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4,05

sur 12365 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'intrigue de Fahrenheit 451, qu'on ne présente plus, est bien imaginée et originale. Tout au long de l'histoire, il est démontré que sans livres, la société s'effondre, sous l'emprise d'un gouvernement avide de pouvoir.
Bien que ce livre ait reçu un réel succès mondial, j'ai été déçue en le lisant. Beaucoup de passages étaient difficiles à visualiser, ce qui a rendu la lecture quelques fois désagréable. L'intensité des propos tend à s'atténuer lors de la deuxième partie. le dénouement est, selon moi, trop condensé et manque de développement. Il n'y a pas de réel bouleversement. Nous avons l'impression d'être face à une étude incomplète, focalisée sur un seul domaine bien précis : les livres. On comprend l'idée générale, abrutir pour mieux dominer, mais il aurait été intéressant d'approfondir cette idéologie, comment, qui, pourquoi, etc...
Malgré cela, Fahrenheit 451 reste une oeuvre incontournable de science-fiction. Elle a, en plus, été écrite en 1953 et reste encore très réaliste, ce qui en dit beaucoup sur notre système actuel...
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Pas étonnant que ce livre ait autant ( un record non ?) de lecteurs et de "critiques" ici puisqu'il défend le livre et les lecteurs ! mais suis un peu surpris par le quasi unanimisme de 5 étoiles ici. D'accord, si c'était un livre nul, ou même médiocre, ça se saurait (ou alors les lecteur ont mauvais goût depuis 80 ans..). Il s'est révélé notamment assez visionnaire. Mais, selon moi, ce n'est pas un chef-d'oeuvre non plus. Une très longue nouvelle du Bradbury des Chroniques Martiennes (que j'ai préférées il me semble). D'ailleurs ce roman serait né de 3 nouvelles (le Piéton, Bright Phoenix et le Pompier). le succès, aussi long, de cet assez court roman serait-il aussi dû au film de Truffaut. ou Truffaut l'aurait-il adapté (en 1966, après 4 ans d'effort) car le livre avait du succès ?
Ecrit après la seconde guerre, Hiroshima, Nagazaki.. et dans la menace d'une guerre nucléaire, on peut comprendre que Bradbury se soit inquiété du devenir des sociétés développées technologiquement, au développement de la tv, de la pub.. (et aujourd'hui de beaucoup d'autres écrans - comme celui que j'utilise maintenant - qui font écran entre nous et le monde, entre les gens, mais qui créent des liens aussi..) le relativement (ça peut se discuter) petit nombre de lecteurs aujourd'hui - notamment jeune -, la multiplication du nombres de chaines médiocres et l'envahissement publicitaire, montre qu'il a été l'un de ceux qui ont vu juste, d'où, peut-être le succès de ce récit par delà 4 générations. le topo sur une attention "en pleine conscience" à la nature est aussi très à la mode aujourd'hui.
A ce propos, "aujourd'hui" ? Où en est-on ? Trop d'infos tue l'info, trop de livres tue le livre, . En tous cas la décourage. Moi qui lis d'habitude les critiques en parrallèle à la rédaction de la mienne, là j'abandonne. Tout (et un peu son contraire) a sans doute été écrit ici. Trop de critiques tue la critique. Brûlons Babélio ! (c'est de l'humour, pas la peine de m'écrire un commentaire pour ça, merci).
Ma note exprime mon sentiment mitigé sans que je parvienne à bien identifier ce qui me laisse sur ma faim. Peut-être simplement la réputation du livre est-elle trop haute ? Je m'attendais à un monument sans faiblesses or j'ai trouvé le récit un peu décousu par moments, trop allusif (je suis un visuel : j'ai besoin d'un minimum de précision dans les description pour imaginer (=que des images se créent). Faudra peut-être que je relise, dans 10 ans, après le 3ème mandat de Trump (qui aura fait changer la Constitution pour cela), l'apparition des écrans-tv géants plus plats que plats (= des murs), les écrans dans des lunettes.. mais je suis optimiste : il y aura encore longtemps des lecteurs (attentifs) et des écrivain(e)s exigeants.
ps : une nouvelle adaptation ciné a été faite en 2018. Pas vu, mais j'imagine qu'avec le numérique on a enfin pu créer un "limier" fidèle ( normal pour un "chien" ) à la description de Bradbury ..
Allez, je vais lire un bouquin en fumant une clope. Mince, qui a pris mon briquet ?
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Pour les amateurs de science-fiction comme moi, Fahrenheit 451 est un titre qui se veut emblématique pour ne pas dire culte. Tout le monde connait un peu l'histoire mais combien l'ont lu ? Ce n'était pas mon cas avant cette lecture commune. Si l'histoire est assez fidèle avec ce que j'en savais, l'écriture, elle, s'est révélée plus difficile que prévue et ce n'est pas seulement parce qu'elle est datée.

