d'hiver, à la veillée, au coin du feu… Et je trouve aussi, qu'il a des talents d'architecte, il met une pierre ici, on la croise au cours de la lecture, on ne comprend pas vraiment ce qu'elle fait là, mais on poursuit, et puis on rencontre une tuile, ou une lauze et on se dit « Tiens, c'est étrange… » et à la fin du récit on comprend tout, l'édifice est sous nos yeux ! Je ne sais pas vous, mais moi j'adore quand un auteur me balade comme ça, d'autant plus que la balade se fait dans l'amour des mots, les chemins de son écriture sont pavés d'images poétiques, de musique, d'émotion…
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