Nous la connaissons sous le nom de
Joséphine de Beauharnais ou encore de
JoséphineBonaparte et de l'impératrice
Joséphine. Pourtant ce prénom est celui que lui a donné Napoléon (un coutumier du fait l'ayant déjà fait avec son premier amour 😉). le vrai nom de
Joséphine était Marie-Joseph-Rose de Tascher de la Pagerie.
Soyons clair, je ne connaissais que peu de choses sur
Joséphine avant cette lecture. J'ai découvert une femme opiniâtre, influente, amoureuse, jalouse mais surtout malheureuse. Oui, elle a été impératrice et adulée des Français mais les coulisses de sa vie ne sont pas si roses. C'est une femme qui a su en tout cas faire sa place dans ce monde masculin et post-révolutionnaire en sachant utiliser ses atouts pour tisser sa toile. Elle est pour moi l'autre face de la pièce Napoléon compensant la rigidité de son époux par son entregent. Comme le dit
Pierre Branda dans les dernières pages de cette biographie elle était "son double féminin de pouvoir" et s'en séparer a été l'erreur qui a conduit à sa chute et à la Restauration.
Le lien qui a uni Napoléon et
Joséphine n'a pas été seulement celui de l'ambition et de la quête du pouvoir, il était plus profond.
Hortense, la fille de
Joséphine (de son premier mariage) dans ses Mémoires retranscrit les paroles de Napoléon un an après la mort de
Joséphine : "C'était bien la personne la plus remplie de grâce que j'ai jamais vue. Elle était femme dans toute la force du terme, mobile, vive et le coeur le meilleur."
Férue de botanique et d'art, elle a été également une "impératrice de la mode", collectionnent robes, foulards, bijoux, chapeaux et autres chaussures. A la croisée d'un monde en reconstruction, elle est une femme d'une grande modernité qui a été fortement décriée.
Pierre Branda dan sa biographie rééquilibre la mémoire de Yeyette.