Je ne peux pas dire que la plume soit mauvaise, elle est assez facile à suivre, à lire, malgré quelques envolées lyriques tout à fait dispensable. de plus, elle a été modernisée pour cette nouvelle édition datant des années 90. Cependant, je n'ai pas accroché au rythme des phrases et encore moins des paragraphes. Il m'a clairement manqué plus de liaisons, d'enrobage autour de ce que veut raconter l'écrivain.

En effet, l'histoire de Fahrenheit, on la connait tous. On est dans un univers futuriste, assez proche de nous maintenant, mais peut-être plus lointain à l'époque où le titre a été publié (1953 aux USA), dans lequel les livres papiers sont interdits. Tout contrevenant voit son/ses livre(s) brûlé(s) par les pompiers, risque de voir sa maison brûlée et de se voir priver de sa liberté voire de sa vie. C'est un monde totalitaire assez rude que l'auteur nous promet. Les livres sont perçus comme tabou, pire comme source de déviances et il faut lutter à tout prix contre leur propagation en tant qu'objet mais aussi contre le savoir qu'ils contiennent. C'est exactement l'aspect qui m'a attirée, moi l'amoureuse de livres. Ray Bradbury va même encore plus loin, il dépeint une société complètement sous le joug de règles absurdes dont la vie est devenue fade et sans saveur tant elle est codifiée et aseptisée.

Le souci, c'est que si son univers est marquant, l'écrivain est tombé dans l'écueil de ce genre de titre à savoir une histoire et surtout une narration toute aussi froide. A aucun moment je ne me suis attachée à l'histoire où aux personnages que je suivais. J'ai juste aimé l'emballage mais pas son contenu. J'ai eu l'impression qu'on me racontait une histoire à toute vitesse sans prendre le temps de se poser, d'approfondir les lieux, les personnages, les relations. Non, tout est juste posé là brusquement pour pouvoir porter des propos dénonçant les dérives d'un régime totalitaire (une référence au contexte de Guerre froide de l'époque ?). le problème, c'est que du coup, le lecteur qui s'attend à un vrai récit, une vraie aventure, se retrouve face à quelque chose de beaucoup trop âpre et restreint, qui manque d'une certaine ampleur. Je m'attendais vraiment à passer un moment de lecture qui m'embarquerait totalement comme peuvent le faire les récits d'anticipation de Robert Charles Wilson par exemple, qui lui aussi se base beaucoup sur le quotidien de personnages assez anonymes, comme c'est le cas ici avec Bradbury et son héros Montag, mais ce ne fut malheureusement pas le cas.

Je ressors donc un peu déçue de cette lecture qui ne fut pas le voyage que j'attendais. J'ai certes aimé l'inventivité de l'auteur. Son univers est frappant. Mais la plume (pourtant remise au goût du jour d'après le traducteur Jacques Chambon qui signe la préface) et la structure narrative ne m'ont vraiment pas accrochée et je ne pense pas renouveler l'expérience avec un autre titre de Ray Bradbury, je me contenterai de ses adaptations s'il y en a.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Intrigué par ce classique de science fiction et après avoir étudié des extraits à l'école, je me devais de le lire et je n'ai pas été déçue. C'est un roman court et qui va tout de suite à l'essentiel. En effet, ce roman d'anticipation de 1955 est clairement réussi de part sa resonance avec notre monde moderne ; l'auteur était un vrai visionnaire. Par contre, j'ai été peu sensible aux métaphores et je pense être passé à côté de plusieurs notions. J'aurai aimé que l'univers et les personnages soient plus approfondis.
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Voici un livre dit de littérature classique que je n'avais encore jamais lu et que je voulais découvrir depuis un moment. Et pour un livre qui a été publié dans les années 1950, je ne m'attendais pas à une plume aussi fluide et simple. Je m'étais préparée à une lecture plus complexe, j'ai donc été très étonnée de cette facilité à le lire.
Le sujet est plutôt original puisque nous nous retrouvons dans une société où l'on brûle les livres (Ô sacrilège !) sous prétexte de rendre les gens plus heureux en les empêchant de penser par eux-mêmes, dans laquelle les écrans et la vie virtuelle bourrent le crâne de la population d'émissions sans intérêt et de publicités à tout-va.
Cependant, alors que je n'ai finalement presque rien à lui reprocher, je n'ai pas été transportée comme je m'y attendais. J'adore pourtant les dystopies, mais celle-ci n'a eu aucun effet sur moi. Montag n'est pas plus attachant que ça et j'ai trouvé son revirement d'opinion beaucoup trop rapide, facile.
En résumé, je peux dire ne pas avoir détesté ce livre, tout comme je ne l'ai pas adoré. Un livre qu'il faut avoir lu au moins une fois, ne serait-ce que par curiosité. Un bon moment quand même mais pas transcendant pour autant.
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L'excitation de se lancer dans "un classique".

