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EAN : 9782226079640
320 pages
Albin Michel (31/10/1995)
4.33/5   6 notes
Résumé :
Un proverbe cheyenne l'affirme: "Une nation n'est pas conquise tant que le coeur de ses femmes n'est pas à terre". Mary Brave Bird-Crow Dog nous en apporte une nouvelle fois la preuve. Après la parution de "Lakota Woman" qui fut saluée comme un événement d'importance aux Etats-Unis, en France et dans le monde entier, "Femme sioux envers et contre tout" nous donne, en effet, un bel exemple de résistance. Résistance spirituelle, mais aussi résistance active d'une Indi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Un livre fort et bouleversant sur la condition des indiens en Amérique dans les années 70. Lu alors que j'étais jeune adulte, ce livre a remit totalement en question ma vision des Etas-Unis.
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J'ai été ravie d'avoir des nouvelles de Mary Brave Bird. Dans ce second volume, elle revient sur des événements du passé en les complétant avec des nouvelles informations, puis elle nous parle de sa situation actuelle au moment de l'écriture de ce nouveau livre (elle est décédée le 14 février 2013).

J'ai préféré le 1er tome mais cela n'enlève rien à la qualité de ce 2e tome.
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Cette figure sioux revient un peu sur le mouvement Wounded Knee, durant lequel elle a donné la vie au péril de la sienne. C'est surtout la vie dans des zones dédiées aux siens avec l'alcool, le problème d'accès à une bonne alimentation, le chômage, la violence physique mais aussi verbale surtout dans le couple. Une voix pour son peuple qui veut continuer à vivre selon leurs préceptes sans être coupés du reste du pays.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Indiens et Blancs n'ont pas la même notion du temps. Les Indiens ne regardent jamais leur montre, font ce qu'ils veulent quand bon leur semble. Pour certains, ça peut vouloir dire dîner à minuit ou se coucher à midi. Autrefois, nous n'avions ni pendule ni montre ; la nature était notre horloge : si nous voulions nous lever tôt, nous buvions un peu plus d'eau la veille au soir afin que nos vessies nous réveillent le lendemain matin ; le soleil, la lune et les saisons nous disaient l'heure et cette façon d'aborder le temps est encore dans notre subconscient. D'ailleurs le mot "temps" n'existe même pas dans notre langue.
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Il me semble que la différence la plus importante entre les Blancs et les Indiens s'inscrit dans la façon dont ils traitent ceux qui sont dans le besoin et dans la conception qu'ils ont des relations humaines. Nous, les Indiens, mêmes pauvres, nous entraidons d'une manière ou d'une autre : un sans-abri peut aller frapper chez n'importe qui, il sera accueilli. Ses hôtes lui offriront leur propre lit et l'inviteront à partager leur repas, sans jamais lui faire sentir qu'ils agissent par charité. C'est une attitude instinctive car nous avons le sentiment d'être tous logés à la même enseigne. Il n'existe aucune distinction de classe. Même un cousin au sixième degré est accueilli comme un parent, membre à part entière du tiyospaye, la famille élargie.
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Les Indiennes étaient tenues en plus grande estime que les Blanches. Pendant une bonne partie du XIX ème siècle, la femme blanche n'a pas eu accès à la propriété alors que nos femmes ont toujours possédé le tipi familial _ ou la maison pour les tribus du Sud-Ouest. Les Blanches, quel que soit leur milieu social, ne participaient pas à la vie politique et il a fallu attendre 1920 pour que les Américaines aient le droit de vote ; pendant ce temps, les Iroquoises élisaient les chefs de leur tribu.
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A New York, par un jour de grand froid, j'ai vu une vieille clocharde couchée sur le trottoir devant une bijouterie de luxe. Un couple bien habillé l'a enjambée pour entrer dans le magasin, faisant comme si elle n'existait pas. Une telle attitude serait impensable sur une réserve indienne. Nous avons nos défauts mais, au moins, nous partageons : pour nous, chacun de nos semblables est un frère ou une soeur que nous accueillons à notre table.
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