Le dépit de se retrouver par endroits face à une écriture (ou une traduction?) qui, au mieux laisse de marbre et au pire irrite par son manque de fluidité.

L'envie de rentrer dans l'histoire et d'en tirer ce qui a fait d'elle une référence en littérature.

La difficulté à s'imaginer les situations décrites et plusieurs personnages. La peine à ancrer dans le réel les échanges entre les protagonistes.

Une part d'admiration pour le caractère tristement visionnaire de l'oeuvre.

La volonté de garder en mémoire les questionnements philosophiques soufflés ça et là par Bradbury au lecteur.

La contrariété de ne pas pouvoir faire de ce roman l'un de "mes classiques".

La satisfaction de me dire que mon avis, aussi ambivalent soit-il, est le fruit de ma réflexion. Il ne m'a pas été imposé. Peut-être est-ce là le tour de force de Bradbury? le libre arbitre est un luxe. En jouir est une nécessité. Il nous aide à le (re)considérer.

L'impatience de découvrir l'adaptation cinématographique réalisée par Truffaut. Qui sait? Cet autre regard sera peut-être "l'élément igniteur" qui viendra éclairer ma lanterne quant aux zones d'ombre de ce roman.
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J'ai envie de laisser France Gall raconter ce livre

"Si on t'organise une vie bien dirigée
Où tu t'oublieras vite
Si on te fait danser sur une musique sans âme
Comme un amour qu'on quitte
Si tu réalises que la vie n'est pas là
Que le matin tu te lèves sans savoir où tu vas
Résiste
Prouve que tu existes
Cherche ton bonheur partout, va
Refuse ce monde égoïste
Yeah, yeah, yeah, résiste
Suis ton coeur qui insiste
Ce monde n'est pas le tien, viens
Bats-toi, signe et persiste
Yeah, yeah, yeah, résiste
Tant de libertés pour si peu de bonheur
Est-ce que ça vaut la peine?
Si on veut t'amener à renier tes erreurs
C'est pas pour ça qu'on t'aime, non
Si tu réalises que l'amour n'est pas là
Que le soir tu te couches
Sans aucun rêve en toi
Résiste
Prouve que tu existes
Cherche ton bonheur partout, va
Refuse ce monde égoïste
Yeah, yeah, yeah, résiste
Suis ton coeur qui insiste
Ce monde n'est pas le tien, viens
Bats-toi, signe et persiste
Yeah, yeah, yeah, résiste
pour le début du monde
(Danse) pour tous ceux qui ont peur
(Danse) pour les milliers de coeurs
Qui ont droit au bonheur
Résiste
Résiste
Résiste
Résiste
Résiste
Yeah, yeah, prouve que tu existes
Cherche ton bonheur partout, va
Refuse ce monde égoïste
Yeah, yeah, yeah, résiste
Suis ton coeur qui insiste
Ce monde n'est pas le tien, viens
Bats-toi, signe et persiste
Yeah, yeah, yeah, résiste
Résiste
Yeah, yeah, yeah, résiste"
Paroliers : Michel Berger
Paroles de Résiste © Universal Music Publishing Group
;-)
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Voilà un livre que je vois passer depuis des années sur les réseaux sociaux, et que je voulais lire depuis longtemps, tellement le résumé l'interpellait. Et comme souvent dans ces cas là je ressors non pas déçue mais pas vraiment satisfaite. Il est bien plus court que ce que je m'imaginais et même si l'ambiance du livre est bien présente, l'histoire m'a à la fois longue dans la narration et le style de l'auteur et trop courte dans les évènements qui sont racontés. Bizarre comme lecture, j'espère vraiment que ce futur ne nous arrivera pas, même si nous sommes bien partis pour finir lobotomisés par les écrans et par une recherche de plaisir immédiat sans aucune réflexion.
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Je ne suis pas une grande lectrice de science-fiction et de dystopie, mais après avoir été séduite par Chroniques martiennes (même auteur, mêmes traducteurs), je me suis lancée très confiante dans l'ouvrage le plus plébiscité de Bradbury. Mon verdict est mitigé.

J'imagine qu'on peut qualifier Fahrenheit 451 de roman à thèse. Les dérives imaginées et dénoncées par l'auteur dans les années 50 sont plus que jamais d'actualité : omniprésence des écrans et des images de synthèse, martèlement de la publicité, vie par procuration, vide existentiel, société aseptisée, etc. L'aspect théorique de l'oeuvre reste fort et troublant.

Là où le bât blesse, c'est le style et l'aspect romanesque. Je n'ai pas trouvé le roman particulièrement bien écrit et les personnages, tout comme le déroulement de l'intrigue, ne m'ont pas captivée. Pourtant, j'ai aimé plusieurs passages, surtout dans la première partie, notamment la rencontre de Montag avec sa voisine Clarisse, la bougie d'allumage dans la prise de conscience du pompier, et les scènes domestiques avec sa femme dépressive. À l'autre bout du spectre, les gardiens du savoir livresque (tous des hommes) m'ont ennuyée.
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Un roman pour se recentrer sur l'essentiel : "Regarde le monde".
"Etes-vous heureux ?", demande la mystérieuse Clarisse au héros. Voilà bien une question qui fait mouche dans ce monde aseptisé, uniforme, vide (mais que fait Guy Montag de son temps libre ?), où l'on n'éprouve plus de sentiments, où l'on se révèle incapable d'évoquer le moindre souvenir. J'ai trouvé cette première partie très étrange, avec des situations inexpliquées (qui est ce dictateur qui a instauré la mort des livres ? Quelle est cette guerre maintes fois évoquée et symbolisée par les bombardiers traversant le ciel ? Comment la société en est-elle arrivée là ?) et des dialogues à la limite de l'absurde façon Ionesco. En même temps, ce début plutôt confus reflète parfaitement l'état d'esprit du pompier, bouleversé dans sa vision des choses. Clarisse, perçue comme une adolescente bizarre parce que "je vais me promener, je marche dans les bois" etc. souligne en réalité "l'étrangeté du monde où nous vivons" : "Autrefois, les pompiers éteignaient les feux au lieu de les allumer". Dans ce quotidien où l'on s'abrutit avec les écrans (comme Mildred, l'épouse incolore de Montag), où l'on ne lit plus que des résumés de résumés ("Digests de digests"), où l'on "élimine toute perte de temps, toute démarche inutile à l'esprit", Clarisse se fait la messagère d'une société disparue ("Parfois je suis très vieille"), plus proche de la nature et dans laquelle on prenait le temps de réfléchir au lieu de se perdre dans l'immédiateté.

Sa prise de conscience rend Montag physiquement malade. Heureusement un certain Faber va lui servir de guide tout au long de sa remise en question: "Je ne parle pas des choses, je parle du sens des choses". Si Clarisse prônait un retour à la nature, Faber défend l'ouverture aux autres ("Je veux simplement quelqu'un pour écouter ce que j'ai à dire. Et si je parle assez longtemps, peut-être mes paroles auront-elles un sens."), l'ouverture sur le monde à laquelle les livres contribuent : "Les livres n'étaient qu'un moyen de recueillir, de conserver une masse de choses que nous craignons d'oublier. Il n'y a rien de magique en eux". La vraie magie, c'est ce que nous en tirons. le livre, à la différence du "téléviseur qui vous dit de ce qu'il faut penser, vous le hurle à la figure", donne "le temps de penser". L'apport de la lecture se fait ainsi en trois temps : la qualité de la connaissance lue, le loisir de l'assimiler, les actes qui en découlent.

Et c'est dans la troisième et dernière partie que Montag passe à l'action, justement. le rythme s'accélère, la tension monte, particulièrement avec l'inquiétant "limier Robot", bref, le protagoniste revient à la vie, la vraie, mettant en pratique les conseils donnés, dans "une angoisse mêlée de soulagement" car "ça devait arriver. Je le sentais depuis un bon moment. Tous mes actes étaient en contradiction avec mes pensées". Il (re)découvre la nature, "pleinement conscient de la présence du monde". Les relations humaines authentiques, également : le feu n'est plus ce qui détruit mais ce qui réunit les hommes autour de sa chaleur, et de ses cendres renaît l'espoir tel "le Phénix". Montag comprend pourquoi lire est devenu "un crime contre la société" : ce n'est pas tant l'objet qui est important, mais ce qui reste de lui en nous : la meilleure façon de conserver un livre, "c'est de l'intégrer à moi-même". N'est-ce pas ce que l'on fait à lire et relire indéfiniment ces classiques ? "Et un jour, quand les connaissances se seront décantées en nous, elles s'exprimeront par nos mains et nos bouches" : n'est-ce pas le sens même de nos chroniques ?
Oui, dans ce livre comme dans tant d'autres, il y a "beaucoup à réfléchir, beaucoup à se rappeler"... Alors gardons "constamment les yeux grands ouverts sur le monde".
Lien : https://www.takalirsa.fr/fah..
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